Portrait De Julien Sorel

d’instruire ou de distraire le public ? Le théâtre a-t-il nécessairement un « message » à faire passer ? Une comédie (genre) est-elle nécessairement de registre comique ? Une scène de théâtre est-elle toujours un afrontement ? Quel est l’intérêt des portraits au théâtre ? des récits ? Quelles sont les fonctions du monologue, du dialogue au théâtre ? Qu’est-ce qui fait le succès du théâtre classique aujourd’hui ? QUESTIONS SUR LES RÉÉCRITURES (PREMIÈRE L) Qu’est-ce qu’une réécriture ? Pouvez-vous en donner

la présence de Manon, de son entrée dans l’existence de Des Grieux. Ce renversement grammatical et stylistique opéré par l’abbé Prévost témoigne de l’avant/après de la rencontre. Ce ELLE, et la présentation de Manon, dont on ne connaît ni le portrait physique ni le nom, témoignent d’une héroïne déjà expérimentée dans les jeux de l’amour. Manon est en effet habituée à l’intérêt qu’elle inspire aux hommes (« elle reçut mes politesses sans paraître embarrassée »), et Des Grieux s’en rend d’ailleurs

premiers s’amusent à deviner la part de projection du romancier dans ses héros fictifs, les seconds soupçonnent à plaisir les tentations de l’autobiographe à affabuler. Dans les deux cas, qu’on se demande ce que Stendhal a peint de lui-même dans Julien Sorel, ou inversement qu’on débusque les exagérations épiques dont Malraux avoue lui-même farcir ses Antimémoires, le plaisir est le même : celui du jeu plus ou moins conscient avec les lois du genre, en l’occurrence avec le pacte référentiel ou fictionnel

Détails de sa vieB. Un pantin,sa naîvetéC. Importance de son mariage Pour répondre à cette question, nous pourrons voir dans un premier temps comment cet incipit peut être représentatif du reste de l'oeuvre et étudier dans un second temps le portrait d'une jeune fille naive et innocente. Dans cette première partie nous pourrons analyser comment derrière une apparence des plus innocente se cache une société vicieuse, pour voir par la suite la place capitale que prend l'apparence physique dans

taille mince et élégante. Elle est douce, raisonnable, posée, honnête. Elle avouera à Frédéric, très tard, qu'elle a partagé son amour, mais elle ne le lui offrira jamais. (C'est le personnage dont on a le plus de renseignements physiques, car les portraits vont de la simple esquisse à la série de descriptions consacrés au même personnage, Mme Arnoux en particulier.) - M. Arnoux, lui, est un spéculateur débonnaire, plutôt sans intérêt, qui collectionne les maîtresses, sans toutefois se départir d'un

rapportées au discours indirect libre, ce qui crée une ambiguïté entre le narrateur et Salina. On peut également noter un décalage entre notre point de vue et le point de vue du personnage puisque nous avons les réponses aux questions qu'il se pose. Le portrait du roi insiste sur sa médiocrité. (page 18 : "il fallait placer l'équivoque", il y a l'idée que ce n'est pas l'humour du prince, il se force, or du point de vue de Salina, le roi n'a pas à descendre en dessous de sa place ("cordialité plébéienne")

l’illusion perdue va causer son dépérissement : si (pages 80, 82) l’amour «fait respirer», page 238, on lit : «Point de vie au cœur ; l’air lui manque alors.» Elle connaît la douleur, la perte des couleurs, du mouvement (page 269). Cependant, le dernier portrait est double car l’amour peut se détourner sur Dieu mais pas l’argent : Grandet est athée (page 119 : « les avares… ») ; la fonte des joyaux de Charles en un ostensoir destiné à «la paroisse où elle avait tant prié pour lui» (page 266) est symbolique

Dieu. La mère de Jean-Paul ne meurt pas au cours de son enfance, mais c'est tout comme. Elle se remarie et, pour l'enfant qui l'adore, c'est le drame. Son père étant décédé un an après sa naissance, a peu compté pour Sartre. Il n'en a connu qu'un portrait placé au-dessus de son lit et qui disparut dès le remariage de sa mère. Il a alors douze ans. L'animosité contre le beau-père qui lui a volé sa mère, comme chez Baudelaire, est tenace. Contentons-nous de deux anecdotes significatives. Dès que son

Charlotte Brontë Belle du Seigneur, Albert Cohen Leçons de synthèse : I : L'effet-personnage. II : Le personnage féminin dans le roman. Leçon possible : Le roman et le réel. Devoir de type bac :........ Histoire des arts : Le portrait en Occident : évolution à travers le temps de la représentation de la femme : de la Madonne à la femme fatale, l'épouse et l'artiste : Visite au musée des Beaux-Arts de Lyon. Lecture d'image : Ten Lizes : Andy Warhol : femme fatale, société de consommation

BEL AMI, Maupassant Portrait d’un héros en marche vers le succès (Incipit) INTRODUCTION Bel Ami est un roman d’apprentissage dont l’intérêt repose sur l’irrésistible ascension d’un personnage central rongé d’ambitions, Georges Duroy. Après Julien Sorel[1] et Eugène de Rastignac[2], cette « graine de gredin, qui va pousser dans le terrain où il tombera » (« Ce terrain est un journal »)[3] ose s’attaquer à Paris, la ville tentaculaire, la ville entre toutes les villes : comme eux, il