Prisme d'accrétion

lieu dans un océan étroit (vu la richesse en sédiments détritiques), sous de basse latitude et en profondeur (présence de radiolaires), avec minéralisation hydrothermale associée au magmatisme. (certains auteurs proposent aussi un fragment de prisme d’accrétion incorporant fragments de croûte océanique et sédiments continentaux) 2a) Relation échantillons / paragenèses b)N° 3 BT MP faciès schistes verts, N°2 BT HP faciès schistes bleus, N°1 MT & HT HP faciès éclogite N.B. la déshydratation associée

zone de subduction est marquée par un relief particulier, positif et négatif, par une activité magmatique et sismique importante, par un flux géothermique anormal et par une déformation de la lithosphère qui se caractérise par la présence de prismes d'accrétion sédimentaire. Au niveau de la zone de subduction, la plaque lithosphérique plongeante qui reste froide va être à l'origine de contraintes, ce qui va déclencher des séismes dont les foyers peuvent être très profonds. La localisation de ces foyers

(et non sur, chacune s'ajoutant à la base de l'empilement), dans l'angle formé par le front de la croûte supérieure et la plaque plongeante qui s'épaissit donc par sa base, par en-dessous (on parle de "prisme d'accrétion", ce mécanisme étant analogue à celui par lequel se forme un prisme d'accrétion lors de la subduction d'un plancher océanique : figure 2 ). Le même processus affecte aussi, le plus souvent à une échelle moindre, le front de la croûte continentale fixe, également débité en

le plan de subduction, ses structures géologiques subissent un « écaillage », provoqué par le poinçonnement du coin de manteau rigide de la plaque chevauchante à la manière d’un gigantesque rabot. Cela conduit à la formation d’un véritable « prisme d’accrétion », à l’échelle crustale. Au sein de cet ensemble très déformé et ayant subi un métamorphisme de subduction, des morceaux de lithosphères océanique et continentale sont associés. 2) Une convergence absorbée par un raccourcissement général

importante (plis, failles inverses, prismes d’accrétion)  une répartition particulière du flux de chaleur - la répartition verticale des foyers des séismes définit le plan de Bénioff qui matérialise le plongement de la plaque subduite dans le manteau - les sédiments qui recouvrent la plaque plongeante et ceux qui se déposent dans les fosses (turbidites) forment un prisme d’accrétion : les terrains sédimentaires arrachés forment des écailles qui donnent au prisme un aspect en éventail reconnaissable

d’enfoncement de la plaque océanique dans le manteau. Le magma provient de la fusion partielle de la péridotite du manteau, rendue possible par une hydratation ; provenant de l’eau de la déshydratation des schistes lors du métamorphisme. Le prisme d’accrétion provient du ‘’rabotage’’ des sédiments de la plaque océanique contre la continentale. Ces remontées magmatiques permettent la formation des différents volcans de la chaine. C’est à l’aplomb de cette remontée magmatique que se trouve l’anomalie

la plaque chevauchante. 1.      la fosse océanique: c'est une dépression allongée de grande profondeur (jusqu'à 11 km). Elle marque la frontière entre les plaques convergentes. Elle a la même forme que la bordure continentale. 2.      Les prismes d'accrétion: ils sont situés entre la fosse et l'arc magmatique. Constitués d'un empilement d'écailles chevauchantes, ils forment une ride parfois émergée. Ce sont des formations sédimentaires plissées comprenant des fragments de croûte océanique, des sédiments

→ Plaque pacifique / plaque philippines Même topologie Fosse relief négatif, 10km Relief positif Chaine de montagne (Cordillère des Andes) Chapelet d'îles volcaniques (Îles Tonga) Pfs derrière îles → Bassin arrière-arc (négatif) Pfs Prisme d'accrétion sédimentaire = ensemble sédimentaire déformé comportant des failles ou des plis qui témoigne de la convergence de plaques 2.Manifestations géologiques associées a)Une importante sismicité Répartition des foyers sismiques selon plan + ou –

Marge active (n.f.) : Transition entre une croûte continentale et une croûte océanique, correspondant à une limite de plaques. Les marges actives sont le lieu d'une subduction lithosphérique et présentent une topographie particulière (fosse, prisme d'accrétion) et une activité géologique importante (volcanisme, sismicité). Marge passive (n.f.) : Transition entre une croûte continentale et une croûte océanique se produisant sur une même plaque lithosphérique. Modélisation (n.f.) : Démarche qui consiste

al. (1994) pour les époques plus anciennes. Ces points sont figurés par un petit cercle évidé rempli par une couleur spécifique à chaque magnétochrone. Comme éléments structuraux de la croûte océanique, on a représenté : les axes des dorsales d’accrétion océanique, avec indication, localement, du taux global d’expansion en cm/an; occasionnellement les axes des dorsales d’expansion fossiles (comme dans le bassin de Somalie); les failles transformantes et les zones de fracture qui les prolongent.