Prison Mineurs

I. ENCEINTE EN PRISON On constate que pour la plupart de ces mères, les conditions de vie avant leur entrée en détention étaient assez précaire et qu’elles viennent souvent de milieux défavorisés. Pour la majorité d’entre elles, elles ne travaillaient pas durant la période précédant leur incarcération, ou peu qualifiées, occupaient des emplois ponctuels. Aussi, on relève de façon récurrente dans leur anamnèse, des antécédents de maltraitance physique et sexuelle. Pour la grande majorité

régissent les relations entre les individus et réglementent sinon ordonnent la vie sociale, composent un important chapitre de l’histoire des sciences sociales. L’étude des rites d’interactions, l’examen systématique et précis des "comportements mineurs" ont été les principaux axes de sa recherche. En observant, à la manière d’un ethnologue, le comportement des individus en société, Goffman a dévoilé les nombreux rapports qu’entretiennent les minimes gestes, gesticulations, mimiques, appropriations

inhumain et, atteint au droit à la vie. Plus de 100 personnes meurt par suicide en prison chaque année. La cour européenne va dire à la France qu’elle a méconnu le droit à la vie. Loi du 15 août 2014, depuis 10 ans tout l’objectif du législateur c’est de réduire le nombre de récidives. Depuis 2005 il y a eu 5 lois qui indiquent qu’elles visent à limiter, réduire la récidive. Au 1er septembre 2014 il y a 57.000 places en prison et il y 69.000 détenus. Taux d’occupation d’incarcération de 120%. Cela amène

Une archéologie des sciences humaines », Gallimard, coll. « Bibliothèque des sciences humaines », Paris, 1966 « L'Archéologie du savoir », Gallimard, coll. « Bibliothèque des Sciences humaines », Paris, 1969, «Surveiller et punir. Naissance de la prison », Gallimard, Paris, 1975. « Histoire de la sexualité », vol. 1 : « La volonté de savoir », 1976.vol. 2 « L'usage des plaisirs », vol. 3 : Le souci de soi Paris, Gallimard 1984. Dits et écrits, vol. 1 : 1954-1975, vol. 2 : 1976-1988, coll. « Quarto

tout le monde y perd et voici pourquoi « J’ai eu connaissance de seringues qui ont été passées entre trente, quarante personnes. Juré devant Dieu. Elles ont servi à autant de personnes. » — Un détenu, décrivant le partage de seringues dans une prison en Colombie-Britannique.1 Introduction La consommation de drogues illégales est souvent associée à une vaste gamme de problèmes sanitaires, sociaux et communautaires, à une importante criminalité associée à la drogue ainsi qu’à la stigmatisation

hypothèse : les mesures de placement en cellule disciplinaire (le « mitard »). 2ème hypothèse : les mesures de mise à l’isolement. 3ème hypothèse : le placement en cellule disciplinaire à titre préventif 4ème hypothèse : le refus du directeur de la prison d’acheminer le courrier d’un détenu 5ème hypothèse : changement d’affectation d’un détenu Encadré – Cas pratique : « Le juge administratif, les mesures de mise à l’isolement et le refus de communication du courrier II – Le régime juridique des

interné dans un établissement pénitentiaire. Art.17 : (loi N° 62-24 du 20 juillet 1962). Les hommes condamnés à des peines criminelles seront employés aux travaux d’utilité publique les plus pénibles. 3 Les femmes, les mineurs de moins de 18 ans et les personnes âgées de plus de 60 ans, ne seront employés qu’à des travaux à l’intérieur des établissements pénitentiaires (loi N° 2003- 25 du 13 juin 2003) Art.18 : Les condamnés à des peines

et culturel , car être en état de récidive, c’est avoir réitéré sa conduite délictueuse. On peut considérer que le récidiviste est plus coupable que le délinquant primaire. En effet, si l’on considère le délinquant comme un patient et le séjour en prison comme une période de soin, on peut prétendre alors qu’il a mal été « soigné ». Selon l’assemblée nationale « aborder la question de la récidive des infractions pénales, c'est donc manifester la volonté d'engager le second acte de la lutte contre

jours-amende et les TIG. Tendance à la hausse d’ailleurs pour les mineurs malgré l’ordonnance du 02 février 1945. Le budget du Ministère de la justice est d’environ de 2 % et parmi le budget une grande part est accordée au domaine pénitentiaire. Les moyens en personnel apparaissent suffisants mais le problème majeur reste le redéploiement des effectifs. Notamment la part accordée au domaine pénitentiaire : beaucoup trop de peines de prison et pas assez de peines alternatives. Conditions de détention

Dans notre société, la justice a besoin des forces de l'ordre pour se faire respecter. En effet, un meurtrier ne se rendrait pas de son propre chef à la police, de même qu'un prisonnier ne resterait pas dans sa prison si aucune surveillance n'était mise en place. La justice, pour se faire entendre, semble donc avoir besoin de la force et la force de la justice pour se légitimer. Il faudrait alors pouvoir associer ces deux notions pour que perdure le règne de la justice. Cependant, selon Pascal, ce