Pourquoi Madame Bovary Se Suicide T Elle

de cet effet de composition avec celui que l'héraldique appelle en alryme, et qui provoque une sorte de vertige de l'in.fini. Borges explique ainsi le trouble qui nous saisit devant ces formes perverses du rapport entre le réel 'et la fiction : « Pourquoi sommes-nous inquiets que la carte soit incluse dans la· carte et les mille et une nuits dans le livre des Mille et une Nuits? Que Don Quichotte soit lecteur du Quichotte et Hamlet spectateur d'Ham/et? Je crois en avoir trouvé la cause : de telles

tutelle comme une humiliation, il supplie sa mère de renoncer à ce projet, entend dans une lettre non datée lui montrer combien elle « a tort », mais rien n’y fait, Baudelaire est jugé irresponsable. Très abattu, il fait en juin 1845 une tentative de suicide. Il semble que le jeune poète n’ait jamais songé à se donner vraiment la mort : c’est plutôt un appel au secours qu’il lance, d’autant qu’à la même époque, il contracte une syphilis qui ne sera jamais vraiment vaincue. Baudelaire a le sentiment d’être

tutelle comme une humiliation, il supplie sa mère de renoncer à ce projet, entend dans une lettre non datée lui montrer combien elle « a tort », mais rien n’y fait, Baudelaire est jugé irresponsable. Très abattu, il fait en juin 1845 une tentative de suicide. Il semble que le jeune poète n’ait jamais songé à se donner vraiment la mort : c’est plutôt un appel au secours qu’il lance, d’autant qu’à la même époque, il contracte une syphilis qui ne sera jamais vraiment vaincue. Baudelaire a le sentiment d’être

en ce sens, se rapproche de l’histoire, en ce qu’elle s’efforce de rendre compte d’une réalité qui échappe, celle de la ville, surtout quand elle n’est plus, comme le Paris du XIXe siècle qui nous intéresse aujourd’hui. C’est pourquoi, en guide de leçon introductive, nous évoquerons les écrivains du Paris. Car le Paris d’aujourd’hui est déjà un grand musée du XIXe siècle à ciel ouvert, pour peu que vous sachiez le regarder avec attention et avec intelligence, Et notre équipe pédagogique

exister sans la raison, comme le reconnaissent Kant et ici Rousseau : [C]’est par l’activité [des passions] que notre raison se perfectionne ; nous ne cherchons à connaître que parce que nous désirons de jouir, et il n’est pas possible de concevoir pourquoi celui qui n’aurait ni désirs ni craintes se donnerait la peine de raisonner. Les passions, à leur tour, tirent leur origine de nos besoins, et leur progrès de nos connaissances ; car on ne peut désirer ou craindre les choses que sur les idées qu’on

exister sans la raison, comme le reconnaissent Kant et ici Rousseau : [C]’est par l’activité [des passions] que notre raison se perfectionne ; nous ne cherchons à connaître que parce que nous désirons de jouir, et il n’est pas possible de concevoir pourquoi celui qui n’aurait ni désirs ni craintes se donnerait la peine de raisonner. Les passions, à leur tour, tirent leur origine de nos besoins, et leur progrès de nos connaissances ; car on ne peut désirer ou craindre les choses que sur les idées qu’on

exister sans la raison, comme le reconnaissent Kant et ici Rousseau : [C]’est par l’activité [des passions] que notre raison se perfectionne ; nous ne cherchons à connaître que parce que nous désirons de jouir, et il n’est pas possible de concevoir pourquoi celui qui n’aurait ni désirs ni craintes se donnerait la peine de raisonner. Les passions, à leur tour, tirent leur origine de nos besoins, et leur progrès de nos connaissances ; car on ne peut désirer ou craindre les choses que sur les idées qu’on

INTRODUCTION À LA LITTÉRATURE (NOTES DE LECTURE ) [pic] La liseuse, Jean Honoré Fragonard, 1772 Pourquoi la littérature? 1. Qu’est-ce que la littérature ? En premier lieu, pour pouvoir répondre pertinemment à la première question, il nous faut faire un détour du côté de la définition du terme. Nous allons tenter également de faire la distinction entre un texte littéraire et un texte non littéraire ou plutôt entre le langage littéraire et le langage scientifique. Etymologiquement

est globalement méprisé : considéré comme une distraction, il se résume à la narration d’aventures merveilleuses ou comiques vécues par des personnages stéréotypés, sans véritable souci de réflexion sur l’homme ou de représentation du monde. C’est pourquoi les exceptions sont restées célèbres : Don Quichotte, premier antihéros moderne, ouvre une réflexion sur l’illusion romanesque (le fait que l’on considère comme vraies des aventures fictives) ; La Princesse de Clèves, par sa rigueur classique, inaugure

plus chez les naturalistes. (surtout Zola) Représentants principaux: Flaubert: pour lui, la forme est l’oeuvre même et ne s’obtient que par un travail acharné. Il veut donner au lecteur sa vision du monde sans se laisser reconnaitre. Oeuvre: “Madame Bovary”: Réaliste, avec des personnages à mentalité romantique. Maupassant: Disciple de Flaubert, il veut lui aussi atteindre la perfection du style. (Il n’existe qu’un mot pour exprimer une chose) Il renoue ainsi avec les classiques du 17e. Cela fait