Poème Liminaire Damas Senghor

SÉQUENCE PÉDAGOGIQUE 2 FRANÇAIS 3 e-2 de ACTIVITÉS Léopold Sédar Senghor et la négritude Étude d’un mouvement littéraire et culturel: la négritude ● La poésie en vers libres ● L’éloge et le blâme ● > PAR FRÉDÉRIC MAGET, PROFESSEUR DE LETTRES MODERNES 1 HISTOIRE D’UN MOT ● Définir le mot « négritude » ● Utiliser un dictionnaire courant et un dictionnaire spécialisé Un sens spécialisé ● Dans quel domaine le mot n’a t-il pas une connotation péjorative au XXe siècle ? Expliquer

Hosties Noires Introduction : Dans ce recueil Léopold Sédar Senghor montre dans Hosties Noires sont engagement dans le courant de la négritude dont il est le père fondateur. Il dénonce dans cet ouvrage et en particulier dans le « poème liminaire » le mépris et la non-reconnaissance du sacrifice des soldats africains ayant combattus pour la France durant la guerre. Ce texte a été écrit à Paris en juin 1940 et il est dédié à LG Damas un autre fondateur du courant de la négritude. Mais quelles

par rapport à la guerre : D’abord un texte de Agrippa d’Aubigné, livre 1 « Les misères » dans son recueil Les tragiques, en 1616, suivit du poème « Le mal » d’Arthur Rimbaud en 1870, une lettre de René Char « Second billet à Francis Curel » en 1943 et enfin un hommage de Senghor dans son recueil Les Hosties Noires, en 1948 ( «  Poème Liminaire à L.-G. Damas »). Il s’agira ici de montrer que ces différents textes sont bel et bien poétiques. Nous pouvons constater que les textes A, B, et D sont bien

Poème liminaire d’Hosties noires (1948), Léopold Sédar Senghor. Commentaire Composé (Claire GONZALEZ) Introduction : Le poème qui ouvre le recueil Hosties noires (poème liminaire) est une ode (chant lyrique) aux Tirailleurs sénégalais, soldats de l’Armée coloniale française depuis 1857. Bien que le recrutement ne se soit pas limité au Sénégal, c’est dans ce pays que s’est formé le premier régiment de tirailleurs africains qui combattent sous le drapeau français. Lors du premier conflit mondial

Léopold Sédar Senghor est né en 1906 au Sénégal, alors colonie française. Il étudie à Paris et devient professeur. Avec deux autres poètes noirs, Aimé Césaire et Léon-Gontran Damas, il fonde une revue, élabore le concept de « négritude ». Durant la guerre, d’abord mobilisé, puis prisonnier et enfin réformé pour maladie, il participe à la Résistance dans le Front national universitaire. L’année 1945 marque le début de sa carrière politique. Lors de l’indépendance du Sénégal en 1960, Senghor devient président

Histoire des arts : français I) Arts et pouvoir La négritude : un mouvement contestataire (Césaire, Senghor) Quelles sont les origines et les caractéristiques de ce mouvement ? Comment a-t-il influencé d’autres auteurs, d’autres artistes ? ( jardin des lettres p 200…) II) Ruptures et continuité Le mythe d’Oedipe revisité L’Oedipe de Sophocle Œdipe dans les œuvres contemporaines : quelles sont les raisons de l’actualisation de ce mythe (étudier le rapport entre

style : comparaison, métaphore, métonymie, personnification, oxymore Plan de la séquence : I. Rappels historiques (45’) II. Education aux médias : Le noir dans la publicité (2 X 45’) III. Analyse d’un poème : Hosties noires (L.S. Senghor) (4-5 X 45’) IV. Rédaction d’un poème lié à l’identité (voir la séquence de Michaël Tolck) I. La colonisation : rappels historiques  ( 45’) Objectif : L’élève devra retenir l’impact de la colonisation sur les comportements des Européens face

Maryse Condé, avec Edouard Glissant des héritiers de la Négritude originelle des Gontran-Damas, Césaire et Senghor. Sénégalais, Diop consacre l’essentiel de sa courte carrière à la poésie et tourne son propos vers l’Afrique familiale qu’il ne connaît que sur le tard. Son unique recueil Coups de pilon est ouvertement engagé pour la revendication d’une dignité de l’Afrique alors largement colonisée. Son poème « Afrique mon Afrique » est sans doute le plus célèbre : interrogeons-nous sur la force

à un art engagé et fonctionnel, collectif et actuel, dont le style se caractérise par l’image analogique et le parallélisme asymétrique. (Liberté 3)1 Ma négritude est vie, vue et vie. 2 « Rendre à Césaire… » S’il est un mot que Léopold Sédar Senghor a sans doute regretté de ne pas avoir créé, lui qui en a forgé tellement, c’est bien celui de « négritude ». On perçoit son regret lorsqu’il lui faut reconnaître à Aimé Césaire la paternité d’un néologisme auquel son nom reste à jamais attaché : «

création des éditions Présence Africaine, à vocation anticolonialiste, qui commencent à publier des ouvrages plus offensifs. Orphée noir, la préface de Jean Paul Sartre à l’Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française (1948) de Senghor, les essais incandescents du martiniquais Frantz Fanon appelant le Tiers-Monde à se libérer de l’emprise occidentale ont ouvert une voie claire aux écrivains désireux de se mettre au service de la cause de l’indépendance. Le roman devient alors