Portrait Rastignac Dans Le Père Goriot

les pays exotiques ont comme contrepartie la description désolante de l’ennui d’Emma qui ressent le décalage existant entre son état social et celui, affectif - de ses rêves. Les lieux où Flaubert place l’existence d’Emma: le couvent, la ferme de son père, Tostes, Yonville, et même la salle de l’Opéra et la chambre de l’hôtel de Rouen, sont des espaces discontinus, limités, clos sur eux-mêmes, des espaces qui donnent toujours la sensation de prison. De cette manière, l’horizon fermé, l’immobilité et

| | | |1833 : Eugénie Grandet, Balzac | | | | | | |1834 : Le Père Goriot, Balzac | | | | | | |1834 : On ne badine pas avec l’amour, Musset | | | |

mantille afin de montrer ses épaules », puisqu'il ramasse la « fleur de cassie qu'elle avait à la bouche, [lui] lança, d'un mouvement de pouce, juste entre les deux yeux ». Les jeunes et beaux héros masculins ambitieux des romans de formation, comme le Rastignac de La Comédie humaine de Balzac, font également rêver les lecteurs. De même que ceux de Stendhal : Fabrice Del Dongo, héros de La Chartreuse de Parme, ou Julien Sorel, héros du roman Le Rouge et le Noir ; ce dernier séduit aussi bien la vertueuse

découverte d’un jeune homme, fils d’artisan. A travers son portrait ambivalent nous constatons qu’il a l’impression d’être mal né. Il a peur de son père, violent, auquel il ne tient pas tête. A fil de notre lecture, nous avons pu observé que ce rejet, cette humiliation de J face à sa famille et ses frères filent le texte. Cette marginalité entre J et sa famille se ressent ds la lecture. Les frères ne sont que très peu évoqués. Le pere , lui n’apparait que qq fois ds le roman de près de 600 pages

mantille afin de montrer ses épaules », puisqu'il ramasse la « fleur de cassie qu'elle avait à la bouche, [lui] lança, d'un mouvement de pouce, juste entre les deux yeux ». Les jeunes et beaux héros masculins ambitieux des romans de formation, comme le Rastignac de La Comédie humaine de Balzac, font également rêver les lecteurs. De même que ceux de Stendhal : Fabrice Del Dongo, héros de La Chartreuse de Parme, ou Julien Sorel, héros du roman Le Rouge et le Noir ; ce dernier séduit aussi bien la vertueuse

l'un des ses personnages est bien Balzac. Grâce à son ensemble romanesque de '' La Comédie Humaine '' très riche, qui regroupe environ deux mille personnages, tels que Eugène de Rastignac, un arriviste, suscitant du dégoût chez le lecteur et dessinant un genre de personnes existant dans le monde réel ou bien le Père Goriot, qui lui nous fait pitié à cause de sa fin de vie peu glorieuse causée par ses deux filles. Chaque être de papier dessine une réalité, une personne dans le monde, mais il ne faut

passionne pour la philosophie et les lettres. C'est pourquoi il ne fit pas, contrairement aux souhaits de ses parents, le métier de notaire.   En tout, il écrivit 91 romans et créa plus de 2000 personnages dont les emblématiques Eugène de Rastignac, le Père Goriot, César Birotteau... Ses ouvrages embrassent de nombreux genres comme le théâtre (Mercadet Le Faiseur), le fantastique (Peau De Chagrin 1831, Séraphîta 1834), romantique (Le Lys dans la vallée 1836) ou réaliste. Il serait réducteur de le considérer

Bibliophiles de l'Originale, 1965. — Balzac et le mal du siècle, 2 vol. (811 p. et 1990 p.), Gallimard, 1970, (thèse). — Mythes balzaciens, 359 p., A. Colin, 1971. — Balzac, une mythologie réaliste, coll. « Thèmes et textes », Larousse, 1971. — Le Père Goriot de Balzac, ibid., 1972. — Le Monde de Balzac, 604 p., Arthaud, 1973 (Prix de la Critique 1973). — René, de Chateaubriand, coll. « Thèmes et textes », Larousse, 1973. — De nombreux articles : on en trouvera une liste à la fin du 2* volume de

laquelle il tente d’offrir la vision la plus complète, détaillée et scientifique de la réalité. Grace à la reprise du personnage d’Eugene de Rastignac dans différents romans de l’œuvre, le lecteur acquiert une compréhension complète de sa personne : en effet, nous sommes capables de retracer son chemin depuis le jeune garçon dépaysé et naïf qu’il était dans le Père Goriot et d’ainsi comprendre l’évolution psychologique et morale du personnage. Le personnage a pris une telle importance dans la littérature

le « vrai » romancier : « il crée des personnages »... Pour justifier le bien-fondé de ce point de vue, on utilise le raisonnement habituel : Balzac nous a laissé le Père Goriot, Dostoïesvski a donné le jour aux Karamazov, écrire des romans ne peut plus donc être que cela : ajouter quelques figures modernes à la galerie de portraits que constitue notre histoire littéraire. » Alain Robbe-Grillet Problématique : le personnage de roman est à la fois le reflet d’une certain esthétique littéraire (historique