Portrait De Frenhofer

LECTURE ANALYTIQUE : LE PORTRAIT D'UN VIEILLARD Lorsque paraît pour la première fois Le Chef-d’oeuvre inconnu, la nouvelle de Balzac, en 1831, dans la revue L’Artiste, l’époque est au désenchantement. C’est la seconde génération romantique qui ne trouve pas d’idéal à la mesure de son aspiration dans cette société bourgeoise et conformiste de la monarchie de juillet. « Etre artiste ! »devient le mot d’ordre de la jeunesse. La notion d’artiste se dissocie de celle de l’artisan pour atteindre le

la coquetterie. L'habitude du triomphe amoindrit le doute, et la pudeur est un doute peut-être. Accablé de misère et surpris en ce moment de son outrecuidance, le pauvre néophyte ne serait pas entré chez le peintre auquel nous devons l'admirable portrait de Henri IV, sans un secours extraordinaire que lui envoya le hasard. Un vieillard vint à monter l'escalier. A la bizarrerie de son costume, à la magnificence de son rabat de dentelle, à la prépondérante sécurité de sa démarche, le jeune homme devina

l’escalier qui le mène chez Porbus, un célèbre peintre de cour, il aperçoit un vieillard mystérieux qu’il observe avec curiosité. Balzac présente au lecteur ce curieux personnage à travers un double regard : le sien propre t celui de Nicolas Poussin. Ce portrait permet de voir à l’œuvre le réalisme balzacien qui, tout en partant du réel, cherche à le dépasser et peut prendre une couleur fantastique. I/ Un point de vue complexe : entre certitudes et interrogations. 1/ Le regard

de 1832. Il relate les aventures imaginaires d'artistes du XVIIème siècle, dont certains ont existé, tels que Nicolas Poussin (actif jusqu'en 1665). Ce texte descriptif, portrait d’un personnage étrange, constitue une pause dans le récit où Balzac nous présente la première rencontre avec le véritable héros de l’histoire, Frenhofer, peintre épris d’absolu et torturé par cet élan mystique. L'aspect principal est évidemment réaliste. Toutefois, Balzac suggère que derrière cette apparence riche et soignée

peintre FRENHOFER un peintre Résumé : Un jeune homme doit se rendre chez Porbus un peintre connu, dans l’escalier il rencontre le vieillard. Ils sont reçus par Porbus qui croit qu’ils son ensemble. Ils font tous connaissance et parle peinture. Le jeune homme dit qu’il aime une peinture que Porbus n’aime pas. Le vieillard intéressé lui demande de faire un dessin. Il lui explique qu’une simple touche de peinture suffit à révéler l’âme d’un tableau. Il en vint à parler ‘un œuvre, un portrait de Catherine

il fait entrer le lecteur dans le récit, fait appel à son imagination par des impératifs successifs (« imaginez », « mettez cette tête », « jetez ») : le lecteur participe ainsi à l'élaboration du portrait. Le narrateur-romancier se comporte lui-même en peintre dans la création progressive du portrait, traçant des lignes, jouant en virtuose des couleurs (« vert de mer ») et des « ombres », des contrastes entre l'éclat de la « dentelle étincelante » et le « pourpoint noir ». Ce double point de vue

journalistes, les employés, etc. - la ville : urbanisation, grands magasins, gares, lieux de spectacles, loisirs Séance 5 : Initiation au commentaire : Portrait de Jean Valjean, Les Misérables, I, II, 6, 1862. Questions préparatoires : - Relevez des détails qui construisent un état civil du personnage ? - Qui fait le portrait du personnage ? - La construction très simple de certaines phrases évoque-t-elle un autre genre littéraire que le roman ? - Certains détails échappent-ils

Remarque préliminaire La question préalable prenait toute son importance pour guider le candidat dans la définition de son parcours de lecture : les mots clés du sujet « Dans quelle mesure ces portraits prennent-ils appui sur le réel, dans quelle mesure le transposent-ils ? » invitaient à examiner le réalisme du texte ainsi que son évolution vers le fantastique. Je tenais à signaler également que certains candidats se sont trompés en voulant opposer l’irréel au réel. L’irréel est un fait qui

Dans les extraits de La princesse de clèves de mme de la fayette de le chef d'oeuvre inconnu de honoré de balzac, de l'assomoir d Emile Zola, de le temps retrouvé de Proust présent tout 4 un portrait qui prend appui sur le réel et est transposé par celui-ci. Ils ont tous en point commun d'avoir une description détaillé de l'aspect physique de leur personnage. Ces personnages n'ont pas éxisté mais leur Univers, eux, l'ont été,comme par exemple l'histoire de Mme de La Fayette qui se déroule dans la

références balzaciennes récurrentes en matière d'art. – Maître FRENHOFER: présenté d'abord comme « le vieillard », personnage fictif, héros de la nouvelle. – GILLETTE: maîtresse de Poussin. – Catherine LESCAULT : surnommée «la Belle Noiseuse », création de Frenhofer, «sujet» de son chef-d'oeuvre dont le peintre est épris. – MABUSE : Jean Gossaert ou Gossart dit de Mabuse (ou Maubeuge). La nouvelle lui attribue un seul disciple, Frenhofer, et une maîtrise inégalée de l'art. C'est un peintre flamand