Princesse De Clèves Monologue

Tantôt, lorsqu'il est aussi narrateur, le personnage s'exprime directement, recourant à une expression lyrique (Le Dernier Jour d'un condamné de Hugo) ou plus prosaïque (L'Étranger de Camus). L'accès au cœur humain est alors direct. Tantôt c'est le monologue intérieur qui traduit presque telles quelles les émotions non exprimées ouvertement (« Tchen tenterait-il de lever la moustiquaire ? », La Condition humaine de Malraux). Dans les lettres du roman épistolaire (Les Liaisons dangereuses de Laclos).

la princesse…), Fabrice prend de grands risques en perçant l’abat-jour. Le narrateur utilise donc la plupart du temps dans ces textes la focalisation interne du point de vue masculin : cette focalisation est particulièrement sensible dans le texte A où nous trouvons une répétition obsessionnelle du polyptote autour du verbe voir (« vit, vision, vue ») ; dans le texte de Victor Hugo, la bohémienne est perçue également par le regard de Gringoire ; Stendhal nous rend compte par un monologue intérieur

un monde réel. En France : Rabelais avec Gargantua et Pantagruel, en Espagne Cervantès avec Don Quijote de la Mancha Le roman est considéré comme mineur. Le lecteur vit des aventures par procuration. Le premier grand roman classique est La Princesse de Clèves de Madame de La Fayette, qui apparaît comme le fondement du roman moderne. Au XVIIIème siècle Le roman offre une grande variété de forme. Les classes bourgeoises s'intéressent au roman. La portée morale est affirmée Le réalisme romanesque connaît

piste nous amène à réfléchir sur deux points : - d'une part la plus ou moins grande capacité du romancier à nous faire entrer de façon crédible dans la psychologie d'un personnage. On pourra prendre les exemples de Mme de La Fayette (La Princesse de Clèves) ou de Camus (L'Etranger) pour illustrer cette capacité. On peut aussi souligner que, dans ce cas, le romancier peut être amené à nous faire partager la psychologie d'un monstre ou d'un fou (Camus, mais aussi Michel Tournier avec Le Roi des

conventionnelle, celle d’une princesse de conte de fées. - son comportement : mélange d'une curiosité et d’une hardiesse surprenantes pour une jeune femme de cette époque : "elle venait voir défiler le régiment" et d'une réserve plus traditionnelle : elle "ferma la croisée" et "regarda à demi cachée par le rideau" ; par là même, élément de mystère. 2. Le jeu des regards et son effet : -Les regards : Ce thème est un invariant de la rencontre amoureuse ( cf. Princesse de Clèves, Manon Lescaut, Le Grand

accès au cœur humain par : – la représentation des comportements mais vus de l’extérieur par le spectateur ; – les paroles des personnages (mais même problème que dans la vie : dans quelle mesure est-ce le vrai reflet du cœur ?) ; cependant, cas des monologues qui permettent un accès plus profond et qui traduisent la délibération intérieure. – Certes, le spectateur peut reconstituer, à partir des attitudes, les pensées et réactions, mais il y a une marge d’incertitude (puisqu’il y a interprétation) :

- photocopie 4. Boris VIAN, L’Ecume des jours (1947), incipit jusqu’à « des grappes de petites bulles savonneuses. » photocopie II. Pour l’entretien : Textes complémentaires étudiés en lecture cursive : * Mme de La Fayette, La Princesse de Clèves (1678) : le portrait de Mademoiselle de Chartres (photocopie) * Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses (1782), lettre II (photocopie) * Michel Houellebecq, Extension du domaine de la lutte (1994), chapitre 3 (photocopie) Etudes

devant Mme Arnoux dans L’Éducation sentimentale. III. Une construction qui appartient en dernier ressort au lecteur 1. L’image mentale propre à chacun Peu de renseignements sur les grandes héroïnes classiques ; à chaque lecteur de se figurer la princesse de Clèves dans le roman de Mme de La Fayette (on ne saura jamais d’elle que sa blondeur et sa beauté, par-delà toute l’admiration qu’elle inspire à ses soupirants). 2. L’élaboration par fusion, identification Le roman épistolaire ne permet guère de se

Voix et paroles 1) La parole des personnages Pour rapporter des paroles et pensées, le romancier dispose de plusieurs moyens : Paroles rapportées directement (discours, style direct) les paroles sont insérées sous forme de dialogue ou de monologue. La parole des personnages se fait entendre comme dans la réalité Paroles rapportées indirectement (discours, style indirect) Il permet d’inclure les paroles des personnages dans le récit. Les paroles sont rapportées par l’intermédiaire du narrateur

XVI siècle en France avec Rabelais et ses personnages Pantagruel et Gargantua, le roman est un genre littéraire particulier dont le nombre de lecteurs n’a cessé de croître depuis le XVIIe siècle avec l’apparition du roman d’analyse comme la Princesse de Clèves de Madame de Lafayette. Aujourd’hui, au début du XXIe siècle, le roman est le genre littéraire le plus lu et donc le plus prisé. Il a même été introduit comme sujet d’étude obligatoire en classe de première pour le baccalauréat de français depuis