Poésie Imagination

univers à la mesure de son imagination : vues de châteaux surnaturels ou fantomatiques, de forêts angoissantes, d’aspects insolites de Paris ou de mystérieux végétaux. L’exil, tout en renouvelant son inspiration, suscite des expériences propres à traduire sa fièvre de création : fusain, gouache, sépia, aquarelle, mais aussi pochoirs, découpages, cartons… L’œuvre graphique d’Hugo est un univers de contrastes où tout semble déconstruit et reconstruit sous l’effet d’une imagination libérée des contraintes

Tout mon être spirituel, — - le trésor profond des corres pondances, l'accord intime des couleurs, le souvenir du rythme antérieur, et la science mystérieuse du Verbe, — est requis, et tout entier s'émeut, sous l'action de la rare poésie que j'invoque. Tandis que la poésie de Baudelaire lui ouvre une vision de ciel chrétien lointain et inaccessible, celle de « l'impeccable artiste » Gautier le fait vivre (dit-il) dans la Beauté. Telle est la vertu de ce miroir que ce poète tend à son lecteur. Le miroir-fenêtre

batterie de règles, ils veulent alors défendre la liberté absolue en art, rejeter toutes les contraintes formelles et refusent donc tout rationalisme. Leur but étant de faire appel à la sensibilité (mélancolie, mystère, imagination) en allant au delà du réel et du rationnel. Poésie et théâtre mélangeront désormais les genres (tragédie, comédie) et les tons. Enfin, ils seront contre la philosophie des lumières, qui réduit l’homme à la raison et à la science et qui est fondée sur l'universalisme et

“Le spleen de Paris”, poèmes en prose. 1866 • Crise: sa mère le rejoint à Bruxelles. 1867 • Il meurt à Paris, frappé de paralysie générale. Baudelaire c'est le véritable poète décadent qui cherche dans la poésie un refuge et anticipe le symbolisme pour sa conception de la fonction de la poésie. Il refuse les mythes du XIXième siècle et surtout celui du progrès indéfini. Son pessimisme dérive de ses expériences personnelles (rapports difficiles avec sa famille, déceptions amoureuses) et de sa considération

pendant le Siège de Paris, en 1870. Il publie en 1869 "Les chants de Maldoror", livre qui a choqué le public par ses invectives et ses fantasmes étranges. Ce recueil raconte les métamorphoses de M. Qui est un ange déchu (aigle, pulpe, requin). Imagination exacerbée. Violence verbale + révolte contre la société. Un défi lancé aux hommes et à la littérature. Proche du rêve, de la folie et de la mort. Extrait (chant II, strophe 9) reprend ces même thèmes de violence, haine et destruction. Maldoror est

revanche tout aussi évocateur que le poème en vers grâce à la présence d’images. Ce type de poème voit le jour officiellement en 1842, aux débuts du romantisme, avec la sortie de « Gaspard de la nuit» d’Aloysius Bertrand. Son essor sonnera le glas de la poésie "ornement" du XVIIIème siècle. Elle se remet à susciter l’intérêt qu’elle avait perdu à l’époque des lumières. Aloysius Bertrand est donc l’inventeur du poème en prose, c’est un poète, dramaturge et journaliste français né le 20 avril 1807 et mort

subjectivité du regard de l'auteur: personnification: «les orges de Barbaries y sanglotent » → même les sons les plus doux n'ont plus de sensations → l'auteur décrit ce qu'il voit au moment précis , les petits détails. • référence à la lyre → symbole de la poésie • utilisation de tous les sens; ouïe, la vue • « Moi qui sais » (v.21) → savoir inutile car il n'arrive pas à convaincre Annie Playden. → isolement solitude • dernier vers: « Et les chansons pour les sirènes » → structure cyclique Transition: Il

surtout poétiques, s’est élargie de plus en plus. Depuis l’Antiquité, l’inspiration poétique a constamment conditionné l’être humain à créer. Cette action miraculeuse s'expliquerait, selon l'abbé Bremond, par le « privilège spécifique de la poésie »4 qui a le pouvoir « d'interpréter les choses »5. Ainsi, elle accomplit le paradoxe absolu de présenter, par l'assemblage du rythme et du vers, une réalité curieusement similaire à l'univers dans lequel nous vivons et qui pourtant la dépasse en la

fidèle disciple maître Mallarmé, il reprend sa plume en 1917, et sa littérature s’attire la gloire et la célébrité grâce à son poème La Jeune parque. Il publie le recueil Charmes en 1922 qui confirme sa notoriété à propos de la poésie pure. Selon ses dires : « La poésie et l'ambition d'un discours qui a plus de sens et qui est mêlé de plus de musique que le langage ordinaire n'emporte et l'on peut porter ». ◆ 2- L’œuvre : Comme nous l’avons mentionné, le recueil Charmes fut publié

recours à l’imagination. Tous genres littéraires cependant soumis à des contraintes. Quel genre le plus « libre », le plus « fou » ? Revendication première des poètes, qui créent mondes à leur fantaisie. Provocateur, Ionesco revendique liberté, imagination et folie pour le théâtre. Problématique : reprise de la citation de Ionesco. Annonce du plan : Un genre plein de contraintes ; mais une belle marge de liberté, d’imagination et un grain de folie ; nuances et limites de l’affirmation de Ionesco