Poème Amateur Les Yeux

Anthologie Poème choisi : · A Nîmes de Guillaume Apollinaire ( 1959) · Autour du feu invisible de Chloe Douglas · Le dormeur du val d’Arthur Rinbaud · La lettre de Didier Venturini · Execution de Sybille Rembard · Liberté de Paul Eluard · La Java des bombes atomiques La poésie est un art littéraire jouant sur les sons, les rythmes et les images. La poésie doit éduquer, éveiller les consciences et exprimer des sensations, des émotions, des idées en les associant pour créer un monde harmonieux

comme un « i » dans son costume de lin blanc et coiffé d’un canotier. De quelle planète nous était-il arrivé ? Un film musical, un carnaval oublié ? Je ne suis pas très spécialiste de l’âge chez les noirs. Mais, aux rides qui lui griffaient le coin des yeux, aux taches plus claires de sa peau, je devinais qu’il n’était plus jeune. Il s’avança. Fascinée, je regardais ses chaussures, des mocassins bicolores, rouge et crème. Plutôt que marcher sur le sable, il semblait danser. Je relevai la tête juste à

J’ai choisi de vous présenter une anthologie sur la guerre, car c’est sujet récurrent et malheureusement toujours d’actualité. En effet nous sommes confrontés quotidiennement à des images, vidéos véhiculées par des médias ou internet. Le poème était donc un des seuls supports permettant à l’auteur d’exprimer sa sensibilité sans artifice, au plus près de la réalité. Malgré les nouvelles technologies, les mots sont toujours un outil indispensable pour exprimer ses sentiments les plus profonds.

mais ce dernier exécrait cette volonté de perfection formelle comme seul but à atteindre, pour lui ça n’était pas le sens premier de la poésie. Charles Baudelaire[2] voulait avant tout mettre en avant la synesthésie, c’est-à-dire le fait que chaque poème devait correspondre aux aspirations de son seul auteur. Il existe une réelle correspondance entre ce que l’auteur ressent et ce qu’il écrit. C’est en ce sens qu’il faut voir l’auteur des Fleurs du mal comme un auteur symboliste. Malgré tout, il aimait

tempête faisant varier le rythme du poème. Avant tout spectateur des mouvements de la mer, les poètes tels Joachim du Bellay en font une approche descriptive de la tradition antique héritée d’Homère. A partir de la fin du XVIII° siècle, c'est-à-dire le début du mouvement Romantique, certains auteurs tel Chateaubriand ou Lamartine, évoquent la vie paisible ou agitée à travers la mer ou l’Océan. Celle-ci devient un miroir de l’âme du poète qui rythme le poème selon ses émotions. Ce thème est

latin. Il utilisait comme genres la poésie, le poème en prose, l’essai, le critique d’art. Ses œuvres principales sont : Les Fleurs du mal (1857),  Les Paradis artificiels (1860), Le Spleen de Paris. Sa mère est Caroline Archenbaut-Defayis et son père Joseph-François Baudelaire né en 1759 à La Neuville-au-Pont, Champagne. Il a eu 60 ans. En 1827, son père meurt lorsque Charles a six ans. Cet homme lettré, épris des idéaux des Lumières, et amateur de peinture, peintre lui-même, lui laisse un héritage

il ma semblé judicieux d’exposer pour chaque siècle un poète qui s’engage pour défendre l’existence de l’amour et des libertés quotidienne. Cela met en évidence un grand thème de la poésie appelé poésie engagée. Par exemple quand Ronsard dédie son poème a Cassandre « Allons voir si la rose… » Il prend comme thème l’amour dans lequel il exalte ses sentiments, les plus intimes et défend la liberté de l’amour « cueillez, cueillez votre jeunesse » comme cette fleur. Mon deuxième choix s’est porté sur

par corruption) a vingt-sept ans. Son père, Joseph-François Baudelaire, né en 1759 à La Neuville-au-Pont3, en Champagne, est alors sexagénaire. Quand il meurt, en 1827, Charles n'a pas six ans. Cet homme lettré, épris des idéaux des Lumières, et amateur de peinture, peintre lui-même, lui laisse un héritage dont il n'aura jamais le total usufruit. Il avait épousé, en première noces, le 7 mai 1797, Jeanne Justine Rosalie Jasmin avec laquelle il eut un fils, Claude Alphonse Baudelaire, le demi-frère

Tiburce (p 217 « la chaste fille fit tomber ses vêtements »), tout comme Nyssia successivement devant Candaule (p 253 «  à peine couverte d’un nuage de tissu plu fin que du vent tramé ») puis Gygès (p 270 « elle jeta à son tour la tunique et le blanc poème de son corps divin apparut ») ainsi que Madeleine de Maupin devant D’Albert (p 408 « elle resta donc sans aucun voile […] dans tout l’éclat diaphane de sa belle nudité »). Cette exposition au regard de son Pygmalion, ne sera cependant pas sans conséquence

suite des poèmes de “Charmes” se développer le long chemin et les étapes du phénomène le plus obscur entre tous, celui de l'inspiration qui va de l'idée première jusqu'à la contemplation du poème terminé et parfait. Par une mise en abyme toute mallarméenne, les poèmes traitaient souvent de la création même du poème, évoquaient la tragédie de l'esprit, car Valéry allait écrire dans “Discours sur Descartes’’ : «La vie de l'intelligence constitue un univers lyrique incomparable, un drame complet où ne