Quatorze points de Wilson

Weimar laquelle devait supporter tout au long de son existence le fardeau d’avoir ratifié ce traité de la honte (Schandfrieden). Mais quels étaient en réalité les objectifs des vainqueurs alliés et le contenu du traité ? Quels étaient les effets, d’un point de vue politique, économique et territorial, sur l’Allemagne des années 20 ? Est-ce que les conséquences étaient prévisibles ? Et, non insignifiant, est-ce que le traité de Versailles n’était-il pas une paix bâclée, préface des tensions importantes

Vittorio Orlando, président du Conseil italien, Georges Clemenceau, son homologue français et Woodrow Wilson, le président des États-Unis. Chaque représentant est libre de travailler à la rédaction du traité, mais les positions de ces hommes divergent. Le président américain veut mettre en place la nouvelle politique internationale dont il a exposé les principes directeurs dans ses Quatorze points. Pour lui, la nouvelle diplomatie doit être fondée sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et

annamite", il loue un complet chez un fripier pour pouvoir pénétrer au palais de Versailles où se tient depuis le 18 janvier 1919 la conférence de la paix, et dépose le texte entre les mains d’un conseiller du président Wilson. Wilson avait présenté au Congrès ses propres quatorze points dont l’un était le règlement des questions coloniales. Les militants de la CGT distribuent six mille exemplaires de son texte sur la voie publique. En décembre 1920, participant au 18e congrès du Parti socialiste à Tours

vécus pendant la guerre laissent des séquelles importantes et la peur de l'ennemi est toujours présente, malgré l'armistice signée le 11 Novembre 1918 et la victoire des Alliés. Au lendemain de la guerre, les puissances victorieuses s'accordent sur un point: la priorité est d'assurer leur sécurité dans le but d'une paix durable. Seulement, elles ne semblent pas entendre l' assurer de la même manière et aucune d'entre elles n'est prête à sacrifier son intérêt personnel au bienfait de l'intérêt collectif

poursuivre la guerre d’intervention (par l’envoi de troupes en Crimée et dans l’extême nord du pays) pour lutter contre l’expansion du bolchévisme. C’est donc le Conseil des Quatre, formé des chefs de gouvernement Clémenceau, Lloyd Georges, Orlando et Wilson (qui se déplace spécialement à Paris pour imprimer ses principes de sa “nouvelle démocratie” dans le règlement de la paix), qui constitue le véritable organe de décision. Mais cette conférence est difficile à gérer, même entre vainqueurs: méfiances

situation future du continent européen sous la forme d'un questionnement. "Pour nous, ce que nous voulons tenter ici, c'est de considérer le déplacement de la fortune qui apparaît comme l'un des faits capitaux de la guerre, non pas du point de vue social, mais du point de vue international. Il n'est douteux pour personne que l'Europe, qui régissait le monde jusque vers la fin du XIXème siècle, perde sa suprématie au profit d'autres pays ; nous assistons au déplacement du centre de gravité du monde

café, le cacao, etc...Pourtant, des contestations entres puissances colonisatrices démarrent et c'est toute une remise en cause du système colonial. Ceémenceau atteste qu’il n’existe pas de races. Wilson lui, affirme le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes dans son discours « Les quatorze points ». Un anticolonialisme continue à se développer en Europe, et ses partisans ne sont pas contre la colonisation mais en condamnent les excès. De plus, des mouvements nationalistes prennent naissance en

l’Empire russe, l’équilibre des fronts est rompu et l’Allemagne peut concentrer toutes ses forces sur le front ouest. Mais la Triple-Entente s’est renforcée du soutien américain et de la détermination de son président, Wilson, qui définit en janvier 1918 ses fameux « quatorze points », programme de paix dans lequel il introduit la notion de « guerre du droit » en même temps qu’il renoue avec les principes de liberté des peuples. Dès lors, la guerre oppose les garants de la démocratie aux empires autoritaires

Revue française, 1920, onzième édition, 237 pp. Ce livre nous a été fortement recommandé par le professeur de sciences économiques, Serge D’Agostino. Polices de caractères utilisée : Pour le texte: Times, 12 points. Pour les citations : Times 10 points. Pour les notes de bas de page : Times, 10 points. Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Microsoft Word 2001 pour Macintosh. Mise en page sur papier format LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’) Édition complétée le 27 décembre 2002 à Chicoutimi

Traité de Versailles, les irrédentistes nationalistes font de l'agitation pour mettre la pression sur le gouvernement. En décembre 1918, Leonida Bissolati, qui revendique une application stricte du principe des nationalités énoncé dans les Quatorze points de Wilson, ce qui conduirait Rome à renoncer à la Dalmatie, au protectorat sur l'Albanie et à l'annexion du Dodécanèse et du Haut-Adige, démissionne. Le ministre Francesco Saverio Nitti démissionne à son tour, laissant le président du Conseil Orlando