Portrait Satirique La Bruyère

Texte 3 : La Bruyère, Les Caractères , « Irène » , « De l’homme » , lib XI, 35 Intro : (biographie). Le fragment Irène (livre XI), dresse un portrait hypocondriaque sous la forme d’un récit fictif et de dialogue dont les contemporains comprennent rapidement que c’est le portrait de Mme de Montespan (maîtresse de Louis XIV pendant 14 ans). Toujours préoccupé de sa santé tout le temps, elle craint la mort comme la peste. Comment La Bruyère ridiculise-t-il les

Mouvement 3 : ligne 10 à 23, enjeu : hypocrite opportunisteIntroduction : reprendre intro Arrias, le portrait de Panphille se trouve dans le livre XI « des Grands » en critiquant l’aristocratie. Il cherche à se faire aimer uniquement par intérêt personnel. Il n’est pas altruiste, il est guidé que par l’amour propre (vanité et orgueil). Enjeu : En quoi le portrait de Panphille, courtisan hypocrite et vaniteux, permet-il de critiquer la médiocrité d’une aristocratie qui se croit grande

De la société et de la conversationTexte n°1 La Bruyère est un moraliste français du 17ème siècle, Il écrit Les Caractères en 1668, et cet œuvre sera ensuite enrichit au fil des années. Dans cet ouvrage il s’inspire des caractères d’un auteur de l’antiquité Grec nommé Théophraste et brosse des portraits brefs et vivants pour plaire et instruire, « Placere docere » en latin, à la manières des auteurs classiques comme par exemples La Fontaine et Molière. L’extrait

L.A. n°2. « Irène » Un portrait fait par un Ancien mise en scène de deux personnages tirés d’une Grèce de convention : o Irène : - étymologiquement, eirênê signifie la « paix » (antiphrase, cette femme étant au contraire inquiète) - nom d’une ancienne impératrice byzantine, usurpatrice quoique sainte (élément qui a pu aider les contemporains à reconnaître dans ce personnage une clef pour Mme de Montespan, maîtresse officielle du roi. o Esculape : - dieu de la médecine : « le dieu » répété

Le texte "De la Société" IX, Les Caractères (1688) La Bruyère Arrias a tout lu, a tout vu, il veut le persuader ainsi; c'est un homme universel, et il se donne pour tel : Il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose. On parle, à la table d'un grand, d'une cour du Nord : il prend la parole, et l'ôte à ceux qui allaient dire ce qu'ils en savent ; il s'oriente dans cette région lointaine comme s'il en était originaire ; il discourt des mœurs de cette cour, des femmes

Les Caractères est une œuvre publiée en 1688. L'auteur est Jean de la Bruyère (né en 1645, mort en1696), dont c'est l'unique œuvre, à laquelle il a consacré toute sa vie. Le passage se situe dans le livre 5, dont le titre est "De la société et de la conversation". Il traite donc des relations humaines.Le XVIIe siècle est celui du classicisme : de la mesure, de l'ordre, de l'idéal de l'honnête homme (mesuré, poli, savant et non pédant, social et indépendant, qui s'adapte). Louis XIV est le roi du

ARRIAS COMMENTAIRE Arrias, est un texte écrit par La Bruyère en 1688. Ce texte vient des Caractères. C'est un portrait satirique. La Bruyère était un grand auteur du XVIIème siècle, un moraliste. L'histoire s'ouvre sur un portrait en action d'Arrias. On apprend qu'il se donne pour homme universel, et prétend avoir tout lu et tout vu. On apprend aussi, que c'est un menteur, et qu'il aime avoir la parole. Vers la fin du texte, un homme contredit Arrias. Il réplique alors que ce qu'il dit

Introduction : [amorce :] Comptant non moins de neuf éditions entre 1688 et 1696, Le livre des Caractères de La Bruyère est un jalon essentiel de l’histoire de la littérature du XVIIe siècle. Dans cette œuvre empreinte du classicisme en vogue sous le règne de Louis XIV, le moraliste dresse avec acuité le portrait de la société de son époque, dont il dénonce avec ironie les travers. La remarque dont nous allons proposer l’explication est la 32ème du livre VIII

GNATHON I. Un être répugnant 1) Un goinfre Le portrait de Gnathon est un portrait en actes. La Bruyère présente son personnage dans différentes situations de la vie courante et accorde en particulier une grande attention au comportement de son personnage à table. En effet, sa manière de manger occupe plus de la moitié du texte et Gnathon apparaît d'emblée comme un être répugnant et goinfre. Il semble affamé et se remplit de nourriture sans arrêt et presque sans discernement, comme le soulignent

6 du livre V des Caractères ou mœurs de notre siècle publiés par La Bruyère en 1688 rend compte d’un vice à la mode. Certains se plaisent, par prétention, à pousser les subtilités du langage à un tel degré de raffinement qu’ils en deviennent parfaitement incompréhensibles. Le moraliste développe dans la remarque 7, cette idée en créant le portrait d’Acis. Nous nous demanderons en quoi le moraliste brosse un portrait satirique des précieux. Le texte peut se diviser en 3 parties, d’abord un dialogue