Qu Est Ce Qui Peut Nous Rendre Heureux

celui-ci comme une expérience interne au sujet ? Ne faudrait-il pas plutôt voir le bonheur comme un état objectivement constatable, caractérisant une personne dont la vie peut être qualifiée de « réussie » ? En effet, et quoiqu’en dise Schopenhauer, force est de constater qu’il existe des individus qui s’estiment heureux, ou dont on peut affirmer de l’extérieur que leur vie est souhaitable. C’est en tout cas ce que les stoïciens soutiennent à propos du sage, qui selon eux est une figure accessible à quiconque

Voulons-nous être heureux ? La véritable finalité de l’existence humaine est le bonheur. Nous voulons être heureux. Comment ? Telle est la question fondamentale qu’il faut se poser pour éviter toute douleur et obtenir le plus de plaisir possible. Or, le bonheur est trop aléatoire pour constituer le but ultime de l’existence humaine. Les hommes doivent plutôt viser la vertu et la moralité. Leur vie témoignera ainsi d’un souci plus essentiel : le salut de leur âme. Ici se pose un problème conceptuel

apporterait une sensation de satisfaction, de plénitude totale. De manière générale on estime qu’il y a « bonheur » quand tous les désirs (passion) de l’individu sont comblés, et cela de manière continue dans le temps. C’est ainsi que l’on distingue « être heureux », qui n’est que furtif, du « bonheur » qui sous-entend une continuité dans le temps.  I) La nature du bonheur Le bonheur semble être une aspiration universelle parmi les hommes. En particulier, Aristote en fait le « Souverain Bien », c'est-à-dire

complet. Ainsi, est-il possible de lier illusion et bonheur ? Est-ce que nous pouvons nous tromper lorsque nous pensons être heureux ? Parfois, être ôté de son bonheur laisse une sensation de bonheur illusoire ; on prend conscience que l’on n’était pas réellement heureux comme on pensait l’être. L’illusion donne-t-elle donc du sens au bonheur ? Chercherait-on à être heureux si, sans illusion, nous savions que cet état ne durera qu’un temps ? Cependant cette connaissance d’une temporalité prédéfinie

qui appauvrissent la vie ? D’où la question : Faut-il limiter ses désirs pour être heureux ? On est heureux lorsqu’on a un état de satisfaction qui est complète, stable et durable. A travers ce sujet, nous déterminerons s’il est nécessaire de limiter ses désirs afin d’être dans un état de satisfaction totale ou bien si cela entraîne de la frustration et de la souffrance. Faut-il limiter ses désirs pour être heureux ou bien cela est source d’esclavage et de malheur ? Limiter ses désirs, n’est-ce

tout homme aspire. En effet, il procure un sentiment de bien-être et de satisfaction. Cependant, le bonheur n'est pas un état naturel et nécessite donc une action, un effort de la part de l'homme pour être atteint. De plus, il n'est pas durable et peut donc disparaître à tout moment. Le bonheur a toujours suscité de nombreuses questions de la part de l'homme car ce dernier ne sait pas ce qu'il doit faire, de manière précise, pour l'atteindre. Effectivement, bien que nous ayons toujours eu une idée

recherche du bonheur, de cet état d'être heureux, et de ne plus avoir de désirs en soi. On en vient donc à se questionner sur la façon pour l'homme de pouvoir accéder à ce bonheur, de progresser dans cette vaine recherche de l'ataraxie et de l'aponie la plus complète. Imaginer, est donc là le bonheur ? La faculté de l'homme à se remémorer ou à s'inventer des images est-elle un chemin possible au bonheur ? Nous verrons dans un premier temps comment l'homme peut par imagination arriver au bonheur, puis

 1.a) La mission de Socrate était de rendre les gens moins ignorants, donc il leur prouve qu’il peut les faire découvrir de nouvelles richesses qui peuvent les rendre heureux. Il a de la considération pour les Athéniens et essaye de les rendre meilleurs possibles en continuant de philosopher, même s’il sait que cela pourrait le tuer. Il veut montrer qu’en philosophant ce n’est pas leur fortune ou leur corps qui deviendra meilleur mais bien leur âme. b) Socrate se considère comme un cadeau de

PEUT-ON IMAGINER SISYPHE HEUREUX ? Le monde absurde. Le fait de se lever tous les matins pour les mêmes raisons sans but : manger, travailler, dormir, et de se rendre un jour compte que l’on fait tout cela pour arriver à notre fin. En effet, le sentiment de l’absurde peut parvenir du caractère marginal de l’existence humaine. D’ailleurs, selon Le mythe de Sisyphe d’Albert Camus, Sisyphe est le héro par excellence de ce monde absurde que par ses passions et ses tourments puisque tout son

d’un philosophe, est de veiller sur la Justice. Paragraphe d’argumentation principale : Tout d’abord, Platon qui était l’élève de Socrate prétend qu’un philosophe doit veiller sur la Justice car elle permet l’équilibre de la société. Un philosophe peut vraiment se prétendre sage s’il a de bonnes intentions comme faire le Bien, éclairer les décisions des gens et faire des choix honorables. D’ailleurs, son principe «du philosophe-roi et de la cité idéale» va dans ce sens, car l’ordre de la cité repose