Quatorze points de Wilson

isolées, les Etats répugnant à s’engager, hormis quelques exceptions notables, comme la France, en Algérie dès 1830, ou la Grande-Bretagne en Nouvelle-Zélande en 1840. La rivalité ancienne entre ces deux puissances conduit à privilégier la quête de points d’appui destinés avant tout à s’assurer le contrôle des mers. Les Anglais, présents au Cap et à Aden, contrôlent la route des Indes et se tournent vers l’Extrême-Orient (Singapour, 1819 ; Hong-Kong, 1842). Les Français renforcent leur présence en

soutien important à leur métropole et elles cherchent à faire reconnaître l’ampleur de cette aide. • Le contexte international de l’après-guerre déstabilisé quelque peu la toute puissance des empires coloniaux européens. Dans ses « quatorze points, le président américain Wilson proclame le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », ce qui met en cause l’existence même des empires coloniaux. De plus, la disparition de l’Empire allemand et de l’Empire ottoman révèle la fragilité des empires. Leurs colonies

l'équilibre des forces entre les deux camps fait vitre apparaître le fait que la victoire dépendra des capacités d'innovation. Le corps à corps reste exceptionnel. La guerre de position réclame des armements spécifique. Les ingénieurs mettent au point des cannons à longue portée et une artillerie à tir courbe. Les chimistes développent le gaz « moutarde » (ypérite) et l'aéronautique se développe. De nouvelle armes apparaissent: les mitraillettes, les lance-flammes, les sous marins et les chars

processus ; mais ils n’en partagent pas l’expérience. Dans cette sortie de guerre, c’est donc bien un défi européen qui se joue, et cela rend la situation sans doute plus complexe. A la vision nettement « projectionniste » de Wilson, rêvant de faire de la sortie de guerre le point de départ d’un ordre nouveau, les Européens opposent en effet des regards plus ambivalents, où l’aspiration à un simple retour à la normale, à une réalité d’avant-guerre regrettée, contrebalance la tentation d’un nouveau départ

de l’Est : Russie) et pour théâtres secondaires, l’Italie, les Balkans, l’Asie (détroit des Dardanelles, Palestine, Mésopotamie), les colonies allemandes d’Afrique (Togo, Sud-Ouest africain) et d’Extrême-Orient, et la plupart des mers du globe. Son point de départ fut la déclaration de guerre de l’Autriche-Hongrie à la Serbie, le 28 juillet 1914. Celle de l’Allemagne à la Russie, le 1er août, fut la première étape de son extension à toute l’Europe par le jeu des alliances. Le conflit prit une dimension

la conférence de la Paix réunie à Paris, de janvier à mai 1919, le "conseil des quatre" (France, Royaume-Uni, Italie et États-Unis) avait imposé la volonté des vainqueurs aux vaincus, respectant peu les principes annoncés dans les Quatorze Points du président Thomas Wilson. Ainsi, les rancoeurs furent nombreuses et alimentèrent les problèmes des relations internationales de l’entre-deux-guerres. L’Allemagne, considérée comme responsable du conflit, était non seulement amputée territorialement, mais

Paris en 1918–19, après la Première Guerre mondiale, est un bon point de départ pour une réflexion sur ces efforts. Bien que son principal but ait été politique — redessiner les frontières et formuler des principes visant à éviter un nouveau conflit — le rétablissement du libreéchange commercial et financier figurait en bonne place à son ordre du jour. Le Président américain Woodrow Wilson avait montré la voie en énonçant ses «Quatorze points», toutes les puissances victorieuses étaient représentées et

rencontres entre Churchill et Roosevelt se tient au large du Terre-Neuve, en aout 1941, aboutit à la déclaration de la Charte Atlantique. Le texte a été élaboré à partir d’un canevas proposé par Churchill, mais, comme Roosevelt, à la suite des « Quatorze Points » de Wilson, ne voulait se lier les mais pour la paix future, le texte se cantonne à des impératifs très généraux. C’est ainsi que sont proclamés le principe d’autodétermination, le droit de chaque pays à choisir sa forme de gouvernement, la nécessité

morts donne une nouvelle actualité à l’idée, déjà défendue par le philosophe allemand Emmanuel Kant* (1724-1804), selon laquelle les Etats doivent abandonner le principe de la guerre comme moyen de résoudre leurs différends. Les Quatorze points du président américain Wilson*, publiés en janvier 1918, mettent ainsi en avant l’idée selon laquelle il faudra créer, une fois la guerre terminée, une Société des Nations (S.D.N.) qui aura pour mission d’empêcher les grands conflits généralisés. Effectivement

l'instigation du chancelier de Prusse Bismarck, elle s'achève le 26 février 1885. On y définit les règles des conquêtes coloniales. Pour qu’une colonie appartienne à une puissance Européenne il faut qu’il y ait une occupation effective du territoire. Les quatorze pays européens présents et les Etats-Unis mettent un terme aux conflits coloniaux qui enveniment le continent africain en se le partageant. Le roi des Belges, Léopold II, obtient le Congo à titre personnel. La Grande-Bretagne renonce à ses prétentions