Portrait Physique Vautrin

romantique s’oppose au classicisme. Ils n’aiment pas la contrainte du classique. Victor Hugo est capable d’introduire des dislocations dans le vers classique en le gardant quand même. La métaphysique chez Victor Hugo: tout ce qui dépasse la matière physique. Il a une religiosité hétérodoxe. Il était un homme sérieux mais il croyait au « table tournante », à l’exotérisme. Par rapport à la transcendance, il croyait à la réincarnation. Il a donc, pour lui, une manière de progresser qui est celle de

d’ailleurs, car les lecteurs de l’époque ont opéré le rapprochement à travers la transpisition Antoine Berthet- Julien Sorel, « vu que Julien est un coquin est que c’est mon portrait on se brouille avec moi », a écrit Beyle Vie de Henry Brulard. [1] Au héros principal, Stendhal va jusqu’à donner certains de ses traits physiques. Car Julien ressemble vaguement à Antoine Berthet tel que nous l’ont dépeint les jurés du procès, mais il ressemble encore plus à Stendhal, et même à Stendhal enfant,

LE PERSONNAGE La désignation du personnage L’auteur apporte en général plusieurs informations qui constituent une carte d’identité du personnage : il est doté d’un état civil (nom, prénom, âge…). • L’auteur dresse généralement un portrait physique, moral, psychologique qui donne des indications précieuses pour la suite de l’action. Madame Grandet était une femme sèche et maigre, jaune comme un coing, gauche, lente ; une de ces femmes qui semblent être faites pour être tyrannisées ;

| |3 | |Identifier les éléments du portrait |Maîtriser l’utilisation des adjectifs |Maîtriser le champ lexical de la |Dresser un portrait | |p. | |Repérer l'organisation de la description d'un personnage |qualificatifs |description physique | | | |

texte sera adressé | | |au courrier des lecteurs du journal. | |Poète voyageur, poète voyant (STG – sept 2004) |Question : Précisez quels portraits de nomades sont ici proposés. Dites s’ils | |- Baudelaire, « Bohémiens en voyage », Les Fleurs du |vous semblent réalistes ou non et indiquez pourquoi. | |Mal |Commentaire :

en particulier la caractérisation à l’aide des adjectifs qualificatifs. Quant à l’objectif formatif, on aurait pu aussi prévoir une question sur les aspects des personnages qui sont décrits ici, pour montrer que le portrait des personnages comporte des touches ayant trait au physique et des touches ayant trait au moral. On relèvera que l’objectif culturel est complètement ignoré ici alors qu’il aurait été facile de demander aux élèves de procéder à une comparaison entre la société décrite dans

en travaillant comme clerc dans deux études parisiennes (Guillonnet-Merville) qu’il découvre l’univers de la « chicane »1. Il ne se trouvait pas à l’aise dans ce monde, mais ce milieu a été un excellent terrain d’observation et son expérience Portrait de Honoré de Balzac, 1842. transparaît dans plusieurs de ses romans, dont © akg-images. Le Colonel Chabert, qui débute dans une étude d’avoué. Le nom de Merville fait, d’ailleurs, fortement penser à celui de Derville. En connaisseur, il utilise

(56). En le voyant, la baronne Adeline Hulot demande à sa fille Hortense d’aller dans le jardin avec Elisabeth Fischer, dite Lisbeth ou Cousine Bette, une vieille fille sèche qui paraît plus âgée que la baronne, quoiqu’elle ait cinq ans de moins (portrait) (57). Lisbeth doit alors chez M. Crevel le lendemain. Adeline Hulot conduit M. Crevel dans un salon en s’assurant que la porte du boudoir et la fenêtre du grand salon soient bien fermées (58). Pendant ce temps, le garde national observe l’ameublement

en travaillant comme clerc dans deux études parisiennes (Guillonnet-Merville) qu’il découvre l’univers de la « chicane »1. Il ne se trouvait pas à l’aise dans ce monde, mais ce milieu a été un excellent terrain d’observation et son expérience Portrait de Honoré de Balzac, 1842. transparaît dans plusieurs de ses romans, dont © akg-images. Le Colonel Chabert, qui débute dans une étude d’avoué. Le nom de Merville fait, d’ailleurs, fortement penser à celui de Derville. En connaisseur, il utilise

d’originalité, celle-ci ne concerne nullement les éléments comparés mais se trouve plutôt du côté des comparants. Les premiers relèvent en effet des sources pathétiques les plus banales : la souffrance physique ou morale, la peur, la méchanceté, parfois des événements surnaturels, certains éléments de portraits mais aussi grandeur d’âme et esprit de sacrifice. Ces topoï seraient donc de peu d’intérêt s’ils ne se trouvaient puissamment réactivés par les comparants qui les accompagnent et qui participent