Prague

parfois violents. Le Zengakuren (une ligue étudiante) lance également des mouvements très suivis au Japon. Grèce et Espagne connaissent des mouvements radicaux contre les régimes dictatoriaux en place. Enfin, la Tchécoslovaquie connaît le Printemps de Prague, qui termine dans la répression. En France, les étudiants sont les premiers à manifester leur mécontentement au printemps 68 et ils le diffusent dans une bonne partie de l’opinion. Plus de vingt ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’heure

nombre de pays. Il ne se comprend pas sans ce contexte d'ébullition générale de part et d’autre du Rideau de fer, notamment en Allemagne, en Italie, aux États-Unis, au Japon, au Mexique et au Brésil, sans oublier la Tchécoslovaquie du printemps de Prague ou la Chine de la Révolution culturelle. Pour la politiste Isabelle Sommier, le caractère international de mai 68 s'explique par la crise internationale des partis marxistes à cette époque, l'émergence d'une sociabilité autonome de la jeunesse, les

premières indépendances (1985-1989) la soumission à l'Union soviétique par la satellisation L'allignement au modèle soviétique Après avoir pris le pouvoir, souvent violemment, par l'élimination d'autres partis politiques (comme le coup de Prague, où disparition Jean Masaryk, ministre des Affaires Etrangères non communiste et démission Benès, président libéral, après que leader du P.C. De Tchécoslovaquie soit appelé à gouverner), l'U.R.S.S. Leurs impose le statut de démocarties populaires

IV. Conclusion 30 V. Annexes 31 VI.Bibliographie 33 INTRODUCTION : La République Tchèque est un pays récemment intégré à l’Union Européenne qui compte 10,51 millions d’habitants sur une superficie de 78 866km². La capitale est Prague et la devise officielle est la couronne tchèque. Son histoire est profondément marquée par une forte soumission à la Hongrie et une dépendance accrue aux pays de l’ex URSS en raison de son appartenance passée. Sur le plan politique, il s’agit d’un

totalement bloqué pendant la guerre froide. A la fin des années 1960 jusqu’au début des années 1970, l’organisation disparaît quasiment de la scène internationale. Elle est contrainte de fermer les yeux sur de nombreux évènements, tels que le Printemps de Prague: en 1968, les chars soviétiques envahissent la Tchécoslovaquie pour écraser le mouvement en faveur d’une démocratisation de la vie politique, faisant près de 30 morts et plus de 300 blessés. Plus récemment, dans les années 1990, lors de la guerre

recréé sous la tutelle du PCUS. Ainsi ce dernier contrôle l’activité de tous les partis communistes dans le monde. B. L’exaspération des antagonistes (1948/1953) 1. La Guerre Froide commence en Europe (-48/-49) a)Le « coup de Prague » : février 1948  La Tchécoslovaquie bénéficie d’un statu particulier dans le bloc de l’Est. Le pays est très proche de l’U.S. Lors des élections législatives, les socialo-communistes font 35% de voix.  Le président Benes fait appel au communiste

dans le Kominform en fin septembre 1947 => Partout en Europe de l’Est, les PC rompent les fronts nationaux qui unissaient encore socialistes et communistes. De nombreux chefs socialistes arrêtés car soupçonnés d’être tentés par aide EU. -« Coup de Prague » de février 1948 (p 234). La Tchécoslovaquie = dernier pays avec un gouvernement de « front national ». Pour protester contre le communiste Gottwald, premier ministre, suspecté de préparer la dictature, les ministres modérés de Tchécoslovaquie démissionnent

élèves répétaient après, de peur pour leur avenir. Tous pouvaient payer le prix d’avoir dit ce qu’ils pensaient. Dès le début, une certaine résistance aux réformes de la vielle nomenklatura était présente. Un bel exemple est celui du printemps de Prague, qui dès le 5 janvier 1968, conteste l’économie et la politique d’ordre soviétique. Et quand bien même si ces réformes n’ont pas permis directement la chute de l’URSS, elles ont tout de fois menacée l’hégémonie de l’URSS et ont eu un impact sur la

réussi à obtenir des pouvoirs qui ne correspondaient en rien à leur importance numérique :grâce à l’appui de Moscou et à l’Armée rouge présente sur place, ils avaient notamment éliminé les partis concurrents, le meilleur exemple étant celui du Coup de Prague en Tchécoslovaquie en 1948. En Allemagne, la situation fut un peu différente du fait de l’occupation quadripartite décidée à Yalta : pour s’opposer aux occidentaux qui voulaient unifier les trois zones occidentales, Staline organisa un blocus

(communauté des États indépendants) disparition de l'URSS en décembre 1991 suite à la démission de Gorbatchev. La fin du régime totalitaire soviétique se fait lentement grâce à plusieurs épisodes révolutionnaires (le printemps de Prague, la révolution de velours), et parfois violents (intervention de l'armée rouge à Budapest, exécution de Imre Nagy) et avec un glissement progressif d'une tentative de réforme à l'effondrement total du système. Aucun jugement des responsables de ce