Portrait Léon Mme Bovary

L’INVENTION DES NOMS PROPRES DANS MADAME BOVARY Essai d’onomastique flaubertienne L’examen approfondi du nom des personnages est souvent une aide précieuse pour qui veut comprendre l’élaboration d’une œuvre romanesque. Dans cette optique, une étude de l’onomastique dans le roman de Flaubert Madame Bovary a été publiée autrefois par Jean Pommier, dans un numéro de la revue Mercure de France, le 1er juin 1949. Cette étude, « Noms et prénoms dans Madame Bovary »1, intéressante quoique très incomplète

dans le roman „Madame Bovary” de Gustave Flaubert “Madame Bovary” ne s’avoue pas être tout simplement le roman des moeurs de province exploitant, pour atteindre son but, une histoire banale d’adultère. On peut risquer la constatation que ce livre n’est pas non plus une simple biographie de quelqu’un mais que c’est plutôt une biographie de la vie humaine. Malgré le “réalisme bourgeois” démontrant la stupidité et la médiocrité de cette classe sociale Flaubert dit: “Madame Bovary c’est moi” en voulant

Flaubert, Madame Bovary, 1856 Œuvre appartenant au courant réaliste qui a parcouru une très grande partie du XIXe siècle en France, depuis les années 1830 : étude d’un milieu social contemporain de l’écriture, souci d’objectivité et de précisions des données reproduites, effort de documentation, utilisation de la description, analyse psychologique des personnages. Résumé PREMIERE PARTIE C H A P I T R E I . Présentation de Charles Bovary. Un garçon d'une quinzaine d'années entre au Collège

 REALISMES ET "NATURALISME" Il n'y a pas à proprement parler d'école réaliste avant 1850 où Champfleury en amorce la théorie, et 1857 où le scandale causé par Madame Bovary fait de Flaubert le chef de file de cette nouvelle tendance ; mais la pratique existe dès 1830. Par le roman, le XIX°s tente une description encyclopédique du réel. Lier écriture et réalité montre l'importance nouvelle accordée aux forces matérielles : leur analyse paraît essentielle pour atteindre la vérité psychologue

Définition: BOVARYSME. n. m. Trait psychologique qui consiste, à l'instar de Madame Bovary (Flaubert), à s'imaginer soi-même et à rêver sa propre vie sur un modèle idéal et romanesque. Cette faculté d'auto-illusion, qui rend impossible l'adaptation à la réalité, aboutit inévitablement à la frustration et à l'échec. Le mot a été créé par un critique pour désigner le défaut essentiel de l'héroïne de Flaubert, Emma Bovary. Celle-ci, petite bourgeoise sentimentale ayant épousé un médecin médiocre, ne se

raconte le parcours d’une femme prénommée Emma, une femme rêveuse et amatrice de lectures romantiques qui souhaite vivre sa vie comme un roman. Elle est mariée à Charles BOVARY, un médecin de campagne auprès de qui elle s’ennuie. Pour échapper à son quotidien et poursuivre le grand amour, elle commet l’adultère, avec Rodolphe puis Léon, mais, désespérée et déçue, elle finit par se donner la mort.Dans ce roman, Flaubert oppose l’envie de lyrisme de son héroïne à la banalité médiocre du réel et la bêtise

assiégé par les prussiens. Dans la capitale, la résistance s’organise et Gambetta proclame le 4 septembre, la nouvelle troisième république. La démocratie républicaine est désormais installée. Contexte culturel L’œuvre de Flaubert, Madame Bovary est publiée pour la première fois en 1857. Mais c’est en 1851, donc 5 ans auparavant que Gustave Flaubert commence à rédiger son roman. Flaubert, né à l’époque florissante de l’école du romantisme, est

bien-fondé de ce point de vue, on utilise le raisonnement habituel : Balzac nous a laissé le Père Goriot, Dostoïesvski a donné le jour aux Karamazov, écrire des romans ne peut plus donc être que cela : ajouter quelques figures modernes à la galerie de portraits que constitue notre histoire littéraire. » Alain Robbe-Grillet Problématique : le personnage de roman est à la fois le reflet d’une certain esthétique littéraire (historique – le mouvement littéraire - et/ou personnelle – la vision de l’auteur)

nourrira ses écrits ultérieurs à partir de ses observations, expériences, impressions 1851 ( poussé par ses amis Bouilhet et du Camp), il commence la rédaction de madame Bovary, à partir d’un fait divers normand 1856 entre temps il fréquente les salons parisiens plus influents du Second Empire Publication en feuilleton de madame Bovary 1857 publication en volume procès pour atteinte aux bonnes mœurs ; Flaubert est acquitté grâce à ses liens avec la bonne société du 2d Empire et avec l’impératrice, et

classe ouvrière. Ils dénoncent les injustices sociales et économiques. Il prend la forme d’un roman « objectif » à la 3° personne, la seule subjectivité étant celle du personnage à travers qui on voit. Ses intrigues sont tirées de faits divers (Mme Bovary). Les auteurs recherchent un langage approprié à chaque personnage et à son milieu, et ont l’amour du « fait vrai ». La Révolution de 1848 marque l’aboutissement des rêves romantiques mais aussi le rappel des dures réalités sociales. Tout d’abord