Portrait Physique De Candide

sentiments) la communauté de la cour (Zumthor 1972). LA NOUVELLE La nouvelle est un récit bref destiné à des lecteurs adultes (par opposition au conte, lequel, quand il est pour des adultes, lui parle comme à un enfant, simplifiant le monde, voir Candide). Elle se distingue du roman par le nombre d'éléments qu'elle met en oeuvre. Elle limite le nombre des personnages, des événements, des données spatio-temporelles. Tous les fils du récit sont noués à un élément central, à un instant privilégié. Le

de la façon la plus radicale sa méthode de création qui consiste à inventer les personnages à partir des situations dramatiques, du contenu de la documentation, d es besoins techniques du récit. Séverine : Elle est au centre du drame. Son portrait physique la présente comme séduisante : « Dans l’éclat de ses vingt-cinq ans, elle semblait grande, mince et très souple, grasse pourtant avec de petits os. Elle n’était point jolie d’abord, la face longue, la bouche forte, éclairée de dents admirables

un changement de registre dans le ton utilisé pour évoquer le personnage. Au XVIIIème siècle, le discours polémique s’indigne des abus inquisitoriaux, les récits insistent sur l’horreur des pratiques… mais, à l’inverse, les fictions de Voltaire ( Candide, Scarmentado ) ou Lesage ( Gil Blas, Estevanille Gonzalès ) raillent l’inquisiteur comme un personnage ridicule ; il est un joyeux hypocrite, un être sans foi qui ne cherche en général qu’à tirer parti de sa fonction pour assouvir ses désirs sexuels

leur représentation ou leur nature même, comme « le chat botté » le renard des fables de La Fontaine, ou encore les géants, les fées et autres lilliputiens. Ces personnages ont des caractéristiques physiques différentes du lecteur mais auxquels il peut tout de même s’identifier en raison des portraits psychologiques peints par l’auteur. L’histoire présentée est également distrayante car elle fait sortir le lecteur de son quotidien, du monde qu’il connaît, en lui proposant un dépaysement temporel

faveur de Charles IX et de la foi catholique. Laissant inachevée son épopée savante de La Franciade (1574), évincé il se retira dans son prieuré de Saint-Cosme où il composa les Amours d'Hélène (1578) puis des sonnets émouvants sur ses souffrances physiques et sa confiance de chrétien devant la mort. Célébré de son vivant et proclamé «prince des poètes», il dut aux critiques de Malherbe de connaître une éclipse de deux siècles; mais les romantiques et Sainte-Beuve lui rendirent justice comme chef d'école

aimait l'exotisme, on venait de redécouvrir les contes de mille et une nuit. Dans conte philosophique : merveilleux, critique sociale, & réflexion philosophique. Le merveilleux : Personnage sont simplifiés : noms portraits, & ont toutes les qualitées et très souvent moral /physique corresponde. ( gentil/beau; méchant/Moche). Les aventures sont très nombreuses & se déroulent dans un cadre spatio-temporelle mal définis. La critique sociale: Les personnages sont souvent des personnages types

qui servent à justifier cette pratique. Le thème de l’esclavage est un thème phare de la réflexion du dix-huitième siècle en tant qu’injustice criante, il trouve donc tout naturellement sa place chez Montesquieu comme plus tard chez Voltaire dans Candide et dans l’Encyclopédie I. Montesquieu, faux porte-parole des esclavagistes Montesquieu, plutôt que de dénoncer la barbarie des esclavagistes, laisse la parole à l’esclavagiste pour mieux montrer l’absurdité de son raisonnement. Le texte dominé

opinions religieuses (Montesquieu, Voltaire) ; - combat contre toute violence inutile : contre tous les procédés qui sont un défi à la raison, et freinent donc le progrès de la civilisation, en particulier contre la guerre et la torture (Voltaire : Candide). Il résulte de ce double combat que l’adversaire des Philosophes est le fanatique, celui qui, par suite d’une confiance aveugle dans ses propres croyances, n’en tolère aucune autre et prétend de la sorte faire embrasser ses propres points de vue

pour le plier au désir, à la volonté de puissance de l’individu, par le biais d’une grille, d’un système. Ce que dénonce Ionesco, c’est l’esprit de système des idéologues, des fanatiques de tout poil, des " raisonneurs " qui raillait Voltaire dans Candide. Dans cette optique, tous les " rhinocéros " partagent la même démarche : Botard se pique d’avoir " un système d’interprétation infaillible " (p.130) et Dudard, au terme de son évolution, affirme que " tout est logique " (p. 194) et rétorque à Bérenger

suggèrent les lettres 3 et 7, adressées par Zachi puis par Fatmé à Usbek : la situation d’énonciation permet aux deux femmes d’exprimer librement leur amour et leurs griefs. Ne vivant que pour plaire à leur maître, elles sont d’abord livrées à un désir physique qui les torture dès lors que leur époux s’est absenté : Zachi évoque ainsi la douleur de parcourir « ces lieux qui, me rappelant sans cesse mes plaisirs passés, irritaient tous les jours mes désirs avec une nouvelle violence » (lettre 3, l. 7-8)