Prévert Aux Champs

insensible du massacre. Comment le jeune Rimbaud exprime t-il sa répulsion vis à vis de la guerre ainsi que sa vision de la religion ? Nous analyserons, dans un premier temps, les procédés utilisés par Rimbaud pour restituer au lecteur l'enfer du champ de bataille. Nous évoquerons ensuite la souffrance du peuple, incarnée dans ce poème pas « les mères ». Dans un second temps, nous tenterons de comprendre la critique que fait Rimbaud de la religion et du pouvoir. Enfin, nous nous intéresserons à l'autre

Baudelaire. De la souffrance, lisible sur le visage des soldats partant au front, décrite par Guillaume Apollinaire dans son poème intitulé « Départ » en passant par « La complainte d’un fusillé » où Jacques Prévert exprime l’attente longue et douloureuse de la mort par un soldat agonisant. Nous pourrions faire également escale dans «  Le bal des pendus » où Arthur Rimbaud tente de sauver, par des paroles gorgées d’ironie, un poète et un bandit condamnés à la

elles-mêmes d’être de telles merveilles Répétition du mot « merveille»Allitération C’est une phrase de conclusion : le monde est plein de merveilles (il n’y en pas que 7). II 2 Notre Père, aux cieux, la Trinité, Les maîtres avec leurs prêtres Champ lexical de la religion Le poète est sévère contre la religion : la religion est du côté des dominants. I 3 Avec toutes les merveilles du monde Qui sont là Simplement sur la terre Offertes à tout le monde Éparpillées Émerveillées elles-mêmes

désolée Ce n'est même plus l'orage De fer d'acier de sang Tout simplement des nuages Qui crèvent comme des chiens Des chiens qui disparaissent Au fil de l'eau sur Brest Et vont pourrir au loin Au loin très loin de Brest Dont il ne reste rien. Jacques Prévert, in Paroles, Éditions Gallimard, 1945. Texte 2 Ce texte constitue la première page d'un livre philosophico-scientifique dans lequel l'astrophysicien Hubert Reeves s'interroge sur le sens de l'histoire de l'Univers dont l'homme paraît l'élément

DEVOIR N° 1 Exercice 1: Etude des paratextes ( 18 points) 1) Le paratexte du document 1 nous permet d'obtenir des informations sur le texte de Jacques Prévert, avant même de l'avoir lu, ainsi que des éléments importants de sa biographie. En premier lieu, nous découvrons des renseignements sur le contenu même du texte: le lieu, l'époque, les personnages, ainsi que le problème principal, qui a inspiré l'auteur. En effet, ce texte s'inspire d'un fait divers ayant eu lieu en août 1934. Nous

« il s’en fout de sa tête l’homme » (au lieu de l’homme s’en fout de sa tête »), etc. b) Outre les tournures orales, on note l’emploi d’un niveau de langue familier (« s’en fout », « flics »…) => côté populaire, accessible de la poésie de Prévert : on se sent touché, concerné, pris en compte (instaure une complicité avec le lecteur) c) la présence de jeux de mots, de jeux avec le langage, la polysémie : « tête de veau », « malheureuses sardines » (sens d’insignifiantes en quantité

« Le cancre » de Jacques Prévert Dans le poème de Jacques Prévert, il s’agit d’un garçon qui fait seulement ce qu’il aime et refuse ce qu’il doit faire. Il s’oppose à l’école et à la société. Ce poème montre donc une opposition entre le monde de l’école et celui du cancre. Si l’on regarde la structure du poème, on voit qu’il y a certaines répétitions. Du vers 1 à 4, il y a quatre fois «il dit ». Le vers 1 (« il dit non avec la tête ») correspond au vers 4 (« il dit non au professeur) et le vers

d'accusation » (extrait), Les Contemplations (1856) - Texte 3 : Verlaine, Art poétique (1884) Textes faisant l’objet de lecture complémentaire (lectures cursives) : - Texte 1 : Boileau, Art poétique, extrait du Chant I (1674) - Texte 4 : Prévert, Paroles, « La promenade de Picasso » (1945) Question: Quelle évolution de la poésie se dessine à travers les textes du corpus ? Cours du vendredi 7 décembre Cours (utile pour le devoir de mardi): - qu'est-ce que la poésie ?  Forme :

Ce poème est avant tout un discours adressé par Prévert à des « compagnons » imaginaires. On a donc un peu de mal au début à connaître la situation d’énonciation. Cependant des indices sont glissés pour comprendre cette situation et donc le texte : Tout d’abord par le titre qui nous indique un « concert ». Ensuite, par des mots glissées dans le texte comme « entendre » et « écouter », « musique » et « chanson », et surtout « jouer » et « archet ». On a donc grâce à ces mots une idée de la situation

portrait caricatural d'un homme prénommé Gnathon. Il apparaît comme un personnage grotesque qui mange à la manière d'un animal et qui ne vit que pour lui. L'auteur dénonce ici le monde de la richesse en mettant en évidence l'abondance de la nourriture (champ lexical de la nourriture) et le comportement indécent de Gnathon qui mange à outrance quitte à gaspiller, sans penser à ses invités "les conviés, s'ils veulent manger, mangent ses restes". Quand il mange, Gnathon apparaît comme une sorte de Gargantua