Plaidoyer Phèdre

mises en abyme (peut aussi s'écrire "abîme") : dans l’Illusion Comique de Corneille, le public assiste au spectacle d’un père qui regarde son fils évoluer dans un milieu qui s’avère être de la comédie. De ce fait, l’auteur donne plus de force à son plaidoyer en faveur du théâtre et entraîne malgré lui le public à adhérer à son point de vue. Les personnages, tout comme le spectateur, sont, à un moment ou à un autre, victimes de l’illusion. Pridamant croit son fils mort au vers 977, Matamore croit en ses

faire car il permet de donner un cadre théorique à l’œuvre et invite le lecteur à la lire dans une certaine perspective ou comme un exemple, une mise en pratique d’une conception particulière de la littérature. On trouve, en effet, de véritables plaidoyers défendant le romantisme, en général, et le drame romantique, en particulier, dans les préfaces des pièces de Victor Hugo que sont Cromwell et Hernani. De même, lorsque Maupassant écrit la Préface de Pierre et Jean, il le fait pour défendre sa liberté

de définition de la modération), Lachès (recherche de la signification du courage), Protagoras (défense de la thèse que la vertu est connaissance et peut être enseignée), Euthyphron (considération de la nature de la piété), l’Apologie de Socrate (plaidoyer de Socrate lors de son procès contre les accusations d’athéisme et de corruption de la jeunesse athénienne) et Criton (démonstration par Socrate de la nécessité d’obéir aux lois de la cité). On peut y adjoindre les dialogues suivants, qui constituent

Jean Racine Phèdre Édition présentée, établie et annotée par Christian Delmas et Georges Forestier Collection "Folio". Série "Théâtre"; 23 Gallimard, 1998 Copyright: 1995 ISBN 2-07-038763-1 Transcription en braille intégral: Bibliothèque Braille Romande, Genève octobre 2000 Notes Phèdre 1. Le titre de l'édition originale (1677) est Phèdre et Hippolyte (titre inchangé dans les impressions de 1678 et de 1680). Voir la préface, p. 22. 2. C'était déjà le cas de la tragédie précédente

/ Si Peau d'Âne m'était conté, / J'y prendrais un plaisir extrême » ( « Le pouvoir des fables », VIII, 4). Apprécier l’art de l’écriture de l’auteur, en particulier des poètes. Exemples : -l’art de la versification dans les tragédies classiques (Phèdre, Racine : « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ») ou les drames romantiques de Victor Hugo ; -les fables de La Fontaine : le travail sur les sonorités (allitération pour traduire la violence du fléau : « Un mal qui répand la terreur

Si Peau d'Âne m'était conté, / J'y prendrais un plaisir extrême » ( « Le pouvoir des fables », VIII, 4). • Apprécier l’art de l’écriture de l’auteur, en particulier des poètes. Exemples : -l’art de la versification dans les tragédies classiques (Phèdre, Racine : « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ») ou les drames romantiques de Victor Hugo ; -les fables de La Fontaine : le travail sur les sonorités (allitération pour traduire la violence du fléau : « Un mal qui répand la terreur

reprise sur la question de la femme dans Madame Bovary. Recherche pour mardi 9 / 12 : l’instruction et le déroulement d’un procès : Quel rôle jouent l’avocat, le procureur, les jurés, le juge, le greffier ? Quelle est la différence entre un plaidoyer et une plaidoirie ? Qu’est ce qu’un réquisitoire ? Module 3 : S’exercer au commentaire Objectif : Apprendre à commenter un texte littéraire : reconnaître différents types de discours tenus sur un texte ; faire la différence entre commentaire

« Vaugelas (...) avait marqués » (v.11-12), « Racine ..regardait » (v.15), «Et Voltaire criait: Corneille s'encanaille! » (v.18) cités afin de donner de l'originalité au poème . Certains personnages de grandes pièces sont également cités : « Les Phèdres » (v.2), « les Jocastes » (v.2), «Les Méropes »(v.3) ainsi qu'une institution littéraire : « l'Académie » (v.22).afin d'exprimer la richesse de l'héritage de la littérature. Ce poème comporte ainsi une originalité par rapport aux textes classiques

l’évolution de sa passion s’étend en gradation sur plusieurs lettres mais sa passion dérive en hystérie « langage opiniâtre et maniaque de la passion véritable, celui de la fatalité, ses cris semblent provenir d’un autre univers ». la folie mène à la mort (Phèdre) Valmont n’égale pas le tragique de Tourvel car son cynisme libertin le mène à un endurcissement dans le vice à la manière de Dom Juan. Mais tragique= soumission à la fatalité des passions et mort violente. Le tragique n’atteint Cécile, Danceny

personnage fait l’expérience d’un dédoublement d’étrangeté a soi, d’une expérience de la duplicité. On peut trouver de nombreux exemples dans le théâtre de ce déchirement de la conscience : Ex 1 : La passion est vécue comme une véritable dépossession. La Phèdre de Racine incarne la force de la passion. Elle est déchirée entre des sentiments contradictoirs.: « Je m'abhorre encor plus que tu ne me détestes.  Ex 2 : Le conflit tragique apparaît également comme une expérience du déchirement de la conscience