Poète Alchimiste

industrielle, et plus généralement en évoquant la laideur et le mal dans la société, ce qui va constituer une oue que le poète va transformer en or. Les Fleurs du Mal s’apparente à un voyage de la naissance à la mort du poète dans sa quête de l’Idéal pour échapper au Spleen. Ce qui m’a plu dans cette œuvre, c’est tout d’abord la marginalité du poète, qui se considère « maudit », rongé par un mal être très puissant. Il a une volonté de choquer la bourgeoisie de son époque

Art : parcelles de la réalité reconstruites et sublimées par l’intellect et la sensibilité du poète), comme la femme maquillée et parfumée lui paraît préférable à la femme « naturelle ». Il peut paraître à priori paradoxal de le voir s’intéresser à certains animaux (le chat, la chienne, l’albatros, l’alouette, etc.). En réalité, il ne s’en sert que pour exprimer certaines conceptions qu’il se fait sur le poète, son rôle et le monde qui l’entoure. Ce sont plus des symboles que des êtres vivants. N’oublions

anglo-normandes du fait de son opposition au règne de Napoléon III). Le poète choisit des figures de moins en moins sublimes, de plus en plus communes, rappelant à nouveau la figure du poète alchimiste. Il les met en relation implicitement les unes avec les autres, et les met sur un pied d'égalité avec l'animalisation d'Andromaque (« vil bétail ») et l'humanisation du cygne (« avec ses gestes fous »). La réminiscence La mémoire du poète est fécondée par le Paris des grands boulevards (on relève le champ

Dissertation : La poésie, par sa propre définition, est un art littéraire. Elle permet d'exprimer des émotions, des rêves, des pensées... tout ce qui peut inspirer un poète. Lorsqu'elle a été créée il y a longtemps, la poésie était de nature lyrique et destiné à être chantée. Bien que différents genres et styles ont évolué au fil des années quand nous pensons à la poésie, cela nous évoque des sujets charmants, esthétiques ou encore magnifiques. Par conséquent, nous pouvons nous demander

Baudelaire, il fait partie du recueil LES FLEURS DU MAL, et se situe dans le 3ème chapitre intitulé LE VIN, dont il constitue le 4ème poème. Il a pour thème le vin, considéré par le poète comme un moyen d’évasion et d’inspiration créatrice. L’hypothèse de sens global est la suivante : à la recherche de forces créatrices, le poète a essayé différents moyens d’exciter ses sens, mais c’est par le vin qu’il parvient ici à s’élever, s’évader et créer. Les axes de lecture que nous avons déterminés sont :

Beaudelaire, « A une passante » La banalité quotidienne devient une oeuvre littéraire. Beaudelaire considère que le poète est un alchimiste (transformer plomb en or = réel en poésie). Les projets des Fleurs du Mal, faire le beau, à partir du quotidien, voire de l'infâme, du laid. Dans sa préface, il écrit : « J'ai pris la boue et j'en ai fait de l'or ». => le monde est laid, il l'embelli Florilège = le plus beau recueil, travaillé. Un sonnet extrait des tableaux parisiens, poésie et peinture

Le Cygne , Charles Baudelaire Charles Baudelaire : Né à Paris le 9 avril 1821 et mort le 31 août 1867 à Paris. C’est un poète français, une des poètes les plus célèbres du XIXème siècle. Il inclut la Modernité comme motif poétique, il a rompu avec l’esthétique classique ; il est aussi celui qui a popularisé le poème en prose. Situation du poème dans l’œuvre et Construction du poème : Le Cygne est le 4ème poème du chapitre et le 3ème de la série de ceux dédiés à Victor Hugo, extrait du recueil

du mal paru en 1857 a d'abord été censuré par décision de justice pour « atteinte aux bonnes mœurs ». En effet, le poète ne respecte pas certaines règles de la morale et de la pudeur. Il ose s'attaquer à des thèmes peu conventionnels, comme celui de « La Charogne », 29ème poème de la 1ère partie du recueil intitulé « Spleen et idéal ». Celui ci reflète bien la double tendance du poète à la fois fasciné par le mal, le laid ( C'est le spleen, le côté dépressif ) mais aussi tenté de s'élever vers une

René char est né en 1907 à L’Isle-sur-la-Sorgue, dans une grande propriété propice aux jeux et aux découvertes poétiques. Ce village du Vaucluse, sa rivière, la Sorgue, sa vallée, ses habitants sont très présents dans l’œuvre du poète. Il ne quittera guère ce lieu où il vivra loin des modes et des mondanités, même s’il meurt à Paris en 1988. Ses lectures le forment : Plutarque, Villon, Racine, des romantiques allemands, Vigny, Nerval, Baudelaire… 1929 : publication de son premier recueil : Arsenal

Je suis solitaire dans ma cuisine J'attends ni ma mère, ni un poète Je fixe la nappe des continents sur la table Découpé en cinq bandent de couleurs distinctes Comme on sépare la terre des hommes et des dieux Sur le majestueux globe qui pivote Les continents de la nappe s'étendent Jusqu'aux sables mouvants du planché Suivant le Nil entre les déserts d'Afrique Mes yeux qui louchent traverse le désert Mais s'enfoncent dans le sable mouvant De mon bol de céréale «Golden Grahams» Dans