Poète Prisonnier

Hugo complète sa nouvelle par une longue préface qu’il signe de son nom. Edition utilisé : Pocket. I . La situation de l’œuvre : 1) Victor Hugo est né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Pais. C’est un écrivain, dramaturge, poète. Il est considéré comme l'un des plus célèbre écrivains romantiques de langue française. Il appartient au courant littéraire du romantisme. 2) Victor Hugo combattit toute sa vie contre la peine de mort. Il dénonçait la peine de mort comme l’ignominie

de l'état d'âme du poète. Mais il va au-delà et, derrière cette expérience douloureuse, dévoile le moi profond du poète et sa conception de la poésie. I. La chronique de la vie carcérale 1. La réalité carcérale L'évocation du décor (« cellule », « les vitres », « la voûte », « murs tout nus », « chaise enchaînée », « prison »), des usages (se « mettre nu », un numéro : « le quinze de la / Onzième », la promenade « chaque matin », « les clefs », « le geôlier », « prisonnier »), des bruits intérieurs

La «littérature carcérale», récits de celles et ceux qui témoignent sur leurs années de prison, n’est pas fille de ce siècle. Du fond de leurs cellules, là où la liberté, l’amour et la joie de vivre ne sont plus que rêves et nostalgie, les prisonniers politiques écrivaient et créaient : peinture, poésie, dessins, récits, romans. Un acte de résistance contre l’avilissement de l’homme, un témoignage de la volonté de survie. Sinon, comment expliquer que dans les plus bestiales conditions, quand la voix

qui évoque l’annulation de la personnalité en prison, la promenade du chant 3, dans lequel le détenu est ici comparé à un ours dans une fosse, mais aussi les clefs que fait tinter le geôlier(chant 3), la chaise enchaînée (chant 4), enfin le « prisonnier sans horizon » et « les murs nus de ma prison » dans le chant 6,  composent un univers carcéral décrit à la fois physiquement et psychologiquement. c- Le rythme de la vie en cellule et le thème du temps qui passe complètent la description de cet

de l'état d'âme du poète. Mais il va au-delà et, derrière cette expérience douloureuse, dévoile le moi profond du poète et sa conception de la poésie. I. La chronique de la vie carcérale 1. La réalité carcérale L'évocation du décor (« cellule », « les vitres », « la voûte », « murs tout nus », « chaise enchaînée », « prison »), des usages (se « mettre nu », un numéro : « le quinze de la / Onzième », la promenade « chaque matin », « les clefs », « le geôlier », « prisonnier »), des bruits intérieurs

les personnages de cet ouvrage le sont aussi. C'est pour cela que Alberto Mendez a choisi ce titre pour son livre. Dans la première nouvelle Alegria se rend alors qu'il allait gagné, il est perdu, son égarement le pousse même au suicide. Le jeune poète quant à lui perd confiance en lui lorsque sa femme meurt. Il se croit coupable et ne se voit plus vivre. Il ne croit pas en lui et imagine même laisser son enfant mourir. Le troisième personnage principal, Juan Senra s'égare dès lors on lui laisse

introspection en se décrivant comme détenu et en nous décrivant dans le détail la vie des bannis de l’intérieur. En outre, le milieu carcéral peut être le siège d’une prise de conscience par la religion. Citons à l’appui de cette thèse , le poète Paul Verlaine qui a pris conscience de la gravité de ces actes en prison. C’est à cette occasion qu’il écrira « Sagesse » et qu’il se convertira; même si on peut douter de sa sincérité. Toutefois, l'inverse se produit : l'écrivain souffre du milieu

Strophe 1 « Je suis une cage d'oiseau » : si le poète était un oiseau, mais non, une cage! Un objet, sans plus! Comme il veut être bien sûr qu’on n’ira pas imaginer toutes sortes d’explications compliquées, il nous traduit dans les vers 2 et 3 le sens de sa métaphore : la cage est faite d’os, ce qui rappelle le corps, le corps d’un grand malade ou d’un mort, et dedans cette cage, il y a un oiseau, métaphore dans la métaphore. Strophe 2 Le poète nous oblige à lire la métaphore de l’oiseau comme

dernier rayon, comme un dernier zéphyr animent la fin d'un beau jour" dit Chénier, tandis que Nerval tente de dépasser "l'étroit horizon de la prison" en s'adressant à "l'oiseau qui fend l'espace". Apollinaire, par contre, prisonnier physiquement de sa cellule, en est aussi prisonnier mentalement au point que son écrit se limite quasiment à l'évocation de son emprisonnement qu'il décrit en images très négatives: "Que deviendrai-je Ô Dieu qui connait ma douleur". Il traduit son angoisse de ne jamais en

Introduction : Poète, romancier, dramaturge, critique, Victor Hugo est un auteur d’une stature incomparable et inégalée. Sa devise « Ego Hugo », qui traduit son orgueil légendaire (sa mégalomanie, selon ses détracteurs), a inspiré à Jean Cocteau la formule suivante : « Victor Hugo était un fou qui se prenait pour Victor Hugo ». Il n’en reste pas moins qu’à l’âge de trente ans, Victor Hugo est à la tête du mouvement romantique, faisant ainsi de lui le chef de file du romantisme français. En 1829