Poésie Onirique

oeuvres nous comptons  une saison en enfer, 1873 évoquant les amours terribles avec Verlaine, Les Illuminations, poèmes en prose où nous plongeons dans un univers onirique, tantôt rêve, tantôt cauchemar où Rimbaud y accède par l’hallucination. (conception de sa poésie) Pour Rimbaud, il n’y a pas de thèmes, de mots à priori poétiques. La poésie est Alchimie. Elle a tous les droits, y compris celui de garder une part d’insondable et d’incompréhensible (= d’hermétisme). (présentation du texte) Le poème

termes renvoyant au champ lexical de la rêverie à partir de « en esprit » vers 9 : « plonger », « s’enivre », « nagent » sont des verbes extrêmement vagues et fonctionnant sur un mode métaphorique. Ils participent de la création de cette atmosphère onirique. A partir du vers 9, après la volte (entre les deux quatrains et les deux tercets), s’opère donc le basculement du côté du rêve. Le chat devient prétexte à une rêverie érotique sur la femme. II Érotisme et sensualité : le chat comme objet de désir

anesthésiant de la cigarette « m’endort » peut nous inciter à penser qu’il s’agit d’une drogue, peut-être de l’opium très répandue au XIXème siècle. Le lexique dévalorisant et morbide utilisé pour dépeindre le monde terrestre cède la place à un registre onirique et fantastique tout au long de la troisième strophe. Des hallucinations sollicitant les sens visuels et auditifs« éléphants en rut », chœur de moustique » redonnent vie au poète. La multiplicité des actions et des visions décrites dans cette troisième

Œuvres en 1643 chez Toussaint Quinet. Le poète fait paraître, avant son troisième recueil (les Œuvres, Troisième Partie, Toussaint Quinet, 1649), diverses poésies isolées: la Rome ridicule (1643), un Caprice (s.l.n.d, sans doute 1643) et une Épistre héroï-comique (1644). Il faut alors attendre 1658 pour voir paraître le Dernier Recueil de diverses poésies chez Antoine de Sommaville.La variété de l’œuvre poétique de Saint-Amant s’appuie à la fois sur une grande diversité d’inspiration et une grande maîtrise

appel au rêve, pour les surréalistes, la forme d'activité onirique est essentielle. Par l'exploration de l'inconscience : les relations profondes avec la psychanalyse. Puis par le poétique du surréalisme : -l'humour est une forme de subversion, c'est l'un des principes premiers du surréalisme ; l'image verbale, c'est la recherche d'images qui échappent à la syntaxe, qui transgressent la logique rationnelle ; la poésie, ils préconisent une poésie libérée des règles formelles ; puis le récit, dont les

exemple (p. 66), à propos de l’achat d’un matériel de photographie : « Rimbaud est le prince de la voyance, et il est donc photographe de voyance ». La communication de Philippe Desan, en revanche (« De Rimbaud à Jim Morrison ou comment mettre la poésie au goût du jour ») est réellement intéressante : partant de l’ouvrage de Wallace Fowlie, Rimbaud and Jim Morrison, il montre que dans le contexte d’une moderne culture de masse (surtout américaine), la figure du poète se substitue à son œuvre et que

Objet d'étude :La poésie pour dénoncer : comment dire l'horreur ? Texte : « D'une petite fille massacrée », La Diane Française, Aragon, 1944. Introduction : Aragon → poète français du XX° siècle assiste aux horreurs de la guerre (envoyé sur le front en tant que psychiatre) inspiré par Breton et Freud → crée le surréalisme surréalisme = mouvement littéraire, né après 1° Guerre Mondiale refus de constructions logiques + valeurs de l'irrationnel, de l'absurde, du rêve, du désir et de la révolte

l’ode. Il ne se définit pas par des caractères formels et par un certain type de contenu. Le poème en prose est un genre littéraire poétique qui n’utilise pas les techniques de rimes, de versification et de disposition du texte traditionnelles de la poésie, mais utilise des figures de style poétiques, en particulier les tropes (métaphores, métonymies), les associations inhabituelles de mots (oxymore), les effets sonores et rythmiques (allitération, assonance, harmonie imitative, anaphore, chiasme) ou

La poésie, art de l’exhibition pudique et masquée, ne peut se réduire à des résumés ou à de simples interprétations biographiques. Avant de s’y retrouver, il faut s’y perdre, se laisser emporter par son rythme, ses images et ses mystères avant d’essayer de comprendre. Mais comme les élèves de CPGE scientifiques ne peuvent se contenter de ce plaisir gratuit et déroutant, je propose ci-après quelques pistes de réflexion qui ne prétendent pas être des commentaires ou des explications. J’emprunte beaucoup

besoin de s’échauffer pour se mettre en route B. Mais résolument poétique - Musicalité : jeux phonétiques ponctuels « ceux qui croa-croa »/ »ceux qui croient croire » - Sens par connotation et par référence culturelle (contrevient à l’idée de Prévert = poésie populaire « enfantine », facile) : références à La Fontaine (« Pirée »), Baudelaire («ceux que leurs ailes de géant empêchent de voler »), à Racine (« andromaquent ») => intertextualité III. Un texte dénonciateur et transgressif A. Dénonciation du