Potestas

 les plus importants.  Tout  comme  les  Romains  sont  fondamentalement  tournés  vers  le  passé,  l’auctoritas  prend  source  dans le passé à la différence de la potestas qui s’exerce dans le présent. Il s’agit de se pencher sur la  célèbre  formule  « Senatus  Populusque  Romanus »  (SPQR)  dont  la  forme  développée  est  « Cum  potestas in populo, auctoritas in senatu sit » (« tandis que le pouvoir réside dans le peuple,  l’autorité  appartient  au  Sénat »).  L’institutionnalisation  de  la  fondation 

de l’imperium -Tous exercent la potestas : puissance, pouvoir, de contraindre -Une autorité reconnue par le droit a une personne sur une autre personne ou sur ces biens. Potestas a la fois en droit public et en droit privé (le père de famille exerce une puissance sur son épouse et ses enfants) Potesta pouvoir d’éditer des mesures obligatoires pour tous et c’est exercé un pouvoir de contrainte pour les faire respecter mais dans l’exercice de sa potestas chaque magistrats reste soumis a l’auctoritas

la formule d’une action (actio*), qui donne au juge le pouvoir d’attribuer la propriété (dominium*) de la chose à l’une des parties (pars*) au procès. 6 Adoptio (adoption) Procédure permettant de transférer la puissance paternelle (patria potestas*) sur un alieni iuris* du père de famille (pater familias*) au père adoptif. Advocatus (celui qui est appelé auprès de, avocat) Affectio maritalis (affection, fidélité maritale) Volonté commune et durable de vivre comme mari et femme pour créer l’union

réinterprétation du droit latin, cette émergence annonce en fait les logiques étatiques modernes1. Il ne recouvre en effet aucune notion de la législation romaine : ni l'imperium, qui désigne une simple « puissance de commandement militaire »1, ni la summa potestas, qui se rapporte à un « pouvoir de vie et de mort »1 ne synthétisent ce vaste ensemble conceptuel. Cette absence de précédent notionnel est d'ailleurs mise en évidence par Jean Bodin : « Il est ici besoin de former la définition de la souveraineté

positif moderne, on distinguait le pater qui avait une autorité sur sa famille par le sang et, parfois, par alliance, ainsi que sur ses esclaves, ses serviteurs, ses animaux, ses biens… du génitor, le géniteur. Le pater était investi de la patricia potestas qui lui conférait autorité et droit de vie et de mort sur sa gente et du dominium  qui lui accordait un pouvoir de même nature sur son patrimoine mobilier et immobilier. Dans les deux cas, l'autorité découle de la… propriété et du doit d'usus et

exprimé cette valeur. On remarque que le barbare souhaite recevoir ces parents lors du «jour du soleil arrive » et il a besoin d’un serviteur compétent car à travers le savoir faire de l’esclave ou serviteur, il peut montrer toute « la splendeur de sa potestas ». 1.2/ Le document 2 est un extrait du roman L’assommoir d’Emile Zola publié en 1877 et réédité par la maison d’édition Folio Gallimard en 1978. Il est de type descriptif. Il s’agit ici du milieu populaire, au sein vu monde ouvrier. Dans ce

de mettre en place une protection plus effective des enfants maltraités. Cette loi, en effet, loin d’être anodine, a définitivement modifié la conception que l’on avait jusqu’alors de la puissance paternelle. La puissance paternelle, ou patria potestas, existe depuis les prémices de la civilisation romaine. Celle-ci confère au père tout pouvoir sur ses enfants, jusqu’à celui de vie et de mort. L’enfant ne pouvait se marier sans le consentement de son père, ni disposer de ses biens, et ce jusqu’à

ecfringere ut arta naturae primus claustra portarumb cupiret. Ergo vivida vis animi pervicit et extra processit longe flammantia moenia mundi, atque omne immensum peragravit mente animoque, unde refert nobis victor quid possit oriri, quid nequeat, finita potestas denique cuique quanam sit ratione atque alte terminus haerens. Quare religio pedibus subjecta vicissim obteritur, nos exaequat victoria caelo. Alors que, devant ses yeux, la vie humaine gisait lamentablement sur terre ecrasée sous le poids de

| | |armée / citoyens-soldats |imperium | | | |tributum |potestas | | | |conubium |faisceaux | | |

valeur consécutive prolonge le registre didactique des v. 14 à 16 où sont condensés les principes mêmes de la physique épicurienne (exclusion de toute intervention surnaturelle dans l'économie du monde au profit d'un déterminisme naturel : finita potestas) ; parallèlement, le lexique du terrassement et de la victoire (subjecta, obteritur, Victoria) renoue avec le registre épique des vers 11 à 13. Le nouvel état de l'humanité est ainsi présenté comme l'aboutissement de l'aventure héroïque d'Épicure