Portrait Hippolyte Phèdre

cette harmonie de l’objet avec sa véritable idée, il rejette tout ce qui, dans la représentation, n’y répond pas, et c’est d’abord par cette purification qu’il produit l’idéal ; il flatte la nature, comme on le dit des peintres de portraits. Du reste le peintre de portraits lui-même, qui a le moins affaire avec l’idéal, doit flatter dans ce sens, laisser de côté les accidents insignifiants et mobiles de la figure, pour saisir et représenter les traits essentiels et permanents de la physionomie, qui

cette harmonie de l’objet avec sa véritable idée, il rejette tout ce qui, dans la représentation, n’y répond pas, et c’est d’abord par cette purification qu’il produit l’idéal ; il flatte la nature, comme on le dit des peintres de portraits. Du reste le peintre de portraits lui-même, qui a le moins affaire avec l’idéal, doit flatter dans ce sens, laisser de côté les accidents insignifiants et mobiles de la figure, pour saisir et représenter les traits essentiels et permanents de la physionomie, qui

figure anticipée de ce qui arrivera. Ainsi mon amour pour Albertine, et tel qu’il en différa, était déjà inscrit dans mon amour pour Gilberte, au milieu 86 des jours heureux duquel j’avais entendu pour la première fois prononcer le nom et faire le portrait d’Albertine par sa tante, sans me douter que ce germe insignifiant se développerait et s’étendrait un jour sur toute ma vie. Mais à un autre point de vue, l’œuvre est signe de bonheur, parce qu’elle nous apprend que dans tout amour le général gît

(page 193) - «Je suis, donc je pense» (page 315). - La mention d’«Aricie, Ia princesse athénienne douce, timide et tendre, rêveuse et crédule», qui se voit entourée de «requins» (page 371) et celle d’«Hippolyte» et d’«Aricie» (page 372) sont des souvenirs des personnages de la pièce de Racine ‘’Phèdre’’. - La Fontaine et ses fables sont particulièrement mis à contribution. «Rien ne sert de ramper. Il faut partir à poings.» (page 57) est une déformation plaisante du premier vers de ‘’Le lièvre et la

artificiality PREFACE xxvii of the proceeding, each period has its own priorities and distinctive character. Nor has the conventional ‘canon’ of great authors been overturned: whatever their reasons, most readers still prefer the tragedy of Phèdre to be told by Racine rather than Quinault. On the other hand, the concept of literature now includes forms of expression which until recently, because they did not wear a tie, were denied entry to polite literary society: regional writing, crime fiction

Caractères Jean de LA BRUYÈRE Oeuvre du domaine public. En lecture libre sur Atramenta.net 2 LES CARACTÈRES DE THÉOPHRASTE 4 (I) Les citations profanes, les froides allusions, le mauvais pathétique, les antithèses, les figures outrées ont fini : les portraits finiront, et feront place à une simple explication de l’Évangile, jointe aux mouvements qui inspirent la conversion. 5 (VIII) Cet homme que je souhaitais impatiemment, et que je ne daignais pas espérer de notre siècle, est enfin venu. Les courtisans

aventures renouvelées d'un grand premier rôle, personnage unique, permanent et multiforme comme Guignol ou Scapin, inventif en figures inattendues et pourtant toujours fidèle à son emploi. Le salaud se dévoile comme un caractère de Molière ou un portrait de La Bruyère, c'est-à-dire comme une entité classique, comme une essence, dont les actes ne sont que des épiphénomènes significatifs disposés dans le temps. Ce caractère stylisé n'appartient à aucune nation ni à aucun parti, et que le catcheur s'appelle

croient faire ressortir tous les avantages dont les a doués la nature. Cette attitude, chez Crevel, consistait à se croiser les bras à la Napoléon, en mettant sa tête de trois quarts, et jetant son regard comme le peintre le lui faisait lancer dans son portrait, c’est-à-dire à l’horizon. – Conserver, dit-il avec une fureur bien jouée, conserver sa foi à un libert… – À un mari, monsieur, qui en est digne, reprit Mme Hulot en interrompant Crevel pour ne pas lui laisser prononcer un mot qu’elle ne voulait

croient faire ressortir tous les avantages dont les a doués la nature. Cette attitude, chez Crevel, consistait à se croiser les bras à la Napoléon, en mettant sa tête de trois quarts, et jetant son regard comme le peintre le lui faisait lancer dans son portrait, c’est-à-dire à l’horizon. ― Conserver, dit-il avec une fureur bien jouée, conserver sa foi à un libert… ― A un mari, monsieur, qui en est digne, reprit madame Hulot en interrompant Crevel pour ne pas lui laisser prononcer un mot qu’elle ne voulait

croient faire ressortir tous les avantages dont les a doués la nature. Cette attitude, chez Crevel, consistait à se croiser les bras à la Napoléon, en mettant sa tête de trois quarts, et jetant son regard comme le peintre le lui faisait lancer dans son portrait, c’est-à-dire à l’horizon. – Conserver, dit-il avec une fureur bien jouée, conserver sa foi à un libert… – À un mari, monsieur, qui en est digne, reprit Mme Hulot en interrompant Crevel pour ne pas lui laisser prononcer un mot qu’elle ne voulait