Portrait Sur Mme Vauquer Et La Pension

dépeindre la réalité du quotidien telle qu’elle est, sans idéalisation. Le Père Goriot est un roman réaliste publié en 1835. L’extrait que nous allons étudier se trouve au début de l’œuvre, il s’agit d’une description de l'un des membres de la pension de Mme Vauquer ; Vautrin. Nous nous demanderons comment nous est présenté ce personnage et comment l’auteur parvient à capter notre attention. Dans un premier temps, nous verrons que c’est un homme plutôt remarquable et aimable, qui inspire la confiance

Balzac – Le pere goriot Paris, automne 1819. Dans une pension miteuse de la rue Neuve-Sainte Geneviève, la maison Vauquer (du nom de sa tenancière), se côtoient des pensionnaires et des habitués du quartier qui ne viennent y prendre que le dîner . Ils ont pour nom Mlle Michonneau, Victorine Taillefer, Madame Couture, Monsieur Poiret, Bianchon, Vautrin, Eugène de Rastignac et le père Goriot. Quelques personnages émergent de ce groupe de pensionnaires falots : Vautrin, mystérieux pensionnaire d'une

Tournefort) où se situe la pension Vauquer. Mais c’est un quartier désert, morne et misérable ; et en fait de couleurs locales, ce sont les « tons jaunes », les « teintes sévères » et les « couleurs brunes » qui dominent. Parcourir les rues sombres et serrées entre le Quartier Latin et le Faubourg Saint-Marceau, c’est un peu comme descendre aux Catacombes. Par contraste, la richesse des beaux quartiers forme une antithèse vigoureuse avec l’univers sordide de la pension Vauquer. Mais dans ce Paris de

mais reste attaché à son voisin de la pension Vauquer, le père Goriot, vieillard malheureux abandonné de ses filles . Vautrin, forçat évadé, Marsay, politicien ambitieux, et Rubempré, écrivain talentueux, sont animés du même désir de pouvoir. Ils apprennent, chacun à leur manière, les complicités et les alliances indispensables dans une société gouvernée par les intérêts. Seules figures du désintéressement : Le père Goriot, vaincu par son amour paternel, et Mme de bauséant, abandonnée du Tout Paris

bourgeoisie. Très tôt il fut placé en pension, et l'indifférence de ses parents à son égard l'a beaucoup marqué. Il est pensionnaire au collège de Vendôme jusqu'en 1813. Puis il suit son père à Paris, et étudie le droit sans enthousiasme. Il s’intéresse bien davantage aux lettres, et affirme une vocation littéraire. Il écrit une tragédie en 1821 et des romans mineurs sous divers pseudonymes, qui sont mal accueillis. Il reçoit le soutien de femmes diverses : Mme de Berny qui l'encourage et le finance

Latin Angoulême Houmeau/Bas Angoulême Mais aussi les petits détails: Par exemple, la présence de vitres à guillotines dans La maison du chat qui Pelotte (il aurait pu se contenter de parler de vitres tout court), la façon de dire "tilleul" de Mme Vauquer... De plus il parle de choses qu'il connaît, comme du milieu de l'imprimerie (il a été imprimeur), il en parle avec précision (donner des exemples). De plus, observation des choses secrètes: "Il ne fallait pas un médiocre coup d'œil pour aller

DISSERTATION Balzac dans le roman « Le père Goriot », alors qu’il décrit le personnage de Mme de Vauquer et la pension qu’elle dirige écrit : « Toute sa personne explique la pension, comme la pension explique sa personne ». Vous direz comment la description contribue à la construction des personnages et de l’univers romanesque. INTRODUCTION : « Pour celui qui sait observer, chaque homme porte sur sa face la description de son corps et de son âme ». Cette phrase de Alexis Carelle nous prouve

(Lettres à l’Etrangère). En 1834, il publie « Le père Goriot ». Il écrira aussi une trentaine de contes et cinq pièces de théâtre. En 1840, il sort quatre-vingt-quinze romans rangés sous un même titre : « La comédie Humaine ». En 1843, Balzac rencontre Mme Hanska à Saint- Petersbourg et, tous deux, font de nombreux voyages : Balzac écrit moins de livres qu’avant (et pendant un de leurs voyages, il tombe malade en Ukraine). En 1850, Monsieur Honoré de Balzac épouse Madame Eve Hanska. Malheureusement pour

Cette histoire est datée en automne 1819 à Paris. Les personnages de ce roman sont très cosmopolites. Ils viennent de partout et de presque toutes les couches sociales, en plus que toutes les ambitions s’y expriment. Dans la pension de cette douteuse tenancière qu’est Madame Vauquer, se côtoient des pensionnaires et des habitués du quartier qui ne viennent y prendre que le dîner. L’étude des personnages dans Le Père Goriot doit permettre donc de comprendre non seulement l’œuvre mais aussi les mentalités

narratif en prose appartenant à la fiction. L’intérêt du roman réside principalement dans la narration d’aventures, l’étude de mœurs ou de caractères, l’analyse de sentiments ou de passions. Il n’est donc pas surprenant de retrouvé dans le roman le portrait d’un protagoniste important de par sa participation à l’évolution de l’intrigue, ou encore la description d’un lieu stratégique autour duquel se déroulera des scènes importantes du récit. Par ailleurs, le roman est une œuvre d’imagination dans laquelle