Portrait D Yvain

travail en cohérence avec les activités de lecture et d’écriture, le professeur construit des réseaux de mots à partir d’entrées lexicales choisies en relation avec les œuvres étudiées. Il peut, par exemple, privilégier les pistes suivantes : - le portrait physique et moral ; - l’univers médiéval ; - paysages et décors ; - le rire. I. L’étude de la langue 1. Grammaire L'analyse de la phrase - la phrase complexe : la coordination et la juxtaposition ; - la phrase complexe (suite) : la subordination

en travaillant comme clerc dans deux études parisiennes (Guillonnet-Merville) qu’il découvre l’univers de la « chicane »1. Il ne se trouvait pas à l’aise dans ce monde, mais ce milieu a été un excellent terrain d’observation et son expérience Portrait de Honoré de Balzac, 1842. transparaît dans plusieurs de ses romans, dont © akg-images. Le Colonel Chabert, qui débute dans une étude d’avoué. Le nom de Merville fait, d’ailleurs, fortement penser à celui de Derville. En connaisseur, il utilise

en travaillant comme clerc dans deux études parisiennes (Guillonnet-Merville) qu’il découvre l’univers de la « chicane »1. Il ne se trouvait pas à l’aise dans ce monde, mais ce milieu a été un excellent terrain d’observation et son expérience Portrait de Honoré de Balzac, 1842. transparaît dans plusieurs de ses romans, dont © akg-images. Le Colonel Chabert, qui débute dans une étude d’avoué. Le nom de Merville fait, d’ailleurs, fortement penser à celui de Derville. En connaisseur, il utilise

parents, il suit des études de droit qui l’ennuient. C’est en travaillant comme clerc dans deux études parisiennes (Guillonnet-Merville) qu’il découvre l’univers de la « chicane »1. Il ne se trouvait pas à l’aise dans ce monde, mais ce milieu a été un Portrait de Honoré de Balzac, 1842. excellent terrain d’observation et son expérience © akg-images. transparaît dans plusieurs de ses romans, dont Le Colonel Chabert, qui débute dans une étude d’avoué. Le nom de Merville fait, d’ailleurs, fortement penser

contingence19 qui épouse parfaitement l’enjeu du roman d’aventures. Si Les Faux-Monnayeurs présentent les aspects d’un roman médiéval modernisé, les aventures s’inscrivent toutefois dans un dessein très différent. Les héros chevaleresques (Lancelot, Yvain, Perceval …) y mesurent leur valeur, y accroissent leur gloire, y trouvent l’occasion de vaillantes prouesses. Si, par contre, les héros gidiens évoluent au fil de leurs aventures, c’est dans une perspective formatrice. On peut aisément déceler la

chevalerie est une œuvre romanesque, le plus souvent en prose, inspirée ou adaptée des romans courtois et des chansons de geste en vers des XIe et XIIIe siècles. Les premiers romans de chevalerie ont été Lancelot ou le Chevalier de la charrette et Yvain ou le Chevalier au lion, tout deux de Chrétien de Troyes, au 12ème siècle. Le genre littéraire a bénéficié d’une grande popularité au 16ème siècle en Italie avec La Jérusalem délivrée de Le Tasse, ainsi qu'en Espagne et au Portugal. Le dernier livre

sont les œuvres de Chrétien de Troyes ? Il a écrit des poèmes courtois/d’amour. Ce qui a fait le succès de Chrétien, ce sont ses 5 romans en vers : Erec et Enide (1170) = seul roman où il signe Chrétien de Troyes Cligès ou la fausse morte (1175) Yvain ou le chevalier au lion (1176-1180) Le Lancelot ou le chevalier de la charrette (1176-1180) = œuvre commandée par Marie de Champagne. Le Perceval ou le comte du Graal (œuvre inachevée ce qui a suscité une série de suites vers 1182-1190) Doute pour

Table ronde » consacrés aux exploits des compagnons du Roi Arthur[11]. Les plus connus sont ceux de Chrétien de Troyes, au service de Marie de Champagne[12] dont le cœur était un centre littéraire brillant : Lancelot ou le chevalier à la charrette, Yvain ou le chevalier au Lion[13]. - Les poèmes religieux : ils sont consacrés à la légende de la quête du Graal, vase précieux de Joseph d’Arimathie qui recueillit le sang du Christ en croix. Ce vase est conservé dans un château mystérieux et seul un

prose du début du XIIIe siècle. Suite à un bain purificateur et à une nuit de prière, le jeune homme prête serment de fidélité à l’Église et à ses valeurs. Viennent ensuite la remise de l’épée et celle des armes. Agenouillé en signe de respect, Yvain reçoit son épée du roi (qui, ici, contrairement à l’usage, ne la lui ceint pas). La main d’Arthur dans celle d’Yvain annonce le moment où l’impétrant sera relevé pour recevoir la vigoureuse tape sur la nuque ou sur l’épaule appelée « colée », symbole

tombent jusqu'à ses pieds, et d'or aussi est le fil qui retient ses tresses. A la voir si belle et si élégante, il faudrait le coeur de Judas pour ne pas avoir pitié d'elle. Ses bras sont liés si cruellement ! Il y avait à Lancien un lépreux nommé Yvain. Il était hideusement défiguré. Il était venu voir le spectacle, et il avait avec lui une centaine de compagnons, avec leurs béquilles et leurs bâtons : vous ne pouvez imaginer monstres plus laids, plus bossus, plus difformes. Chacun tenait sa crécelle