Potestas

doit y avoir dans le corps social qu'un seul centre de décision. Ainsi, on voit qualifier d'absolu le pouvoir de celui qui est « délié », détaché de tous liens, celui qui ne connaît pas de limite externe à son pouvoir, celui qui jouit de la summa potestas, que l’on pourrait traduire par « pleine souveraineté ». Par extension, on a qualifie d’« absolutistes » les régimes politiques autoritaires. Jacques Ellul révèle quatre caractéristiques communes au concept d'absolutisme[3]: * « le pouvoir

encore la religion romaine ou même l’architecture romaine. A l’origine, Rome est une petite cité du Latium, qui est la région qui entoure Rome. La puissance de cette petite cité tient à sa conception du pouvoir et la religion. Notons, que le pouvoir (Potestas) se définit comme la puissance que détient une personne et qui lui permet d’agir et contraindre quelqu’un. • Histoire Romaine L’histoire Romaine s’étend du VIIIème avant J-C, jusqu’au Vème après J-C. Elle peut se diviser en 3 grandes périodes. •

juris) il détient la patria potestas qui dure jusqu'à la mort de son titulaire. Les autres individus sont soumis à son pouvoir absolu ils sont alors alieni juris c'est à dire qu'ils vivent sous le droit d'un autre. Les alieni juris diffère des esclaves puisque ce sont des citoyens au terme de l'évolution du droit romain les inégalités sur le plan familiale sont considérablement adoucies grâce à la reconnaissance de certain droit à l'alieni juris Toutefois la patria potestas subsistera jusqu'à la fin

pour un signe d'élection. Le plus fort ne serait tel que parce que Dieu l'a voulu. Ainsi la volonté de Dieu viendrait justifier le pouvoir établi. L'argument, c'est l'idée que toute puissance vient de Dieu. Elle est tirée des Ecritures ("Non est potesta nisi a Deo", St Paul). Elle sert d'argument aux partisans de la monarchie de droit divin comme Bossuet. Toute puissance est légitime parce qu'elle est voulue par Dieu. A ce compte, on peut justifier tout ce qui existe, donc n'importe quoi, y compris

ce qui peut se produire quid nequeat, et ce qui ne le peut pas, denique quanam ratione enfin pour quelle raison potestas finita sit le pouvoir a été défini cuique atque pour chaque chose alte terminus haerens soumis à une

pl. 17 suicide. [ 13 ALBANESE (Bernardo), Le persone nel diritto romano privato, Palermo, 1979. 01R statut juridique. [ 14 ALBANESE (Bernardo), « Vitae necisque potestas paterna e lex Iulia de adulteriis », in Studi G. Musotto. II. II circolo giuridico L. Sampolo 43, 1980, p. 5-38. 01 R adultère, lex Iulia, patria potestas. [15 ALBERTARIO (Emilio), « Subtilitas legum e moderamen naturalis juris nel diritto dotale romano giustinianeo », Studi di Diritto Romano I, Giuffrè, 1933. 01R,

permet d’obtenir l’obéissance sans recours à la menace ou à la contrainte. Elle produit les effets de la force tout en étant le contraire même de la force. Le mot « autorité » vient également du mot potestas qui suppose une forme de statut, de grade…Le professeur est investi d’une potestas c’est-à-dire d’un pouvoir légalement reconnu pour exercer sa fonction. Ces deux formes d’autorité ne s’impliquent pas nécessairement. On peut avoir de l’influence sans avoir un statut ou une fonction

pape : « Qui mérite le plus de régner, celui qui a le nom de roi ou celui qui a le pouvoir d’un roi ? ». Celui qui a la puissance seul c'est-à-dire la « potestas » mérite d’être roi répondit le pape.] Il vaut mieux appeler roi, celui qui détient la puissance royale. Par ce biais, le pape légitime le coup d'état de Pépin, l'exercice de la potestas = du pouvoir royal. ==> Pépin Le Bref parvient alors obtenir sa légitimité d'exercice. La légitimité d'origine : Clovis est le premier

volonté prédomine sur toutes les volontés des individus ou des groupes, celles-ci ne possédant qu’une puissance inférieur à la sienne. - Souveraineté est la puissance étatique la plus haute des puissances existant à l’intérieur de l’Etat, « summa potesta » - Il est maitre de son organisation et de ses décisions. B. La souveraineté externe. - L’Etat a des effets sur les rapports internationaux des Etats, exclus la dépendance avec des Etats étrangers. - L’Etat a une puissance suprême car

suprématie du sacerdoce pontifical A) L’affirmation de la suprématie : Les dictatus papae B) Le combat pour la suprématie V) La doctrine de la théocratie pontificale A) La dévalorisation du sacre royal B) L’opposition entre auctoritas et potestas C) La pénétration de la théorie dans les mentalités Section 2: Les relations entre la papauté et les rois I) Le règne de Philippe Ier : accords et désaccords. (1060-1108) II) Louis VI (1108-1137) : A) Le roi protecteur B)