Poésie Vigny Dernière Nuit De Travail Du 29 Au 30 Juin 1834

Alfred De Vigny écrivit un jour dans son célèbre Dernière nuit de travail, du 29 au 30 juin 1834 que d'après lui l'écriture est une "fuite sublime vers des mondes inconnus". Le corpus étudié rassemble quatre textes d'auteurs et de siècles différents. Nous trouvons tout d'abord Charles Baudelaire avec L'Etranger suivi de Dernière nuit de travail du 29 au 30 juin 1834 de Vigny. Viens ensuite Victor Hugo avec Fonction de poète et pour finir Ce que dit Elsa de Louis Aragon. Est-ce que pour être poète

être poète, suffit-il de se laisser emporter par son imagination et de fuir, comme l’écrit Vigny « vers des mondes inconnus », vous répondrez à cette question dans un développement organisé et en prenant appuie sur les textes du corpus, les œuvres étudiées et les lectures personnelles. Textes du corpus : - L’Etranger de Charles Baudelaire - Dernière nuit de travail, du 29 au 30 juin 1834 d’Alfred de Vigny - Fonction du poète de Victor Hugo - Ce que dit Elsa de Louis Aragon Etude du sujet :

besoin vitale d’évasion « J’aime les nuages […] les merveilleux nuages ». Le second texte « Dernière nuit de travail, du 29 au 30 juin 1834 » de Vigny est un poème en prose qui traite aussi de l’isolement du poète face à la société « les dégoûts, les froissements et les résistances de la société humaine le jettent dans des abattements profonds » . A la différence de Baudelaire dans l’ « Etranger », Vigny décrit le poète de façon méliorative en l’opposant à la société « grands hommes inspirés », « l’imagination

Alfred de Vigny, préface de Chatterton (1835) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 DERNIÈRE NUIT DE TRAVAIL DU 29 AU 30 JUIN 1834 Ceci est la question. Je viens d’achever cet ouvrage austère dans le silence d’un travail de dix-sept nuits. Les bruits de chaque jour l’interrompaient à peine, et, sans s’arrêter, les paroles ont coulé dans le moule qu’avait creusé ma pensée. À présent que l’ouvrage est accompli, frémissant encore

Gérard de Nerval (1808-1855) par Nadar, 1854 COURTE BIOGRAPHIE Gérard de Nerval, de son vrai nom Gérard Labrunie, naquit à Paris le 22 mai 1808. Il passa son enfance dans le Valois, dans la propriété de son grand-oncle. Il s'initia à la poésie rustique et populaire, puis, lors de ses études à Paris, à la littérature Allemande. C'est ainsi qu'il traduisit notamment le premier Faust de Goethe à l'âge de dix-neuf ans. Il s'éprit d'une actrice, Jenny Colon, qui exerca par la suite une grande influence

22 mai 1808 à Paris, au 96, rue Saint-Martin. Baptisé le 23 à Saint-Merri, il est confié quelques mois plus tard à une nourrice de Loisy, près de Mortefontaine. Nommé le 8 juin suivant médecin militaire adjoint à la Grande Armée, le docteur Labrunie est rapidement promu médecin et attaché, le 22 décembre, au service de l'armée du Rhin. Le 29 novembre 1810, sa mère meurt à Glogau, en Silésie alors qu’elle accompagnait son mari. De 1808 à 1814, Gérard est élevé par son grand-oncle maternel, Antoine Boucher

que bien peu d'attention (malade, renfermé sur lui-même et de plus en plus désabusé et irascible, le maître ne se préoccupait guère de ses contemporains). La plus grande partie des œuvres de Schubert (Lieder, en particulier le Winter Reise, les dernières symphonies (le 2e mouvement de la 9e, La Grande), certains impromptus, l'ultime sonate pour piano D. 960, le Quintette en Ut pour deux violoncelles), est marquée par le rythme sans répit des pas du Wanderer, cheminant en une quête désespérée d'un

Fiche 1 Hugo / Balzac V.H. est un homme excessivement spirituel. Il a autant d’esprit que de poésie. Balzac, lettre à Mme Hanska du 3 juillet 1840 Mélange d’estime réciproque et de rivalité – notamment du côté de Balzac –, les relations entre ces deux monuments de la littérature française, sans être particulièrement étroites, dureront néanmoins jusqu’à la mort de l’« audacieux architecte » de La Comédie humaine, comme se plaît à le surnommer Hugo. Nombreux furent leurs projets de collaboration

Saint-Martin (actuellement le no 168). Baptisé le 23 à Saint-Merri, il est confié quelques mois plus tard à une nourrice de Loisy2, près de Mortefontaine. Nommé le 8 juin suivant médecin militaire adjoint à la Grande Armée, le docteur Labrunie est rapidement promu médecin et attaché, le 22 décembre, au service de l'armée du Rhin2. Le 29 novembre 1810, sa mère meurt à Głogów, en Silésie alors qu’elle accompagnait son mari. De 1808 à 1814, Gérard est élevé par son grand-oncle maternel, Antoine Boucher

l’occasion de l’anniversaire de sa mère. _________________________________________________________________________________ ‘’À Melle Zoé le Douairin’’ (1826) Poème _________________________________________________________________________________ ‘’La nuit’’ (1826) Poème Commentaire Dans cette ballade, Musset s’était essayé à une virtuosité rythmique qui n’était pas sans rappeler celle de Hugo. _________________________________________________________________________________ Le 17 août 1827, à la