Princesse De Clèves Monologue

spatio-temporel est secondaire, peu décrit, le monde représenté est idéalisé. ☛Le XVII e siècle qui croit encore à un monde stable aux valeurs immuables, perpétue cette tradition. Ainsi, Madame de La Fayette, avec La Princesse de Clèves, crée une grande héroïne. Toutefois, les qualités de la princesse, en conflit avec sa passion amoureuse, vont la mener à renoncer volontairement à l’amour. Le romanesque est ainsi mis à mal par l’esthétique classique et ses nécessités d’équilibre moral et social. L’intrusion

visent à un idéal: courage, générosité, force, vertu, foi en Dieu, en l’être aimé ... Les héros des romans précieux du 17ème siècle, davantage marqués par le sentiment, sont aussi des modèles de perfection: Le Grand Cyrus, Le Duc de Nemours, la Princesse de Clèves. Ces personnages sont peu décrits par des traits particuliers: ils correspondent à des stéréotypes soit de la beauté, soit de la force. Ce ne sont pas encore tout-à-fait des individus: ils le deviennent peu à peu. Du 17ème au 18ème

 48 L/ES/S) SÉQUENCE 2 – Le portrait dans les romans du XVIIe siècle au XXe siècle • Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves (p. 66 ES/S et Techno / p. 68 L/ES/S) • Paul Scarron, Le Roman comique (p. 68 ES/S et Techno / p. 70 L/ES/S) Séquence 3 – De la rencontre amoureuse à la séparation dans les romans du XVIIe siècle au XXe siècle • Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves (p. 84 ES/S et Techno / p. 86 L/ES/S) Le XVIIIe siècle : le personnage est un « individu » SÉQUENCE 1 –

-La Princesse de Clèves : Marie-Madeleine de la Fayette XVIIe. -Les Gommes : d'Alain Robbe-Grillet XXe. -L'assomoir : Zola XIXe. (naturalisme) -Voyage au bout de la nuit : Louis-ferdinand Céline XXe. -Les liaisons dangereuses : Choderlos de Laclos XVIIIe. d- Narration et personnages : analespe : fig de style, retour en arrière d'un action qui appartient au passé. (flashback) incipit : désigne les premiers mots d'un texte et excipit : les dernières lignes d'une œuvre. Monologue intérieur :

fictive au roman par lettres, le pas sera vite franchi. La lettre existait déjà dans le roman : la lettre de Gargantua à son fils (chapitre VIII de Pantagruel ), occasion de glisser un discours humaniste, les lettres dans L'Astrée, dans La Princesse de Clèves, destinées à faire progresser l'intrigue romanesque. La lettre, par ses exigences formelles, introduit une autre forme d'énonciation dans l'économie romanesque : la lettre est écrite à la première personne et au présent. Le personnage écrit

dresser une galerie de personnages historiques ayant réellement existé afin d'emporter l'adhésion du lecteur avant d'introduire le personnage de son héroïne éponyme, entièrement fictif, de sorte qu'à l'issue de sa lecture, le personnage de la Princesse de Clèves paraît aussi réel au lecteur que les illustres personnages qui l'entourent .Il s'agit en effet de redorer le blason du roman et lui donner ses lettres de noblesse à une époque où le genre est très décrié. 2. Les romanciers veulent échapper

comparé à Rimbaud car tout deux ont écrits jeunes et sont morts précocement. Ses préférences littéraires se portent sur La princesse de Clèves de Madame de Lafayette, Thomas l'imposteur de Cocteau, sur Proust, Stendhal, Verlaine, Rimbaud, Mallarmé, Lautréamont ou Laclos. Peu avant sa mort, il ébauche Le bal du Comte d'Orgel, son deuxième roman qui ressemble à La princesse de Clèves, cette œuvre va être publiée en 1924, après la mort de Radiguet, grâce aux bons soins de Cocteau. En décembre 1923, Raymond

: Oeuvres intégrales : Sophocle, Antigone, (-Vème siècle) : L.A. / Anouilh, Antigone, (1944) : L.C. Extraits : Racine, Phèdre, (1677), I, 3, tirade de Phèdre à Oenone v 269 à 306 + liste des personnages ; Musset, Lorenzaccio, (1834), IV, 3, monologue de Lorenzo + liste des personnages ; Beckett, En attendant Godot, (1953), extrait de l’acte II : L.A. / Giraudoux, Electre, (1937), I, 8 : tirade d’Electre à Oreste : C.L. Document complémentaire : Musset, De la tragédie, (1838), extrait. / Deux

impression. La difficulté de se décrire soi-même amène le lecteur vers une vision erronée du personnage. Les auteurs ont alors recours à un discours descriptif à la 3e personne permettant de fonder un avis objectif. Mme Lafayette, dans son roman La princesse de Clèves introduit son personnage dans une cours où tous les regards sont posés sur celui-ci. En effet la jeune fille est décrite comme d’une grande beauté « La blancheur de son teint et ses cheveux blonds lui donnaient un éclat que l’on n’a jamais vu

seul trait de son caractère dont l’auteur a besoin pour faire vivre son histoire… D’autres fois au contraire, on nous présente des personnages dont la complexité nous dépasse, Madame Lafayette fait une analyse des sentiments et pensées de la princesse de Clèves qui va très loin…Les auteurs n’ont pas la vérité absolue, la complexité du cœur humain ne peut être révélée, personne ne la connaît.. Nous tentons, à force d’hypothèse et expériences de reconstituer notre propre réponse à cette énigme. L’auteur