Pourquoi Le Spectateur Accepte T Il Les Conventions Théâtrales

aussi son empressement à séduire la reine, ainsi que le lui ordonne don Salluste. La métamorphose de Ruy Blas Ruy Blas apparaît d’abord comme un personnage de second plan. Dites pourquoi et analysez ce choix de l’auteur. « Ruy Blas » sont les premiers mots de la pièce. Cette amorce répond aux attentes du spectateur venu voir une pièce portant le nom de ce personnage. Pourtant, il est rapidement surpris car ce personnage est un vil valet auquel on demande d’ouvrir une fenêtre, et qui disparaît

conceptions philosophiques de l’existentialisme, que notre présence sur terre n’a pas de sens. Dans le domaine du théâtre, ce mouvement portera l’absurde plus loin, en lui faisant saper les fondements mêmes du langage et en remettant en cause les conventions théâtrales héritées du classicisme (dont ils conservent cependant souvent l’unité de lieu et de temps), à savoir la dimension moralisante du théâtre et la recherche d’une illusion de réel qui entretient une connivence entre la scène et la salle. Parmi

travail en amont sur les textes 1. Adaptations d'ordre sémantique et syntaxique 2. Négocier et expliciter 3. Les transformations de la saynète "Le Gora" II. Le Gora à l'I.S.E.F.E : la méthodologie A. La pièce 1. Présentation de la pièce 2. Pourquoi ce choix ? 3. Implicite et regard partagé B. La kinésique 1. Le corps et la démarche 2. La gestuelle 3. Les accessoires C. Transformer et investir l'espace 1. L'espace 2. Le décor D. Bilan III. Le théâtre : une pratique transversale A

de l’ambivalence de ce statut (qui est aussi implicitement affirmé par le discours de Sganarelle dans Dom Juan I,1 où dans l’ « ébauche » qu’il est faite du personnage, les deux statuts semblent découler en conséquence logique l’un de l’autre. (4) Pourquoi Don Juan et Tartuffe sont-ils les personnages les plus représentatifs de la séduction qui est selon Baudrillard, l’apanage de l’aristocratie (5) ; C’est qu’il s’agit de personnages « nobles » : Don Juan descend en droites lignes des plus hautes familles

............ Préface de L’Île de la raison ou les Petits Hommes ........... 3 4 POUR COMPRENDRE : quelques réponses, quelques commentaires Étape 1 Étape 2 Étape 3 Textes de théâtre : le texte à ne pas dire ........... Lieux théâtraux : l’espace du jeu ............................. Premières escarmouches : la guerre est déclarée ..................................................... Étape 4 Enjeux du conflit : liberté, égalité ....................... Étape 5 L’assemblée des

refermer et le scandale éclater, Ruy Blas se démasque, tue don Salluste et se suicide, alors que la reine l’assure de son amour. • Enjeux : éclatante illustration de la théorie du drame romantique prôné par Hugo. A côté des passages comiques, le spectateur ne peut que s’angoisser de voir un ignoble et machiavélique personnage poursuivre de sa haine deux innocents qui s’aiment d’un amour aussi impossible que romantique. Mais la pièce n’est pas que pathétique. Hugo y met aussi l’Histoire et invite à

journal : l’Ami du peuple, le rendit célèbre et lui donna, son surnom personnel en 1789. Epris de justice, mais ombrageux, solitaire et aigri, il se prononça en 1791 pour la nomination d’un dictateur capable d’assurer le bonheur des masses. Elu à la Convention en 1792, il siégea comme Montagnard et mena une guerre sans répit contre les Girondins. Responsable des massacres de septembre (1792) et de la politique répressive du Tribunal révolutionnaire, il fut assassiné par Charlotte Corday le 13 juillet

peut noter dans ces lieux qu'il y en a que Barthes n'évoque pas, comme les appartements d'Octavie ou encore les appartements où Néron isole Junie et Britannicus après son affrontement verbal avec ce dernier. La multiplicité des lieux donne au spectateur une impression de grandeur et souligne la puissance de Néron, son palais étant la représentation de son pouvoir. Le palais peut sembler labyrinthique, il semble ne pas y avoir d'issue, donc pas d'échappatoire au pouvoir de Néron. Davy Viegas Bonne

Elles ne peuvent exiger du candidat un travail de décryptage préalable que l’emploi d’un métalangage exagérément technique rendrait nécessaire. La première question relève d’une tournure interrogative directe : Ce texte vous paraît-il… ? ou En quoi/Pourquoi/Comment/Dans quelle mesure ce texte… ? La seconde question peut être posée de façon plus indirecte : Vous vous demanderez si…, Vous vous interrogerez sur … ou utiliser une formule destinée à orienter la réflexion de l’élève : Vous réfléchirez à…

notion d'auteur n'existe pas. Les artistes ne signent pas les oeuvres. Le monde ne "consomme" pas l'art. L'art a une fonction rituelle, voire magique. L'émergence du mot "artiste" apparait à la Renaissance, quand advient avec lui la notion de "spectateur". L'art est alors délivré de sa fonction utile et pratique. Le goût, l'appréciation pour le pur plaisir rentrent alors en comptent. Ce qui plait à notre sensibilité (aesthesis) a désormais de l'importance. À la suite de quoi va émerger les notions