Pont Mirabeau

rien de doux sans Vénus ? Las ! à l'heure Que je n'aimerai point puissé-je trépasser ! Pierre de RONSARD Le Pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine. Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l’onde si lasse Vienne la nuit sonne l’heure Les jours s’en vont je demeure L’amour

Conclusion : Derrière l'évocation d'une promenade printanière sur le Rhin, on note la présence d'un motif récurent chez Apollinaire associant le temps qui passe et l'amour perdu à la fluidité, au mouvement de l'eau, comme on le voit dans « Le Pont Mirabeau », un autre poème de recueil. Le temps qui passe dégrade toute chose, comme la beauté et l'amour.

Anthologie sur le thème de la ville de Paris XXème XIXème 17ème 15ème Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine          Vienne la nuit sonne l'heure          Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse          Vienne la nuit sonne l'heure          Les jours s'en vont je demeure L'amour s'en

Le Pont Mirabeau est un poème de Guillaume Apollinaire, extrait du recueil de poème Alcools paru en 1913. Guillaume Apollinaire, est un écrivain français, né le 26 août 1880 à Rome. Il a aussi bien une grande culture artistique que littéraire. Il est mort tragiquement de la grippe espagnole le 9 novembre 1918 à Paris alors qu'il venait juste de se marier. Ce poème est une élégie, déplore à la fois l'amour malheureux et la fuite du temps. La poésie est pour lui est une sorte "d'ivresse poétique"

donner une vision du monde ou encore exprimer des sentiments personnels. La poésie c’est aussi l’affirmation des sentiments personnels, Apollinaire le fait de façon élégiaque dans Le Pont Mirabeau du recueil Alcools paru en il raconte sa propre histoire et sa rupture douloureuse avec Marie Laurencin, le pont le plonge dans ses souvenirs et lui rappelle cette rupture, c’est montré par l’utilisation de la 1ere personne du singulier. Le temps qui passe est aussi montré avec l’eau qui coule où seule

travers ses souffrances personnelles, c’est aussi celles de tous les hommes que les poètes évoquent. En effet, les chagrins d’amour ou le désespoir d’avoir perdu un être cher, par exemple, peuvent frapper tout le monde. Ex : Dans « Le pont Mirabeau » Apollinaire parle avec tristesse de sa rupture avec Marie Laurencin et du temps qui s’est écoulé depuis cette période de bonheur. Beaucoup de femmes et d’hommes ont connu et connaissent chaque jour pareille peine de cœur. Ils peuvent ainsi se

chaque siècle peut lui trouver une fonction et une expression qui varie aussi d'auteur en auteur. Le Pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine            Et nos amours       Faut-il qu'il m'en souvienneLa joie venait toujours après la peine      Vienne la nuit sonne l'heure     Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face            Tandis que sous       Le pont de nos bras passeDes éternels regards l'onde si lasse      Vienne la nuit sonne l'heure     Les jours

Anthologie Guillaume Apollinaire – Alcools 1) Le pont Mirabeau, page 19 « Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine. Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour

du mal-aimé" («Un soir de demi-brume à Londres» - "Les sept-épées" : «Soirs de Paris ivres du gin / Flambant de l'électricité / Les tramways feux verts sur l'échine / Musiquent au long des portées / De rails leur folie de machines») ou dans "Le pont Mirabeau" dont le titre évoque explicitement Paris. Le ton est donné dès le premier poème, "Zone", aux références et à la présence d’éléments très contemporains : «les automobiles», «les hangars de Port-Aviation», «les affiches», «cette rue industrielle»

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