Preface Andromaque Racine

l'onomastique de Trissotin dans Les Femmes Savantes, qui signifie "triple sot", présente une dimension ironique destinée à provoquer le rire. A l'inverse, les personnages de tragédies sont nobles, à haute élévation morale, comme l'illustre Bérénice de Racine, pièce dans laquelle Titus est empereur romain et Bérénice est reine de Palestine. Leurs positions hiérarchiques, ainsi que leur retenue face aux évenements et au destin qu'il subissent, sont contraires à l'exagération des caractères des personnages

excès des « pensées vraies et des expressions justes » (Boileau, préface de l', 1674), visant à donner de l'homme une idée inaltérable et purifiée, en dépit des contradictions de l'âme. Aucune envolée de l'imagination, nul dérèglement, nulle fabulation ne sont donc recherchés. Ce qui est privilégié, c'est une « action simple chargée de peu de matière », puisque « toute l'invention réside à faire quelque chose de rien » (Racine, préface de Bérénice, 1670). Par exemple, le plus grand reproche que l’on

par la mort, régie par la règle des trois unités. -Les thèmes tragiques : héroïsme, l’honneur, la vengeance, l’amour, la fatalité. -Corneille (Le Cid, Horace), Racine (Andromaque, Phèdre, Iphigénie). -Registre : tragique (angoisse, incompréhension, fatalité), pathétique, pathos, (compassion, attendrissement, pitié du lecteur) -Procédés : supplication (prière), lamentation, imprécation (appel à la colère divine)

plaire et d'instruire. Ainsi, La Fontaine affirme dans son Épître à Huet que : « Mon imitation n'est point un esclavage [...] Je ne prends que le sens et le tour et l'idée Tâchant de rendre mien cet air d'antiquité ». Il dira également dans la préface de Psiché : « Mon principal but est toujours de plaire ». Les grands genres du classicisme : • L’épopée qui met en scène l’héroïsme. • La tragédie, genre par excellence du classicisme français. • La comédie fait appel au jugement moral.

Pour les articles homonymes, voir Phèdre. Phèdre est une tragédie en cinq actes et en vers de Jean Racine représentée le 1er janvier 1677 à l’Hôtel de Bourgogne. La pièce comporte 1 654 alexandrins. Sommaire [masquer] 1 Résumé 1.1 Personnages 1.2 Résumé acte par acte 2 Analyse 2.1 Contexte 3 Réception 3.1 Sources 4 Citations 5 Postérité 6 Quelques traductions de Phèdre 7 Liens externes Résumé[modifier] Personnages[modifier] Thésée, fils d’Égée, roi d’Athènes Phèdre, femme de Thésée

Le drame romantique | | Tragédie et comédie Le théâtre français du XVIIe siècle obéit à des règles strictes : Corneille et Racine illustrent le premier genre ; Molière, le second. ( Complétez ce tableau en vous référant au cours vu en 4e. Tragédie Comédie |Dénouement | | | |

d’Andromaque de Racine. Nous y retrouvons d’abord une situation d’essence tragique : Andromaque, prisonnière, est contrainte d’accepter le chantage de Pyrrhus qui veut l’épouser en échange de la vie sauve accordée à son fils, Astyanax. La fatalité pèse donc sur deux personnages (cf. v. « Non, non, j’ai beau pleurer, sa mort est résolue »). Un jeu de scène, explicité par une didascalie « Andromaque, se jetant aux pieds de Pyrrhus », entre tout à fait dans l’esthétique tragique où nous voyons Andromaque supplier

Corneille + Racine Pour créer illusion vérité : reprendre perso nobles ou mythiques de l’Antiquité et proposer actions en accord avec leur grandeur morale + respect unité. But selon le philosophe Aristote = donner a une situation et aux conflits une intensité particuliere en les situant dans une famille (dans Médée de Sénèque) et un cadre politique (Cinna) + imiter réel et peindre nature humaine +avoir portée morale, souligner vertus héroiques (Corneille) ou ravage de la passion (Racine passion

www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’Britannicus’’ (1669) Tragédie en cinq actes et en vers de Jean RACINE pour laquelle on trouve un résumé puis successivement l’examen de : les sources (page 4) l’intérêt de l’action (page 5) l’intérêt littéraire (page 13) l’intérêt documentaire (page 15) l’intérêt psychologique

guide- le héros tragique est alors confronté au destin, bien souvent synonyme de divinité ou, du moins, de transcendance. Mais encore, innocent, il est alors le jouet de cette transcendance, de cette mystérieuse fatalité. Ainsi, dans la préface de sa tragédie Phèdre, Racine, dramaturge français du XVIIe siècle, écrit qu'elle est «ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente». En effet, victime des forces des Dieux, plus précisément de Vénus, celle-ci tombe dans une passion inassouvie et dévastatrice