Président de la République

Lorsqu'on s'intéresse à la responsabilité du Président de la République, il faut nécessairement distinguer sa responsabilité politique – couramment définie comme l'obligation de répondre des actes qu'il accomplit devant ceux dont il détient de le pouvoir (peuple) – de sa responsabilité pénale – habituellement définie comment l'obligation de répondre des actes qu'il accomplit devant la justice. D'UNE IRRESPONSABILITÉ POLITIQUE DE PRINCIPE AU DÉVELOPPEMENT D'UNE RESPONSABILITÉ POLITIQUE DE FAIT

 le régime de la Ve republique est « le régime le plus démocratique que la France ait connu », disait rené Capitant. Le président a eu un rôle remodelé suite à la constitution du 4 octobre 1958, dans laquelle on trouve un président qui a eu un affermissement de ses devoirs dans sa relation avec le peuple. Et ce du fait qu’il a engagé sa responsabilité dans les institutions envers le peuple par plusieurs mécanismes. La constitution de la Ve a dès le départ fixée la légitimité dans le suffrage universel

Sujet : Le Président sous la IIIe et IVe République En France l'institution du Président de la République apparait avec la IIe république en 1848. La présidence de la République fancaise est la plus haute fonction du pouvoir exécutif. Le président de la République désigne le chef d'Etat d'un pays ayant choisi une Constitution républicaine. Depuis l'élection du président au suffrage universel direct en 1962, il s'agit de la fonction politique la plus prestigieuse et la plus respectée en France

Les pouvoirs du président de la République. « Clef de voûte des institutions », ainsi Michel Debré caractérisait le président de la République, de quoi expliciter le rôle central que ses fonctions lui confèrent à partir de 1958. Le Président de la République « veille au respect de la constitution. Il assure par son arbitrage le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat. Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des

I] Un président de la République bénéficiant de l’immunité parlementaire : Le statut juridictionnel du Président est aujourd’hui bien établi. Il bénéficie tout d’abord d’une immunité. A- Une immunité civile et pénale prévue par l’article 67 de la constitution : Cette immunité consiste à protéger la fonction présidentiel, et non celui qui l’exerce, des procédures juridiques à son égares. Celle-ci est prévue par l’article 67 de la constitution : « Le Président de la République n'est

Sous la Vème République, le Président de la République est-il un arbitre ou un garant ?« Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'État. Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités. »En vertu de l’article 5 de la constitution le chef de l’etat incarne l’autorité de l’État. Il va assurer le fonctionnement normal

politique du Président de la République, nous parlons du fait que le Président, pour les actes commis, ne doit pas être tenu responsable, ni en matière civil, ni pénale. Une irresponsabiité politique vient donc du fait que les actes du souverain sont investis à priori, d'une autorité sacrée et donc d'une légitimité indiscutable. La tradition institutionnelle française a consacré l’irresponsabilité politique du président de la République. Tel était le cas sous les IIIe et IVe Républiques et les constituants

modalité d’élection : sous la 3ème et 4ème République, le président était élu par les parlement. Le président est désormais élu par un cortège électoral élargie (députés, parlementaires, …) d’environ 80 000 grands électeurs. Ce collège électoral est quasiment le m^me que ceux qui élient les sénateurs. De Gaulle a été élu 1er président de la République par 78% des suffrages mais de Gaulle est conscient d’une chose : le nouveau système permet de libérer le président de l’emprise du parlement, de tirer sa

Le Président de la République et les manifestations du suffrage universel sous la Vème République La Constitution de la Vème République précise par l’article 6 que : « Le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct ». Ce mode de scrutin est aujourd’hui établi et ne peut plus être changé. Seulement il a fallu plus de trois siècles pour l’installer définitivement. Le Président de la République fut souvent considéré comme un personnage effacé sous la IIIème et

« Les relations Président de la République et Premier ministre sous la Vème République ». Michel Rocard a écrit : « La Constitution perdrait son sens dès lors que le Président n’aurait pas la possibilité de retirer sa confiance à son Premier ministre, d’un jour à l’autre, sur n’importe quel acte, dans n’importe quelle situation. Les institutions sont ainsi faites, et je les respecte. Elles sont bien ainsi. » Ainsi, dans un régime parlementaire dans lequel le pouvoir exécutif est confié à un gouvernement