Préface Anthologie Imaginaire

comme solution de rechange de renforcer les conditions de la concurrence libre et illimitée. Cependant, ce dilemme, consistant à choisir entre les lois antitrusts d'un côté et le renforcement de la concurrence de l'autre, est complètement fictif et imaginaire et, dans la meilleure des hypothèses, il témoigne d’une méconnaissance de la législation antitrust. En effet, cette législation n'a et ne peut avoir qu'un seul objet: la protection de la libre concurrence. Faut-il en conclure que les “néo-libéraux”

problème, et c’est celui de la mort […]. Elle est le problème par excellence, en un sens, le seul ».27 La littérature, en tant qu’elle traduit les préoccupations essentielles du mortel, ne saurait occulter cette question essentielle qui hante son imaginaire. Au reste, « tel est le paradoxe de la mort dans la vie : si notre finitude est niée et refoulée, elle vient contaminer jusqu’à notre sentiment »28 artistique. En tout cas, il est significatif que la littérature n’ait pas suivi la société hédoniste

musicien et romancier. Il repère les talents d’écriture de sa femme et lui fait écrire des récits, les « Claudine », qu’il signe de son nom de plume, Willy. Ces récits sont tantôt d’inspiration autobiographique (Claudine à l’école, 1904), tantôt plus imaginaires (Claudine en ménage, 1902). 18 6239_001_224.indd 18 16/08/12 12:36 Sidonie-Gabrielle se libère peu à peu de la tutelle de son mari et publie ses premiers livres sous le nom de Colette Willy puis de Colette. C’est sous ce nom qu’elle publie

sinon à tous tes sujets, sinon même à un grand nombre, à tous ceux du moins que tu pourras atteindre. 54. Lettre de Louis VII à la vicomtesse de Narbonne, vers 1163 (Trad. de J.-M. CARBASSE et G. LEYTE, L’État royal XIIe-XVIIIe siècles, Une anthologie, PUF, 2004, p. 188). Louis, par la grâce de Dieu, roi de France, à sa très chère sœur l‟illustre dame Ermengarde de Narbonne, salut ! Comme tu me l‟as fait savoir, […] chez vous les affaires se décident selon les lois des empereurs, lesquelles

étudier les aspects sociaux du roman ainsi que ses rôles de pourvoyeur et de réservoir d'images. Régine Robin explique, par exemple, que les personnages de roman sont souvent aussi présents à l'esprit du lecteur et marquent aussi profondément son imaginaire que ses souvenirs de personnes, de scènes, d'images ou de lieux réels. C'est ainsi que le roman devient un véritable réservoir d'images, de mots, de personnages et d'idées. Par sa socialité, ce réservoir est susceptible de se modifier dans le temps

Omar Aktouf Professeur titulaire Management, HEC, Montréal (2002) La stratégie de l’autruche Post-mondialisation, management et rationalité économique Préface de Federico Mayor Zaragoza Postface de Ramiro Cercos et Abdelkarim Errouaki Un document produit en version numérique par Mme Marcelle Bergeron, bénévole Professeure à la retraite de l’École Dominique-Racine de Chicoutimi, Québec et collaboratrice bénévole Courriel : mailto:mabergeron@videotron.ca Dans le cadre de la collection :

................................................................... 70 70 75 77 78 80 81 82 83 84 85 86 87 88 90 93 Estelle Lebel 3.1. Les imaginaires politiques de l’image ................................. 96 3.1.1. Imaginaires passés .................................................... 96 3.1.2. Imaginaires actuels ................................................... 98 3.1.3. L’emprise des modèles de communication ................ 101 © 2003 – Presses de l’Université

logicien, plus humain qu'Enjolras), Prouvaire (l'érudit), Courfeyrac et Bahorel (joyeux compagnons, serviables, quelque peu bohèmes et aimant le tapage), Lesgle (maladroit et perpétuellement malchanceux), l’étudiant en médecine Joly («le malade imaginaire jeune»), l’ouvrier éventailliste Feuilly (qui n’a qu’une pensée : libérer le monde en faisant triompher «l’idée des nationalités»). Si tous ceux-ci «avaient une même religion : le Progrès», s’«ils ébauchaient souterrainement l’idéal», s’oppose à

l’ironiste et l’observateur de l’ironie sur ses propos. Ainsi y a-t-il connivence et communautarisme des rieurs : « Si franc qu’on le suppose, le rire cache une arrière-pensée d’entente, je dirais presque de complicité, avec d’autres rieurs, réels ou imaginaires » (Bergson, 1963, p.390). Hamon se demande si, « ‘[p]ragmatiquement’ parlant, toute communication ironique sollicite-t-elle le lecteur comme un complice partageant quelque chose – et notamment un système de valeurs – avec l’émetteur de cette communication

France et à travers l’Europe d’après ses héros. De même, dans cette partie nous parlons de l’Afrique : l’Afrique des merveilles et des aventures. L’Afrique qui attire les personnages des Thibault comme Jacques, Daniel et Rachel, c’est une Afrique imaginaire où toutes les aventures doivent être possibles, où régneraient la liberté et l'abondance. Cette passion vers l’Afrique revient aux années 1904 où la bourgeoisie française et l'Église se sont ralliées au rêve colonial de a III e République.