Polyconsommation

conséquences sanitaires comme des artères bouchées, ou encore l'association avec d'autres produits, ou l'usage hors prescription médicales...) Sans compter que la méthadone inclut un risque important de surdose mortelle au début du traitement et que la polyconsommation (comme c'est le cas chez beaucoup d'usagers de drogues) peut entraîner des conséquences assez lourdes sur l''organisme. De plus, ces traitements de substitutions ne sont que trop peu variés : seul la mise en place de la buprénorphine (subutex)

stabilisation sociale et leur insertion professionnelle. Entre 1994 et 1998, le nombre de surdoses mortelles a fortement diminué, passant de 564 à 143, dont 92 à l'héroïne (les autres décès étant liés à l'association de plusieurs produits : polyconsommations). L’alcool  L'alcool, qu'est-ce que c'est exactement ? L'alcool est obtenu par fermentation de végétaux riches en sucre, ou par distillation, et intervient dans la composition des boissons alcoolisées : vin, cidre, bière, boissons apéritives

abus … … … … … dépendance dépendance dépendance dépendance dépendance … … … … … … … … abus abus abus abus abus abus abus abus … … … … … … … … dépendance dépendance dépendance dépendance dépendance dépendance dépendance dépendance Polyconsommation oui … non … 7 Diagnostic psychiatrique associé (DSM IV TR) Episode dépressif majeur actuel Trouble bipolaire Préciser le type : Trouble anxieux Préciser : Attaques de panique induites Etat délirant aigu Paranoïa induite par la

souvent associée à d'autres consommations. Les comorbidités sont fréquentes et une part importante de la file active en psychiatrie présente des conduites addictives. Enfin, il faut noter l'émergence de populations avec une alcoolodépendance ou une polyconsommation ancienne, ayant évolué vers des détériorations cognitives majeures. RECOMMANDATIONS Dans ce contexte, les propositions sont les suivantes : - Renforcer l'addictologie de liaison, - Assurer des formations croisées entre la psychiatrie et l'addictologie

des récidivistes). La fugue concerne 25 % des garçons et 38 % des filles. 5) La consommation de drogue concerne autant les produits licites (en particulier, le tabac et l’alcool) que les produits illicites (en particulier, le cannabis). La polyconsommation est un réel problème. Comparés à une population scolaire, le tabagisme quotidien et la recherche répétée d’ivresse sont très fréquents, particulièrement parmi les filles. Parmi les produits illicites, le cannabis est le plus consommé. Toutefois

épisodique (de temps en temps) * 10 % se trouvent au stade de la dépendance * Il touche essentiellement la jeunesse (plus souvent des garçons de toutes catégories sociales) * Ils sont aussi grands consommateurs d’alcool (on parle de polyconsommation : drogue, alcool, tabac, médicaments) * Il n’y a que de très rares consommateurs de cannabis après 45 ans. L’héroïne * Consommation stabilisée, voire en baisse * 160 000 héroïnomanes * Issus en majorité des jeunes de bas niveau

Cette recherche d’excès peut être présentée par les jeunes comme une recherche d’euphorie, festive et conviviale. Mais il est important de différencier la recherche d’euphorie de la conduite d’excès, modalité de consommation à risques. Les polyconsommations et les associations de produits sont un autre facteur de risque, et ceci à double titre : d’une part sur le plan pharmaco-biologique, il existe des interactions particulièrement dangereuses, d’autre part sur le plan psychosocial, cela renforce

des usagers de cannabis multipliée approximativement par 3 par rapport aux non-usagers [32, 186], mais ces surmortalités s’annulent ou s’affaiblissent considérablement après la prise en compte des variables socio-économiques ou de la fréquente polyconsommation de ces personnes. Dans l’étude suédoise portant sur plus de 45 000 conscrits et définissant les usagers comme « tout utilisateur de cannabis à plus de 50 occasions au cours de la vie », la surmortalité constatée chez les usagers est particulièrement

doit conscientiser le patient à la souffrance intérieure qui l’a amené à consommer et se doit naturellement de collaborer avec des psychologues ou des psychiatres le cas échéant. Quand référer ? Certains ont proposé de le faire en cas de - polyconsommation, - troubles de l’humeur ou de la personnalité, - trouble de l’adaptation, - recours systématique à un média chimique lors de situations de tensions internes, - difficultés familiales majeures, - intégration à un milieu fortement marginalisé

interprétés  comme  des  signes  d’alerte  à  rechercher  par  le  médecin  de  premier  recours  (voir  encadré 3).  Ils  montrent  également  que  les  modalités  de  consommation  constituent  souvent  un  reflet  des  facteurs  de  risque  (polyconsommation,  précocité,  consommation  « auto‐thérapeutique »,  recherche  d’ivresse et conduites d’excès). Enfin, ils mettent en évidence la dimension multifactorielle de l’usage  problématique de cannabis. Les difficultés liées à l’usage de cannabis chez les jeunes sont souvent une