Princesse Zelda

La princesse de Clèves, extrait 1. On montrera comment l'héroïne est présentée de façon élogieuse et combien son portrait représente son caractère exceptionnel, mais une ombre vient nuancer le tableau car le monde dans lequel elle évolue fait ressortir également sa fragilité de jeune fille. I L’art du portrait C’est avec élégance que Mme de Lafayette introduit la belle héroïne de son roman. Son nom n’est pas tt de suite énoncé : « Il parut alors une beauté à la cour … » l.1, (effet de rupture

Bovary : caricaturée dans ses lectures par Flaubert. La Princesse de Clèves : premier roman moderne, car « réaliste ». Union du roman et de la vérité, personnages non parfaits. Chronologie. La question de la réalité et du réalisme : Présente depuis l’Antiquité (Aristote : imitation de la nature, mimèsis). Baroque : peint les choses telles qu’elles devraient être. Classicisme : peint les choses telles qu’elles sont (La Princesse de Clèves : réalisme psychologique) XVIIIe : éléments matériels

Rapprochement avec la Princesse de Clèves Bérénice assume ses responsabilités comme la princesse de Clèves, c’est elle qui ne veut plus voir Nemours. Mais le destin est plus fort dans la tragédie Vison de l’homme et du monde LE MONDE : Le peuple romain le représente dans Bérénice, dans la Princesse de Clèves c’est la cour. Le peuple obéi aux règles tandis qu’à la cours il y a d’avantage d’hypocrisie et d’envie de paraitre. L’HOMME : Bérénice est contre Rome, la princesse est contre les règles

La Princesse de Clèves Le contexte En mars 1678, La Princesse de Clèves paraît sans nom d’auteur à Paris, imprimée par Barbin, l’éditeur de La Fontaine (1668-1694). Racine vient de faire jouer à la Comédie française la plus célèbre de ses tragédies, Phèdre (1677). Louis XIV règne à Versailles et fait triompher la France en Europe, grâce à la paix de Nimègue qui, signée le 10 août 1678 avec les Provinces-Unies, met fin à la guerre de Hollande: l’Espagne, maîtresse jusque la du nord de l’Europe

Nous avons ici à faire à un extrait de La Princesse de Clèves, considéré comme le premier roman d’analyse, il fut écrit au XVIIème siècle et plus précisément en 1678 par Madame de La Fayette. L’auteur peint ici le tableau d’une scène d’intimité non partagé entre Madame de Clèves et Monsieur de Nemours. En effet, Madame de Clèves qui s’est retiré dans un de ses pavillons de Coulommiers est observé à son insu par Monsieur de Nemours en pleine nuit. Il s’émisse ainsi dans sa propre intimité, une scène

inspirées par le goût des bourgeois. Charles Sorel répond donc à ce courant romanesque avec La Vraie Histoire comique de Francion (1622). Viendront ensuite les romans de Scarron et de Furetière. Mais c'est bien l'œuvre de Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves (1678), qui demeurera le "joyau du Grand Siècle". La poésie (baroque) Après les œuvres poétiques remarquables du XVIe siècle, le XVIIe apparaît comme peu inventif. Cependant, l'âge baroque voit, au début du siècle, une "révolution" :

La Princesse de Clèves I) Le coup de foudre a) l'importance du regard champs lexical du regard : "cherchait des yeux" ,"vit","surprise de le voir" -----> appui cette idée d'amour passant par le regard "Elle passa tout le jour [...] à se parer" ------> preparatifs : renforce l'importance du regard b) les sentiments peur : "il se fit un assez grand bruit" "elle cherchait des yeux quelqu'un qu'elle avait dessein de prendre " ------> volonté

linéaire est abandonnée, les intrigues débutent souvent in media res donnant lieu à des récits rétrospectifs, les personnages et les péripéties se multiplient. Pourtant certains auteurs se distinguent comme par exemple Madame de La Fayette, qui avec La princesse de Clèves introduit le court roman d'analyse psychologique. A cette époque, la frontière entre nouvelle et roman est assez floue, la brieveté du récit et le resserrement de l'action ne sont plus des critères déterminants. Au même moment d'autres

illustre ou dénonce une idéologie. III Une grande richesse thématique Cette liberté de l’écriture romanesque a donné naissance à des romans de thèmes très variés : le roman d’analyse étudie les passions des personnages (Madame de La Fayette, « La Princesse de Clèves » - 1678) ; le roman d’apprentissage montre l’évolution souvent difficile d’un personnage ambitieux ( Stendhal, « Le rouge et le noir » 1830 ou « L’éducation sentimentale » de Flaubert en 1869) ; le roman réaliste ou naturaliste dépeint

: courageux, vertueux Ses actions : la corruption, la destruction Ses attributs moraux : immoral ou amoral, violent, souvent sans états d’âme Les chevaliers, comme Lancelot ou Galaad, dans les Romans de la Table Ronde. Le duc de Nemours dans La Princesse de Clèves. On le trouve souvent présenté en opposition au héros positif. Vautrin, dans La Comédie humaine de Balzac. George Duroy, dans Bel-Ami de Maupassant. Emma Bovary, dans Madame Bovary de Flaubert. Meursault, dans L’Etranger de Camus. Le héros