Qom

moins 25 % de la population. Dans l'Histoire, elle fut systématiquement marginalisée au profit des sunnites, proches du pouvoir ottoman. Son existence politique débuta, en 1959, avec l'arrivée au Pays des cèdres de Moussa Sader, mollah iranien né à Qom mais issu d'une famille originaire du sud Liban. À l'époque, les services du Chah l'avaient chargé d'allumer un contre-feu à la propagande panarabe de Nasser. Ce qui ne l'empêcha pas de rallier la cause de la "Révolution" islamique dès le début des

comme femmes au foyer tout comme celles qui travaillent à domicile (couturières, tapissières, coiffeuses, cuisinières…). Par ailleurs, leurs interrogations étaient telles, en matière religieuse, qu’elles ont contraint l’école religieuse de Qom à publier un magazine féminin. Elles ont crée des écoles de théologie pour former des femmes spécialistes de jurisprudence islamique et atteindre le niveau de mojtahed. Ce degré de qualification permet d’interpréter les textes saints et de conduire

large à la révolte contre le shah, désigné de plus en plus comme le vrai responsable de la situation du pays. La fin du régime impérial Durant le premier semestre de 1978, de violentes émeutes éclatent dans diverses villes notamment à Tabriz, à Qom, à Mechhed, à Téhéran ; elles reçoivent le soutien des autorités religieuses shi'ites (les ayatollahs, littéralement « signes de Dieu ») et surtout du plus célèbre et du plus populaire, l'ayatollah Khomeyni qui, de Nadjaf, en Irak, lance de virulentes

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le pouvoir dans certains pays : Soudan, Afghanistan (régime des talibans). On voit aussi que le développement de l’islamisme a embrasé certains pays tels l’Algérie où on été massacrés des milliers de personnes. Doc. 3 : Ce discours a été prononcé à Qom, sa ville natale, par l’ayatollah Khomeiny, dignitaire religieux chiite qui prit la tête du nouveau régime iranien instauré en février 1979 à la suite de la révolution menée contre le Shah. Durant les premiers mois, de nombreux journalistes ont critiqué

intérêt pour les régions, pays ou villes. C’est bien marqué pour l’Égypte, le Maghreb, la Syrie (et Damas) ainsi que pour les villes saintes (Mecque et Médine, mais là il n’y a pas de khitat). On en a également pour l’Iran, notamment pour la ville de Qom (ouvrage de topographie locale). On a ça aussi pour Boukhara (mais conservé que dans la version iranienne et non pas arabe). Cet intérêt local va subsister et réapparaître de façon importante au 11e siècle et après où on a là pour le Proche-Orient et

en place d’une institution capable d’arbitrer les conflits avec le gouvernement. Le shah y consentit, mais il essaya de réprimer par la force la contestation du clergé et du peuple. En réponse à la répression, une partie du clergé s’est refugiée à Qom et une autre à l’ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran. Ceci, n’a pu que favoriser l’apparition de nouvelles idées réformistes, substituant ainsi une constitution à l’institution d’arbitrage proposée par le clergé. En Décembre 1906, Mouzaffer al Din

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Rafsandjani dirige deux instances de régulation du régime, dont l'une - l'Assemblée des experts - a le pouvoir de destituer le guide suprême. Mais, en coulisses, ses dernières initiatives ont échoué. «Rafsandjani s'est rendu dans la ville sainte de Qom, mais il n'a pas réussi à mobiliser les ayatollahs et le haut clergé chiite contre Khamenei», souligne le chercheur Bernard Hourcade. D'où un mutisme remarqué depuis l'élection, malgré les virulentes attaques lancées contre sa personne. Rafsandjani

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