Portrait Physique Du Héros

permet aux élèves de saisir la dimension politique de la pièce. Pour ces rappels socio-historiques, se reporter à la section « L'œuvre dans l'histoire » (livre de l'élève, p. 155-179). On pourra consulter les ouvrages suivants : Paul Bénichou, « Le Héros cornélien », dans Morales du grand siècle, Paris, Gallimard, coll. « Folio essais », 1988 ; Jean Mesnard, La Culture du XVIIe siècle, Paris, PUF, 1992. Les pages synthétiques sur le contexte du Cid proposées par Alain Couprie dans Pierre Corneille

à se jeter dans la bataille de Waterloo4. NB : n'oubliez pas de reprendre la problématique donnée. I. UN ANTI-HÉROS Définition : un anti-héros est un personnage principal qui ne possède pas les caractéristiques habituelles du héros. Il est généralement un être banal, dans un quotidien souvent morne et dans une société où il ne trouve pas forcément sa place. Son apparence physique peut aussi être prise en compte5. 1. L'étranger * le langage « le conseil de ne point parler » + « une petite

sur l’ensemble de son œuvre. « Ce fut comme une apparition » : par cette phrase devenue célèbre, l’auteur de L’éducation sentimentale inaugure, au début du roman paru en 1869, la rencontre entre Frédéric Moreau et l’épouse du sieur Arnoux. Le jeune héros, âgé de dix-huit ans, s’est embarqué, à Paris, sur le navire la Ville-de-Montereau, afin de retourner à Nogent-sur-Seine, son baccalauréat en poche, pour y attendre le début de se études de droit. Ce récit d’une rencontre amoureuse offre à Flaubert

premier initiateur du personnage principale. Finalement il a une complicité entre le lecteur et le personnage le temps de l’intrigue. II. Le portrait d’un homme a) Un comportement intéressant Le narrateur est omniscient et il connaît le nom du personnage : Georges Duroy. Description physique : « jolie garçon », quelques indications sur ce physique : allure militaire, il a donc de la prestance, on apprend que c’est un ancien sous-officier « par pose d’ancien sous-officier » « il cambra la

Français → Texte 1 : La princesse de Cléves (Madame de la Fayette) Probléme : Comment est représenté le sentiment amoureux ? I- Le portrait d'un homme amoureux A)Une scène dramatisé B)Un corps amoureux C)Un cœur amoureux II-Une femme amoureuse A)Un corps amoureux B) Un cœur amoureux C)Des objets révélateurs Présence de discours direct (« il dit...), Indirect libre et narrativisé (résumé au début) il vit, il voit (interne) → ligne 1 à 21 Focalisation 0 → ligne 22 à 32 interne

séduisant, puis finira par la quitter. Quel type de personnages sont-ils ? -Le personnage de Charles est peut-être d'une exécution plus étonnante encore. Il faut être du métier pour savoir quelle difficulté il y a à camper debout, en pleine lumière, un héros imbécile. La nullité, par elle-même, reste grise, neutre, sans accent aucun. Or, ce pauvre homme, Charles, a un relief incroyable. Il emplit le livre de sa médiocrité ; on le voit à chaque page pauvre médecin, pauvre mari, pauvre et malencontreux en

situé au début du chapitre un, c’est l’incipit du roman qui cherche à informer le lecteur, capter son attention et annoncer la suite. Nous découvrons ici le héros marchant dans les rues de Paris. En quoi est-ce un incipit réaliste ? Tout d’abord nous verrons en quoi cet incipit est réaliste. Nous analyserons de plus quelle image du héros nous est donnée dans ce passage. Premièrement, cet incipit est réaliste : tout est fait pour donner au lecteur l’illusion de la réalité dans la fiction.

distingue, par exemple, de la description réaliste (qui ne dédaigne pas les termes techniques) et celle du Nouveau Roman (qui prend parfois l’aspect d’un compte rendu). * Le personnage comme signe . L’ « être » du personnage : nom et portrait * Le nom : L’être du personnage dépend d’abord du nom propre qui, suggérant une individualité, est l’un des instruments les plus efficaces de l’effet de réel. Les personnages doivent d’abord leur densité référentielle à ces noms complets, tels

sur le portrait de l’esclave. Il y a un dialogue entre Candide et l’esclave qui va faire apparaitre le point de Candide sur l’esclave et le point de vue de l’esclave sur lui-même mais aussi le point de vue de la mère sur l’esclave. Le portrait de l’esclave passe d’abord par une vision d’ensemble, ensuite le portrait ce précise, il y a des éléments physiques (il manquait la main gauche et la jambe droite) et la description des vêtements (n’ayant plus que la moitié de son habit). Ce portrait se veut

penser aux techniques cinématographiques, en effet, la narration est centrée sur Duroy, en un plan d'ensemble, puis rapproché ( on suit l'avancée de Duroy dans le nuit parisienne qui se fraie un chemin à travers la foule) puis en un gros plan (portrait physique minutieux de Duroy « grand, bien fait, blond... » . L'œil du, lecteur est donc guidé, orienté par le narrateur. Ce dernier dévoile également l'identité de son personnage (Georges Duroy : le lecteur st intrigué car ce nom ne correspond pas à son