Portrait De Ménalque

Maximes de La Rochefoucauld, publiées une quinzaine d’années auparavant. Il n’y a alors que 12 portraits : ceux-ci seront considérablement augmentés par la suite (IV) et la forme achevée de l’œuvre se présente sous la forme discontinue et composite que nous connaissons, allant de la maxime la plus lapidaire au portrait le plus développé (vf portrait de Ménalque, §7 dans « De l’Homme » s’étend sur 7 pages). Notre extrait comprend les cinq premiers fragments du livre V

d’après Henri Amer, “Littérature et portrait, Retz, Saint-Simon, Chateaubriand, Proust” Proposition pour la contraction : Tentons de définir la différence entre le portrait littéraire et les autres types de portraits. Le but du portrait photographique est d’immortali- ser un moment, en le soustrayant ainsi à l’inexorable fuite du temps. L’artiste est aussi porté par son envie d’immortaliser un instant et un contexte précis. Il en va de même pour le portrait plastique, même si le rapport à la

sont fréquentes, c’est un des sujets favoris du poète : ainsi, comme le fait remarquer Luigi Foscolo Benedetto, dans la série des Études latines inspirées d’Horace (Poèmes antiques), la poésie d’Horace est féminisée, « chaque pièce se réduit à un portrait de femme ». Quand je dis « les femmes », je devrais dire « les créatures féminines » : rien ne distingue en effet le traitement des déesses, des créatures surnaturelles (nymphes, houris, apsaras), et des femmes. Plus exactement, les femmes, même

alterner des maximes et des portraits dont la vivacité fit le succès du livre à sa première parution en 1688. Les portraits de La Bruyère intriguent ses contemporains qui eu cherchent les clés parmi leur entourage mais ils ont une valeur universelle puisqu’ils peignent la nature humaine dans ce qu’elle a d’immuable. L’auteur épingle tous les travers humains : la suffisance d’Arias, la distraction de Ménalque, l’égoïsme de Guathon, l’imprudence du riche Geton. La forme des portraits est variée : le caractère

sonnaSes. ; itud:is l'art d'weiller et de soutenir /'int6r6t,' sa 3. Quel Par quels traits nous met-il en garde contre Arrias? est le cadre d.e l'anecd.ote? Imagin* /es leux de physionomie e, /es attitudes des autres person adaptation /e portrait qnoral il'Anias, Comment l'a4teur souligne-t-il son disir de briller, fatuitti, , Gd. 5.) dc 5. Etudi* la variiti du ryt}rme et et des ripliques, gestes' etc. ). ras szr /'intelligence du person- aw idies. siE p- twi4rucallcs

| | |Les Caractères (1688) | | |  Nous proposons ci-dessous quelques fragments des portraits qui émaillent les Caractères. Cette typologie, par laquelle La Bruyère entend | | |stigmatiser des travers inconciliables avec l'honnêteté, nous servira à proposer des travaux d'analyse destinés à retrouver, "en creux",

cette mulâtre. De la strophe 1 à la strophe 8 , Baudelaire a utilisé différentes parties du corps pour montrer que rien n’est immobile dans le poème. Baudelaire voit la femme comme un idéal, la femme rêvée, respectable comme nous le voyons dans « portrait de maîtresses » quand il dit : « elle avait une manière douce, rêveuse, anglaise et romanesque de dire : « j’ai faim ! » et elle répétait ces mots jours et nuits en montrant les plus jolies dents du monde, qui vous eussent attendris et égayés à la

Eyrolles 71 « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? » Charles Perrault, Contes du temps passé, « La Barbe bleue », 1697 Citations littéraires expliquées Perrault fréquente les salons et écrit parodies, poésie de circonstance, portraits… Mais il devient célèbre grâce à ses contes. « La Barbe bleue » rapporte la tragique désobéissance de l’épouse d’un seigneur à la barbe curieusement bleue. Utilisant la clé que son mari lui a laissée alors qu’il partait en voyage, la jeune femme

Virgile délègue la parole, sans nous prévenir, à la reine, qui demande aux nymphes la des barrières pour éviter que le taureau ne lui échappe. Cette intervention du discours direct, caractéristique du style de l'épyllion, achève de compléter le portrait de l'héroïne dont la dementia éclate alors dans toute son ampleur, avec ses obsessions, la violence de son désir, l'irrépressible envie de s'emparer du taureau. S'y ajoute un effet de représentation dans la représentation : les Bucoliques étaient

caractères de ces personnes semblent rentrer les uns dans les autres, au désavantage du titre ; ils ne sont pas aussi toujours suivis et parfaitement conformes, parce que Théophraste, emporté quelquefois par le dessein qu’il a de faire des portraits, se trouve déterminé à ces changements par le caractère et les mœurs du personnage qu’il peint ou dont il fait la satire. Les définitions qui sont au commencement de chaque chapitre ont eu leurs difficultés. Elles sont courtes et concises dans