Prince Des Humanistes

politique. Ce mouvement prend son essor au 15e siècle et se répand, grâce aux princes et aux papes, mais également grâce aux doges, banquiers et clercs. Cinq cours princières sont à étudier en Italie: Naples, Urbino, Milan, Ferrare et Mantoue. Le terme italien de corte pour désigner la cour princière désigne un endroit clos, une « cour ». Dans le contexte politique et social, la cour désignait l'espace habité par le prince mais également son épouse, sa maison, ses courtisans et ses officiels. Au

centre de toutes les préoccupations en effectuant un retour aux sources de L'Antiquité. Le premier texte est issu du roman politique de Nicolas Machiavel, Le Prince (1516). L'écrivain réfléchit à l'image qu'un souverain se doit d'adopter. Le second texte est un extrait du roman Gargantua publié en 1534 par François Rabelais où l'auteur humaniste met en scène un roi influencé. Enfin, le dernier texte est un discours de Pierre de Ronsard intitulé Institution pour l'adolescence de Charles IX (1561) dans

Affirmation du devoir d’obéissance envers le pouvoir institué par Dieu ; intense réflexion à Florence avec Machiavel 1469-1527 avec le Prince (la vertu est une force de caractère qui permet de s’adapter aux circonstances, la fin justifie les moyens). Beaucoup de contacts entre les princes européens. Développement de la cour avec la ritualisation du pouvoir. Les princes italiens sont aussi des mécènes. Grande violence des conquêtes du nouveau monde dénoncée par franciscains et dominicains. La controverse

d’université ne sont plus les seuls lieux de création et d’échanges du savoir, le palais et donc la cour, tout en se nourrisant des travaux universitaires, devient le lieu emblématique des réalisations de la Renaissance. Les bibliothèques humanistes des princes se multiplient, comme celle de Federico di Montefeltro, duc d’Urbino ou celle du roi Matthias Corvin (bibliothèque corvina) (1500 volumes) en Hongrie. La Hongrie de Corvin est certainement l’exemple le plus précoce de diffusion de la Renaissance

Cette pédagogie est un échec et Gargantua est confié à Ponocrates, un professeur humaniste qui fait suivre un programme basé sur l’exercice intellectuel et physique. Gargantua est transformé. Rabelais narre ensuite les guerres picrocholines qui opposent le roi Picrochole à Grangousier (le père de Gargantua). Grandgousier est pacifiste

allons donc nous interroger afn de comprendre: -Quels sont les éléments qui ont favorisé cette mutation? -Quels sont les données intellectuelles et culturelles marquantes de la période? -Comment et dans quelle mesure se sont difusés les principes humanistes nés de la Renaissance? I Un contexte favorable au renouveau. A/ Un essor économique et commercial. Malgré la persistance des guerres et de nombreux problèmes sanitaires au XV ème siècle, les villes, notamment les villes Italiennes, connaissent

de tout, les lettres. Mais pas n’importe quelles lettres : les lettres antiques, profanes : ce qu’on appelle les humaniores litterae, qu’on pourrait traduire par « humanités ». L’intellectuel de la renaissance est donc, en ce sens, un humaniste. Le mot « humaniste » ne lui est cependant accolé qu’à posteriori, par le XIXème siècle. Ce goût du retour à la « vérité » s’exerce aussi dans le domaine historique avec l’essor de sciences comme l’épigraphie ou l’archéologie, mais aussi en mathématiques

1352. Les famines se font plus rares. La population augmente et l’économie redémarre. Dans les zones les plus dynamiques (Italie, Flandre), la prospérité est de retour. humaniste : homme de lettres des XVe et XVIe siècles, dont la pensée entend rompre avec le Moyen Âge en s’inspirant des auteurs de l’Antiquité. Les humanistes se montrent aussi critiques à l’égard de ces derniers. Ils se consacrent à l’étude de l’homme et de la nature. philologie : science qui étudie les textes de manière érudite

Erasme, Traité de civilité puérile (1530) ou Le savoir-vivre à l'usage des enfants L'éducation fut une grande préoccupation des Humanistes de la Renaissance qui voulaient en finir avec la scolastique médiévale (le par-cœur, la glose) et avec les mœurs peu raffinées de la société, y compris la meilleure ! Rabelais dans Gargantua (1635) imagine l'utopie de l'abbaye de Thélème qui offre à de jeunes adultes aristocrates autant de divertissements élégants que d'études sérieuses, le tout sous la devise

époque le corps est perçu comme un microcosme de l'univers). Le roi doit étudier les lettres, ( l'éducation du bon prince est un topos de la littérature de la renaissance). Le prince doit fréquenter les artistes, le bon prince est un prince mécène. À la renaissance émerge l'idée de la fécondité créatrice qui naît de la fréquentation des artistes par les rois. . Pour les humanistes à la fois n'est rien si elle n'est qu'un savoir, elle n'a de sens que si elle influence les actes. Les textes de la