Portrait Moral De Vautrin

blackwellpublishing.com Contents Preface 1 THE MIDDLE AGES Introduction Language Literature Its diffusion Authors Hagiography The chanson de geste Lyric poetry to Rutebeuf Romance Comic realism Le Roman de Renard The fabliau The literature of devotion, moral reflection and information Learning and ideas Theatre Later lyric poetry Fifteenth-century ‘modernism’ Chartier Charles d’Orléans The anti-courtly reaction ‘Rhétoriqueurs’ Villon Conclusion xxii 1 1 2 2 3 4 6 7 10 12 17 17 18 19 22 23 25 26 27 27

du poète phare des nations = messianisme romantique. On le voit revenir fréquemment chez lui (Cromwel préface, Le Poète, Le Génie et Fonction du poète où il développe) et chez d’autres poètes. « Il doit les ramener à tous les principes d’ordre, de morale et d’honneur ». Vocation nationaliste du poète qui est là pour représenter sa nation, qui devra être le témoin de ce qu’a été la société française à l’époque où il a vécu. Idée fondamentale que la littérature représente l’ensemble d’une société. On

initial qu'il simulait, qu'il calquait, qu'il approchait mais qu'il taisait toujours: un mort, un voyou, un auto-portrait; un bouvillon, un faucon niais, un oisillon couvant son nid; Ainsi, parfois, un rond, pas tout à fait dos, finissant par un trait horizontal: on aurait dit un grand G vu dans un miroir. Ou, blanc sur blanc, surgissant d'un brouillard cristallin, l'hautain portrait d'un roi brandissant un harpon. Ou, un court instant, sous trois traits droits l'apparition d'un croquis approximatif

l’infans, c'est-àdire l’enfant privé de discernement, n’encourait aucune responsabilité du fait de ses actes. On considérait en effet que la faute civile comportait, à côté d’un élément matériel, l’acte objectivement illicite, également un élément moral, à savoir l’imputabilité de cet acte à son auteur, laquelle suppose que ce dernier ait été capable de discerner les conséquences de ses actes. Il en allait de même quant à la responsabilité du fait des choses, la garde, condition de cette responsabilité

exploration.!C’est!du!moins!le!sentiment!du!lecteur,!même!si!on!peut!se! demander!ironiquement!en!quoi!consiste!cet!enseignement!:!il!n’est!pas!à!chercher!dans! la!valeur!morale,!beaucoup!de!romans!stigmatisant!le!désenchantement!du!monde!ou!se! résolvant! dans! une! leçon! d’une! éthique! fort! discutable! (fautEil! vendre! son! âme! à! un! Vautrin,! comme! Lucien,! ou! préférer! la! noyade!?! fautEil! «!foutre! le! camp! de! partout!»! comme! Bardamu!?! fautEil! faire! son! gros! brunet! en! habit! à! revers

politique- il s'agissait de traquer les ci-devant puis ceux qui complotaient contre l'Empire - elle s'organise en un corps puissant aux ordres de la Propriété. Balzac n'aurait pas donné de la société de son temps une image fidèle s'il avait oublié Vautrin, et Victor Hugo, de son côté, a imaginé J a vert. Leur modèle a sans doute été Vidocq, l'ancien forçat devenu policier. Mais c'était un policier sans génie parce que sans méthode. Il s'appuyait sur une foule obscure d'indicateurs et comptait plus

décomposer en éléments, et nous voici confrontés à une anatomie et non plus à une physiologie, et, à la limite, à un cadavre. Et pourtant les premières dissections (Léonard de Vinci) furent un voyage initiatique, à la fois scientifique, artistique et moral. La vie n’est jamais uniquement « information », mais « formation de formes » (Canguilhem, « La Connaissance de la vie ») – sauf à prendre ce terme d’information dans le sens le plus actuel des théories de l’information, et alors quelle profusion

croient faire ressortir tous les avantages dont les a doués la nature. Cette attitude, chez Crevel, consistait à se croiser les bras à la Napoléon, en mettant sa tête de trois quarts, et jetant son regard comme le peintre le lui faisait lancer dans son portrait, c’est-à-dire à l’horizon. – Conserver, dit-il avec une fureur bien jouée, conserver sa foi à un libert… – À un mari, monsieur, qui en est digne, reprit Mme Hulot en interrompant Crevel pour ne pas lui laisser prononcer un mot qu’elle ne voulait

croient faire ressortir tous les avantages dont les a doués la nature. Cette attitude, chez Crevel, consistait à se croiser les bras à la Napoléon, en mettant sa tête de trois quarts, et jetant son regard comme le peintre le lui faisait lancer dans son portrait, c’est-à-dire à l’horizon. – Conserver, dit-il avec une fureur bien jouée, conserver sa foi à un libert… – À un mari, monsieur, qui en est digne, reprit Mme Hulot en interrompant Crevel pour ne pas lui laisser prononcer un mot qu’elle ne voulait

deux nouvelles intégrales, « La Parure » de Guy de Maupassant et « Un mariage d’amour » d’Émile Zola. Ces deux œuvres présentent des caractéristiques communes, en particulier concernant la représentation qu’elles proposent de la réalité et la portée morale du récit. Mais leur mode d’écriture et les effets qu’elles ménagent sur le lecteur sont diamétralement opposés : à l’esthétique de la surprise choisie par Maupassant répond la très grande prévisibilité du récit chez Zola. mariage d’amour » est proposée