Potestas

conservant leur apport propre. A Kantorowicz, il faut concéder l’existence d’un mouvement multiséculaire d’élaboration d’un concept. La notion de souveraineté est bien formulée dès la fin du Moyenâge à la fois par les théologiens et les juristes (summa potestas) parce qu’il faut bien trancher le conflit des deux glaives entre un pouvoir spirituel et un autre temporel qui tous deux revendiquent la primauté. Elle confirme le jugement de Carl Schmitt selon qui « tous les concepts prégnants de la théorie moderne

d’un traité, le départ des troupes en guerre… Les consuls et les préteurs possèdent cet Auspicium. C’est un pouvoir très important à Rome. L’historien grec Polybe « Les romains sont les plus religieux des peuples, même plus que les dieux ». - La Potestas : c’est un pouvoir d’exécution, cela veut dire que les magistrats peuvent légitimement agir au nom de la République, pour le compte de la République. §3 : La crise de la République et l’avènement de l’Empire Cette République qui avait commencé

spirituel et déléguer aux rois el glaive temporel. Dans l’entourage du pape on va dire que le pouvoir temporel est soumis au pouvoir spirituel. Ces théoriciens disent que l’autorité détient l’ « auctoritas » et les princes temporels disposent de la « potestas ». A partir de la fin du XII et dans le courant du XIII cette théorie va se développer. Certains rois vont même prêter hommage au pape (roi de Hongrie, de Pologne…) Le roi de France ne va reconnaitre la supériorité du pape qu’en matière spirituelle

2 ème semestre « Ubi societas ibijus » « Ubi societas potestas » « nom est potestas misi a deo » « omni potestat a deo » Edit de nantes(1598) (les lumieres( ( la revolution(1789)(III Rep(loi de 1905(constition 195(art1)(loi du 15 mars 2004( Emile Poulat « notre laicite publique » 2004 Malek Chebel « manifeste pour 1 islam de Lumiere » 2004 « Dictionnaire amoureux de l’Islam » 2005 Institutions politiques et administratives (Cours de Mme Mouannès) Année 2011-2012

et non des hommes qui l'ont élu, la volonté des hommes n'étant en l'occurrence que le canal par où s'exprime la volonté divine. C'est la théorie soutenue, entre autre, par Ramsay et Bossuet, et qui s'appuie sur l'affirmation de St Paul : "Non est potestas nisi a Deo" (il n'est pas de pouvoir qui ne vienne de Dieu Epître aux Romains XIII cf. texte en annexe.). L'autorité politique tire son origine de la nature, la théorie est dans une certaine mesure complémentaire de la première : elle explique le

construction. La formation du concept moderne de souveraineté s'inscrit directement dans la réflexion qu'on mené les auteurs romano-canonistes, qui se sont interrogé sur le pouvoir politique de l'empereur mais aussi sur celui du pape : Imperium, potestas, auctoritas. Auctoritas : pas à proprement parler une puissance de commandement → autorité morale du Sénat par son avis. Imperium : partagé entre plusieurs magistrats. Aucun de ces concepts ne permettaient d'attribuer une compétence générale inibité

sens de la naissance d'une distinction entre le religieux et le politique. Le problème c'est qu'a l'époque personne ne distincte le religieux et le politique. Il va de soit que le pouvoir tombe du ciel, littéralement et est d'essence divine (« Omnis Potestas A Deo »). Tout ce problème est résumé à un problème matériel, il va y avoir un conflit sur l'exercice réel du pouvoir entre les papes et le empereurs. Un conflit distinct entre les papes et les empereurs pour savoir qui a le pouvoir de Dieu. Le religieux

Le pape est en charge des affaires de l’Eglise et à ce titre, pour administrer son Eglise, il a ce que les canonistes appel la potestas (= le pouvoir d’ordonner) c'est-à-dire qu’il a la puissance publique qui lui permet d’administrer l’Eglise d’émettre des ordres. Ainsi, concernant l’Eglise le pape à une autorité pleine et entière en cumulant l’autorictas et la potestas. C'est cet ensemble qui constitue le concept d’autorité superlative et c'est ce qu’on appel la plein puissance, la plénitude de

Argument : la délégation accordée au Maréchal Pétain, serait invalide : une tradition du droit public français, qui veut qu’un pouvoir délégué ne peut être délégué sauf si un texte le prévoit. Cet argument est contestable : ce principe (potestas delegata non delegare potestas) est un adage et ne s’impose pas d’un point de vue constitutionnel. De plus, une révision constitutionnelle peut être défaite : par cette loi du 10 juillet 1940, l’assemblée aurait donné le pouvoir constituant au Maréchal Pétain en

INRODUCTION CHAPITRE 1 : LA GAULE TERRE ROMAINE Section 1 : Le point de départ le pouvoir à Rome Rome républicaine (509 à 27 avant J-C) Les institutions de la République Les magistratures Concept de magistrature s’accompagne du potestas qui veut dire puissance qui dépend de la catégorie de la magistrature. Ces magistratures sont électives, annuelles, collégiales et hiérarchisées. L’imperium est un pouvoir militaire et civil qui est totale et non partagé. L’imperium domi est l’imperium