Prétérition

discours dans le discours met en scène tous les moyens susceptibles de susciter une puissante émotion chez les conjurés comme chez Émilie (et auprès du public !) : métaphore (v. 168), anaphores qui ponctuent des énumérations (v. 178-184 et 197-208), prétérition (v. 205) et surtout représentations visuelles hautes en « couleurs » (v. 193)7, colores rhétoriques qui désignent l’ornatus mais aussi la sophistique, jetant ainsi discrètement un certain discrédit sur ce discours8. Ainsi, ayant anticipé (ou repris

style Figures jouant sur le sens - Qu'est-ce qu'une figure de style?, Allégorie, Antanaclase, Antiphrase et ironie, Antithèse, Antonomase, Comparaison, Euphémisme, Hypallage, Hyperbole, Litote, Métaphore, Métonymie, Oxymore, Personnification, Prétérition, Syllepse, Synecdoque Figures jouant sur la forme des mots Acrostiche, Allitération, Anacyclique et palindrome, Anagramme, Aphérèse, apocope et syncope, Apophonie, Assonance, Calembour, Contrepèterie, Mot-valise, Néologisme, Paronomase Figures

genre pittoresque. L’endroit où elle a lieu, le « cabaret », en est un premier signe. Les retrouvailles se déroulent en plusieurs étapes prévisibles : méconnaissance, preuve, reconnaissance. L’anecdote de campagne est évoquée sur le mode de la prétérition (« Je ne vous dirai pas comment… »), et Chabert semble esquisser les traits d’une sombre histoire de jalousie amoureuse à Ravenne, en Italie, conforme aux clichés du genre de l’anecdote troupière (« des détails qui ne pouvaient être connus que de

ces dents empiétait comme la défense d'un éléphant, de ce menton fourchu, et surtout de la physionomie répandue sur tout cela de ce mélange de malice, d'étonnement et de tristesse. Qu'on rêve, si l'on peut, cet ensemble. » L'usage habile de la prétérition renchérit sur la force suggestive des images. 2. Des personnages rendus intéressants par la vision qu'en donne le romancier Par ses choix narratifs, le point de vue adopté, les registres convoqués, le romancier nous fait percevoir ses personnages

Francesa, n.º 17, 2009 JERÓNIMO MARTÍNEZ CUADRADO (162), Jean du Thier, secrétaire (163). Avec ce sonnet 163 commence une série de sonnets qui vont jusqu’au 167 où Du Bellay fait recours à la formule «Je diray /Je dirois» par laquelle il fait une prétérition de l’éloge au futur: Je diray seulement que depuis noz ayeux La France n’a point veu un plus laborieux (Sonnet 163, vv. 9-10) Je dirois ton beau nom, qui de luy mesme sonne ................................................

référé. Sous le consulat, la loi d’organisation judiciaire du 1800 est muette sur le référé législatif. Certains au tribunat considèrent que le référé a été aboli par prétérition. Le silence du législateur doit être interpréter comme une volonté d’abroger l’institution dont on ne parle pas. Le référé ayant été aboli par prétérition, on restaure le pouvoir d’interprétation du juge et on réhabilite la jurisprudence. Le tribunal de cassation a fait observer sur le projet de CC que l’interprétation par

º 17, 2009 JERÓNIMO MARTÍNEZ CUADRADO 271 (162), Jean du Thier, secrétaire (163). Avec ce sonnet 163 commence une série de sonnets qui vont jusqu’au 167 où Du Bellay fait recours à la formule «Je diray /Je dirois» par laquelle il fait une prétérition de l’éloge au futur: Je diray seulement que depuis noz ayeux La France n’a point veu un plus laborieux (Sonnet 163, vv. 9-10) Je dirois ton beau nom, qui de luy mesme sonne ..................................................................

Francesa, n .º 17, 2009 JERÓNIMO MARTÍNEZ CUADRADO (162), Jean du Thier, secrétaire (163) . Avec ce sonnet 163 commence une série de sonnets qui vont jusqu’au 167 où Du Bellay fait recours à la formule «Je diray /Je dirois» par laquelle il fait une prétérition de l’éloge au futur: Je diray seulement que depuis noz ayeux La France n’a point veu un plus laborieux (Sonnet 163, vv . 9-10) Je dirois ton beau nom, qui de luy mesme sonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

savantes destinées à accréditer le récit sont présentées sur un mode déceptif (« trop longues à raconter »), même chose pour le récit lui-même (« chose difficile à croire »), un autre effet comiquement déceptif est dû à la contradiction entre la prétérition (« je renonce à dire ici… ») et le long développement qui suit, etc. En fait, Rabelais se moque des prétentions des historiographes de l’époque à dire le vrai. Comme les autres humanistes, il préfère l’histoire à l’historiographie, reprochant à

Chuchote : Souviens-toi ! », Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal [on prête à la « Seconde » la capacité toute humaine de chuchoter]. Pléonasme : redondance, emploi de mots inutiles. C Exemple « Monter en haut » ; « incessamment sous peu ». Prétérition : procédé par lequel on feint de ne pas dire ce que l’on va dire. C Exemple « Il va sans dire que, pour avoir son BTS, il faut travailler régulièrement » [cela va sans dire… mais on le dit quand même !]. Prosopopée : figure par laquelle on