Poesie Beau Et Laid

lieu, de l’action et de temps) éditée par Boileau dans son art poétique : «  Qu’en un lieu, en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu’à la fin du théâtre rempli ». La règle de la bienséance est également établie au nom de la vraisemblance  La poésie est également codifiée : l’alexandrin devient le « vers par excellence », place qu’il occupera jusqu’au XIXe siècle. * Une certaine vision de la réalité Les classiques obéissant à Aristote veulent avant toute chose instruire les lecteurs. Or

que lui-même. La création artistique doit être parfaitement gratuite: « II n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien; tout ce qui est utile est laid.» Un triple refus découle de cette conception: refus de la poésie politique à la façon de Hugo (l'art est indifférent au progrès social), refus de la poésie philosophique (l'art n'a pas à transmettre des idées ou une morale), refus de la poésie sentimentale à la façon de Lamartine, car le lyrisme est trop souvent un laisser-aller dont la

contradiction avec lui même puisqu’il nous parle d’une tâche difficile agréable à réaliser mais également « d’extraire la beauté du mal ». N’oublions pas, Baudelaire travaille la poésie qui possède une fonction esthétique. Pourtant, il décide faire apparaitre de la boue dans son oeuvre. Nous nous demanderons donc, la poésie doit-elle forcément embellir la réalité? Pour répondre à notre question, nous verrons les « poètes illustres » qui écrivent à partir des « provinces les plus fleuries ». Ensuite

18ème siècle Le Romantisme s'exerce dans les romans, la poésie, ainsi que le théâtre. A sa tête, il y a Victor Hugo, puis viennent Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Alexandre Dumas, Alfred de Vigny, Alphonse de Lamartine et Jacques Michelet. Il se caractérisel'expression des sentiments et des sensations en abolissant les règles strictes de la littérature classique. Il propose de jouer sur les contrastes, sur l'opposition du beau et du laid, du sublime et du grotesque. Il préconise la liberté et

supportait pas l’internat. Il y rencontre Gérard de Nerval, son meilleur ami, celui qu’il le fera entrer dans les milieux littéraires. Il fréquente aussi les ateliers de peintres, mais surtout celui du peintre Rioult, qui l’initiera « à l’art et au beau ». * Vie sentimentale Il a eu beaucoup d’aventures. Mais on se rappellera d’Eugénie Fort qui lui donna un fils en 1836. Après cela, une relation conflictuelle avec Victorine, disputes violentes suivies de réconciliations passionnées. En 1841

pas de les lire mais faites le tri des informations. Mise en garde contre certaines erreurs à ne pas commettre : -Il est une erreur de s’appuyer d’abord sur les sonorités, les rimes, les rythmes, même s’ils sont effectivement constitutifs de la poésie, pour expliquer le texte. Ce sont des éléments d’analyse qui doivent conforter un propos que vous avez déjà émis, une fois que vous aurez établi, par exemple, les réseaux lexicaux qui traversent le texte à condition qu’ils fassent sens, sinon, un

important des écrivains romantiques de langue française et un des plus importants écrivains de la littérature française. Son œuvre est très diverse : romans, poésie lyrique, drames en vers et en prose, discours politiques à la Chambre des Pairs, correspondance abondante. Il a contribué, tout comme Baudelaire, au renouvellement de la poésie et de la littérature. Cette extrait tiré de l’un de ses plus grand et célèbre roman, qui s’intitule Notre-Dame de Paris et qui est publié en 1831, Le titre

de la vieillesse. L’antithèse du v. 2 (« horreur / enchantements ») surprend le lecteur : comment l’horreur pourrait- elle nous enchanter. → l’esthétique baudelairienne de la laideur se dessine ici, la ville est un lieu d’alchimie ou le laid se transforme en beau. Le poète se place en position d’observateur dans la ville (« je guette » v.3) et semble même particulièrement attentif à ses attraits : le verbe « guetter » suggère son impatience. Le présent de l’indicatif ici est un présent de narration

que la pièce parut dénoter un esprit si mûr qu'on crut à une mystification ; aussi n'aurait-il eu qu'une mention, au lieu du prix qu'il devait obtenir. La vérité est que cette poésie fut classée la neuvième, qu'on connaissait parfaitement l'âge du poète et que la mention lui fut surtout accordée à ce titre. Une autre poésie sur les Avantages de l'Enseignement mutuel lui valut encore, en 1819, une mention de l'Académie. Il fut plus heureux aux Jeux floraux, où on lui décerna deux prix, en 1819, pour

homme bourgeois pour qui il n’aura jamais d’affection. Après des études à Lyon puis au lycée Louis le Grand, Baudelaire vit une “vie libre”, une vie de bohème. Il est renvoyé de son lycée et décide de devenir écrivain. Malheureusement pour lui, son beau-père qui lui avait déjà tracé tout un avenir professionnel et le fait embarquer pour un voyage aux Indes mais vu son total manque d’intèrêt, il n’ira pas plus loin que l’île Maurice. A son retour à Paris en 1842, Baudelaire écrit ses premiers textes