Prologue De La Machine Infernale De Cocteau

I COMPOSITION DE L' OEUVRE DRAMATIQUE (lire FMH, p. 262-3) Le prologue : Avant-propos qui précède parfois l'action proprement dite, récitée par un personnage généralement étranger à l'action, et qui raconte des événements antérieurs, explique les intentions de l'auteur ou s'efforce de gagner l'indulgence du public. Exemples : Le prologue de La Machine infernale, de Jean Cocteau, récité par l'auteur ; le prologue d'Antigone de Jean Anouilh. Un acte : Partie d'une pièce correspondant

régnantes et les enjeux politiques sont toujours présents. C’est pourquoi les conflits entre les personnages se recoupent presque toujours avec des conflits d’ordre politique. Sur le plan dramaturgique, la tragédie commence par une exposition (un prologue dans la tragédie antique), se poursuit par la péripétie autour de laquelle l’action va se nouer (on parle de « nœud tragique ») afin d’aboutir à la « catastrophe », c’est-à-dire au dénouement malheureux, bien qu’il y ait au moins une exception fameuse :

peut que compatir14. Pitié Avec la crainte, il s'agit de l'émotion que le spectateur est censé ressentir devant la tragédie. «La pitié a pour objet l'homme qui ne mérite pas son malheur; la crainte l'homme semblable à nous15», précise Aristote. Prologue Il s'agit de la première partie de la tragédie anrique, qui était suivie de trois épisodes entrecoupés des chants du chœur, et auxquels succédait, pour terminer, l'exode. La tragédie classique sera, elle aussi, découpée en cinq parties, les cinq

sujets mythologiques ( ex Prométhée enchaîné) ou historiques ( Ex : Les Perses qui se déroulent pdt les Guerres Médiques).Sophocle ( 495-406) choisit des sujets mythologiques. 7 pièces nous sont parvenues qui ont inspiré Anouilh, Cocteau ou Giraudoux : Antigone , Electre , Oedipe-Roi. Euripide ( 480-406) est le premier à affiner la psychologie des personnages et à les humaniser. Il met en scène des sujets mythologiques : Electre-Médée-Iphigénie en Aulide…) -Le grand auteur

plusieurs fois dans l’Histoire par de grands écrivains. En effet à celui de Sophocle dans l’Antiquité succèdent de nombreuses versions au cours des siècles, dont les plus importantes au XVIIème par Corneille, au XVIIIème par Voltaire, au XXème par Cocteau, au XXIème par Nancy Houston… Ces différentes adaptations montrent bien que, quelles que soient les époques, ces œuvres sont toujours d’actualité car elles répondent à des questionnements fondamentaux pour l’Homme. Le comique au contraire aborde des

Corneille… • Du côté du metteur en scène et de l’acteur… implication du spectateur dans les choix de mise en scène Le metteur en scène doit aussi tenir compte de son public. Au XVIIe siècle, Molière répond au goût du public pour les pièces à machines avec l’intervention de la statue (animée) du Commandeur dans Dom Juan ; de nos jours, où les effets spéciaux du cinéma rendent ce type de fantaisies scéniques élémentaires un peu désuètes (certains élèves rient quand apparaît la statue de la mise

deux oeuvres c'est un amour partagé par deux jeunes amants dont les famillles sont ennemis Il sont représentés comme des amoureux maudits. LA HAINE Une haine ancestrale est entretenue par les deux familles rivales. En effet dés le prologue, le choeur insiste sur la rivalité entre les deux familles,( "antique hargne", la haine des parents", "l'obstination des rages familiales"), fatalité dans laquelle s'inscrit la relation amoureuse de Roméo et Juliette : " dans le sein fatal de ces

guerre d'Espagne (1936 - 1939), où les partis progressistes et l'URSS luttent contre le coup d'État réactionnaire de Franco et les soutiens que lui apportent Benito Mussolini et Adolf Hitler. La défaite des Républicains espagnols apparaît comme le prologue de la défaite de la France en 1940 face à l'Allemagne nazie qui, ayant conquis l'Europe, entreprend bientôt une extermination raciale des « sous-hommes », et au premier chef, des Juifs. La Shoah reste comme la marque absolue de l'abomination nazie

et Mélisande (1892). Pierre Quillard, « De l’inutilité absolu de la mise en scène exact » : le théâtre doit être « un prétexte au rêve » Le symbolisme dans JFM  : passages oniriques (ex : prologue) et dépouillement du décor, mouvement vers l’abstraction. * Ubu Roi de A. Jarry (1896) : volonté de provocation, pièce qui multiplie les anachronismes. Théâtre qui cherche non plus à conforter le spectateur

fatalité de la médiocrité qui enserre ses personnages. Cette méditation pessimiste sur la perte de la jeunesse, de la pureté, des illusions, sur la farce du monde a parfois la violence d'un cri et ce, car il assigne au théâtre, comme ses contemporains Cocteau, Giraudoux, Sartre, une fonction éducative : celle d'élever les esprits. Cette fonction sera pleinement assumée par sa pièce la plus engagée, Antigone, écrite en 1944 sous le régime de Vichy, et qui porte un message de résistance masqué pour déjouer