Poème Et Idéalisation

pensée intime. En l'écrivant, le poète espère pouvoir transmettre ses visions des choses, ses sentiments, ses intuitions. Pour illustrer cette caractéristique, mais aussi pour la place majeur qu'a son auteur dans ce mouvement révolutionnaire, figure le poème " Elle avait pris ce pli". Rédigé par Victor Hugo en Novembre 1846 et issu du recueil " Les Contemplations", le poète écrit un hymne de beauté à sa fille Léopoldine, décédée la même date. Réellement attachée à sa progéniture qui le quitta trop tôt

manière d’atténuer sa souffrance, son spleen. On peut donc définir la poésie comme l’atténuation d’une souffrance délicate en soi et qui l’est encore plus si on l’envisage comme lecteur. Dans certains moments de notre vie nous pouvons nous identifier au poème et être sensible à la souffrance de l’auteur. La sensibilité par son caractère irrationnel devient une attitude poétique qui saisit ce qui échappe à la raison claire. Elle rencontre de plus l’opposition de ceux qui considère que la sensibilité n’a

France vers 1830, né du besoin de réagir contre le sentimentalisme romantique. Il est caractérisé par une attitude de l’artiste face au réel, qui vise à représenter le plus fidèlement possible la réalité telle qu’elle est, sans artifice et sans idéalisation, avec des sujets et des personnages choisis dans les classes moyennes ou populaires. Le roman entre ainsi dans l'âge moderne et peut dorénavant aborder des thèmes comme le travail salarié, les relations conjugales, ou les affrontements sociaux

est un terme doux. Mort est un mot amer. Pourtant, c’est par la mort que l’amour peut triompher puisque la séparation définitive propulse les êtres vers une idéalisation de la personne décédée. Celle-ci devient, par sa mort, la plus belle, la plus douce, l’inoubliable. C’est cette idée que la mort glorifie l’amour qui est développée dans le poème La mort des amants de Charles Baudelaire, poète symboliste du 19e siècle. Nous verrons donc, par l’étude des différents symboles utilisés par le poète, comment

chrétien chez B c’est un christianisme qui mène l’homme à sa ruine. B fait du mal une entité autonome. Anormalité née des abcès d’un christianisme agonisant. Qu’est-ce que l’idéalité, les brûlants sommets et l’élan vers le haut de B ? Réponse dans le poème Elévation= étagement en neuf sphères qui pourrait correspondre à tradition mystique révèle ce qui manque au poète : il n’y a pas de point d’arrivée à cette ascension ni même de volonté d’y arriver. Le but de l’ascension n’est pas seulement lointain

Les Fleurs du mal, Baudelaire La mort des amants Lecture du poème : Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères, Des divans profonds comme des tombeaux, Et d'étranges fleurs sur des étagères, Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux. Usant à l'envi leurs chaleurs dernières, Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux, Qui réfléchiront leurs doubles lumières Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux. Un soir fait de rose et de bleu mystique, Nous échangerons un éclair

LA3 « À celle qui est trop gaie » Problématiques : Comment l’ambivalence du sentiment amoureux s’exprime-t-il dans ce poème ? Dans quelle mesure l’éloge et le blâme se conjuguent-ils dans ce poème et dans quel but ? En quoi ce poème révèle-t-il une sorte de fascination pour le mal chez le poète ? Introduction Le poème « À celle qui est trop gaie » a été, à l'origine adressé à Apollonie Sabatier, rencontrée en 1852 et que Baudelaire a adorée muettement cinq ans durant, jusqu'en 1857, lui adressant

difficilement classable : touche de symbolisme, mouvement parnassien, influence du romantisme par sa sensibilité et classique par le souci de la forme. Baudelaire est en fait le premier poète moderne car il a sû rompre avec la thématique traditionelle (=idéalisation de l'amour, de la nature... etc). L'intérêt de ce texte est qu'il illustre de manière explicite une correspondance paradoxale. « L’homme et la mer », pièce 14 des fleurs du mal se trouve dans la partie du recueil intitulée spleen et idéal (spleen

« ZONE » Analyse linéaire Introduction « Zone » est le poème d’ouverture du recueil Alcools (1913). Pourtant, un des textes qui a été écrit en dernier. Poète a voulu lui donner une place importante. Poème liminaire → souvent celui en effet qui annonce grandes thématiques de l’œuvre on appelle cela un « art poétique ». Titre du poème : évocation de la ville, « zone » appartient au vocabulaire urbain. Thématique assez récente dans la poésie et jugée moderne + idée de l’errance, de la déambulation

personnification.Vers 7 : "Les tuyaux, les clochers, ces mâts de la cité" -> métaphore.Paris est caractérisé par la vie, les bruits quotidiens.II) Le paysage urbain transfiguré : 1) Mouvement amorcé dans la 1ère strophe, nettement dans la 2ème Idéalisation du paysage a) Tuyaux, clochers assimilés à des "mats"Implicitement, la ville est assimilée à un avenir ( -> évasion, découverte, aventure).b) Les bruits familiers sont évoqués de manière idéalisée : clochers -> cloches ; "L'atelier qui chante"