Potestas

le pape. La lutte contre l’empereur : Cette lutte vient des prétentions de l’empereur du saint empire romano germanique, il se prétend détenteur du pouvoir royal. L’empereur revendique l’Auctoritas qui est le pouvoir de l’empereur et aussi la Potestas qui est pour les rois. Ce sont des théories qui ne plaisent pas au roi de France. Le refus du roi de France Philippe le Bel en ce qui concerne l’enseignement du droit romain. Deux adages qui incarne le refus du roi de France « Le roi ne

complectens, rectorque universi Deus, in exteriora quidem tendit, sed tamen in totum undique in se redit. Idem nostra mens faciat : quum secuta sensus suos, per illos se ad externa porrexerit, et illorum et sui potens sit. Hoc modo una efficietur vis ac potestas, concors sibi : et ratio illa certa nascetur, non dissidens nec hæsitans in opinionibus comprehensionibusque, nec in sua persuasione. Quæ quum se disposuit, et partibus suis consensit, et (ut ita dicam) concinuit, summum bonum tetigit. Nihil enim

de la géopolitique occidentale, transformation de la royauté Selon les Annales royales (1ère rédaction en 789), « (le pape) Zacharie fit dire à Pépin qu ’il valait mieux appeler roi celui qui avait la potestas que celui qui restait sans potestas ; pour ne pas perturber l’ ordo , il avait ordonné que l’on fit roi Pépin par l’auctoritas apostolique ». = un changement de dynastie avec l’accord de l’évêque

constitutionnel positif contemporain qui est le droit de la Ve république. Titre 1er : LES FONDEMENTS THÉORIQUES Le pouvoir politique est indissolublement lié à toute forme de société humaine. Ce que l'on exprime sous la forme : Ubi societas, ibi potestas. C'est dans le cadre étatique qu'est élaboré la constitution par le souverain. Chapitre 1 : Le cadre étatique Aujourd'hui forme universelle du pouvoir politique, l'état n'appartient pourtant pas aux catégories absolues universelles, éternelles

POUVOIR (d'un groupe) : c'est la capacité de l'homme d'agir de façon concertée, tant que le peuple n'est pas divisé (potestas in populo) et à travers ses représentants élus dans le cas d'une démocratie constitutionnelle. PUISSANCE (d'une personne) : c'est l'ensemble des leviers d'action que peut détenir cette personne pour avoir de l'influence sur la société (le travail, la célébrité, la richesse, la compétence, les relations, le génie, etc..) La puissance individuelle sera toujours confrontée

territoire. Le terme de Princeps set de désigner le premier magistrat de la république dans l’ordre romain. Les romains avait inventé trois classifications, un appelé l’imperium, le second la potestas et l’auctoritas. L’imperium désigné chez les romains un pouvoir absolu, sans recours possible. La potestas désigné un pouvoir légalement reconnue et susceptible de recours et qui n’était pas reconnu par la lois mais reconnu socialement ou politiquement.Aux origines de l’alliance du trône et de l’hôtel :

la question de l'origine et des formes du pouvoir. En se prononçant clairement en faveur de l'institution monarchique, il rappelle que si le pouvoir vient bien de Dieu en son essence, son exercice est conditionné par l'assentiment du peuple: "Omni potestas a Deo sed per populum". John Locke (1632-1704) Médecin et philosophe, Locke voit, tel Hobbes, l'état social comme la réalisation d'un pacte entre les individus, mais s'en éloigne par sa définition de l'étende nature et l'étendue des droits confiés

donc attribué aux personnes en fonction de leur rôle social (persona) et de l’action qu’elles ont dans l’ordre naturel. Le droit est attribué en fonction du mérite. Dans le droit romain il y a une distinction entre Sui Juris (celui qui exerce la potestas (puissance)) et Alieni Juris (celui qui vit sous la puissance d’un autre, celui qui est dépendant). C’est le rôle que l’on joue (persona) qui fait la distinction entre Alieni Juris et Sui Juris. -Comment répartit-on les droit ? L’élément central

pharaonique le pharaon était considéré à l’image de Dieu. Dans la Chine traditionnelle l’empereur était appelé le fils du ciel. Dans cette lignée les théocrates chrétiens ont justifié le pouvoir et la monarchie par expression de St Augustin « omnis potestas a deo » le roi, le monarque était considéré comme le souverain au sens où sa personne était considérée comme sacrée, elle se confondait avec l’Etat. C’est soit par des réformes comme en Angleterre soit par des révolutions comme en France que l’on

de réglementer l’ordre social dont il détermine le contenu. La population est alors soumise à une force supérieure, à une puissance souveraine. La souveraineté peut se définir tout d’abord comme étant le caractère suprême d’une puissance (suma potestas) qui n’est soumise à aucune autre. Ainsi, si l’Etat est souverain, cela signifie que son autorité est placée comme supérieure à toute entité interne et n’est soumise à aucune entité externe (un autre Etat par exemple). En second lieu, la souveraineté