Portrait Moral De Philinte

alexandrins (rimes plates) jouée pour la première fois le 4 juin 1666 au Théâtre du Palais-Royal. Dès la scène d’exposition, Alceste, le misanthrope, conteste avec fougue face à son ami Philinte l’hypocrisie qui caractérise les rapports sociaux des courtisans. Au cours d’un long débat le sage et réaliste Philinte plaide la modération à un Alceste que l’hypocrisie sociale fait bouillir d’indignation. Problématiques possibles : En quoi dans cette scène d’exposition le regard d’Alceste donne-t-il

scène un personnage au caractère intransigeant, excessif, qui n’aime pas les Hommes et qui paraît malade pour le public du XVIIème siècle : Alceste, personnage principal, un misanthrope, au caractère radical qui est totalement opposé au caractère de Philinte, son ami, qui lui est mesuré et sage. On remarque d’ailleurs la particule ‘’ Phil » signifiant ‘’ qui aime ‘’ et oppose donc ces deux personnages entre lesquels règnent une très forte amitié mais qui possèdent des caractères totalement opposés. De

l’harmonie de l’existence. Célimène pratique la morale d’Epicure (philosophe grec) pour qui la notion de plaisir est essentielle. Elle fait ce qui lui plaît. Alceste : Amant de Célimène. Il hait tous les hommes Il s’éprend de Célimène jeune femme coquette. Il désir fuir la société ou l’hypocrisie règne, et que Célimène le suive, et renonce à ce monde par amour pour lui. Celimène : Jeune femme aimant séduire et plaire. Elle trompe Alceste. Philinte : Ami d’Alceste/ Lui et Alceste sont souvent

homme beau, intelligent, sage, cultivé, galant envers les femmes, rompu aux exercices physiques, au maniement des armes ou à la danse, brillant dans la conversation et surtout susceptible de garder en tout un juste milieu, réunit en lui les qualités morales de l’homme de bien et l’urbanité de l’homme du monde. A l’époque du Misanthrope, une nouvelle conception de l’honnêteté se fait jour. Il s’agit moins d’être vertueux que de tenir sa place dans la société et d’être un parfait acteur sur la scène du

soulage, Et nous berce un temps notre ennui ; Mais, Philis, le triste avantage, Lorsque rien ne marche après lui ! Philinte. Je suis déjà charmé de ce petit morceau. Alceste. Quoi ? Vous avez le front de trouver cela beau ? Oronte. Vous eûtes de la complaisance ; Mais vous en deviez moins avoir, et ne vous pas mettre en dépense pour ne me donner que l' espoir. Philinte. Ah ! Qu'en termes galants ces choses-là sont mises ! Alceste, bas. Morbleu ! Vil complaisant, vous louez des sottises

l'hypocrisie des « singes de la Cour » a) les cibles = l'humanité observée à la Cours + le « franc scélérat » b) un ton polémique qui définit le personnage et son tempérament II) Philinte : le type de l’honnête homme a) une critique voilée des propos d’Alceste : opposition de registres b) La morale de Philinte, le « modus latin », le « rien du trop » I) Alceste : un procès contre les usages de la Cour, l'hypocrisie des « singes de la Cour » a) les cibles = l'humanité observée à la

trouve dans l’anti chambre de la dame qu’il aime : Célimène pour lui déclarer son amour. Dans la précédente scène Alceste est saisit dans une conversation avec son seul et unique meilleur ami : Philinte. Lors de ce débat, Alceste confit à Philinte qu’il est quelqu’un qui n’aime pas la nature humaine mais Philinte lui fait alors remarqué qu’être amoureux ne correspond pas à ses valeurs et à celui qu’il prétend être. Dans la scène deux, on assiste à l’arriver du fâcheux importun Oronte. Celui-ci et Alceste

qu’éclate au grand jour son caractère d’atrabilaire, d’autant mieux « typé » qu’il entre en contraste (d’où un effet comique) avec celui du mondain Philinte. 2. La satire de caractère Le caractère du Misanthrope est ambivalent. D’une part on peut y voir un idéaliste, un défenseur acharné de la vertu propre à s’attirer l’admiration de tous. Son rigorisme moral se manifeste dans l’usage de verbes de volonté (voir l’anaphore en début de vers de « Je veux - v. 1, 29, 35-) et de jugement (« souffrir » –

homme beau, intelligent, sage, cultivé, galant envers les femmes, rompu aux exercices physiques, au maniement des armes ou à la danse, brillant dans la conversation et surtout susceptible de garder en tout un juste milieu, réunit en lui les qualités morales de l’homme de bien et l’urbanité de l’homme du monde. A l’époque du Misanthrope, une nouvelle conception de l’honnêteté se fait jour. Il s’agit moins d’être vertueux que de tenir sa place dans la société et d’être un parfait acteur sur la scène du

au Palais-Royal, Le Misanthrope rencontra peu de succès du vivant de Molière. L’extrait étudié appartient à la scène d’exposition. Philinte répond à son ami Alceste qui lui reproche de toujours montrer un visage aimable en société. Ce premier dialogue entre les deux amis Philinte et Alceste permet donc au lecteur de cerner leurs caractères opposés. Alors que Philinte s’exprime posément, sans excès, Alceste tient des propos vifs et emportés. Il se montre agressif et parfois insultant pour blâmer