Que Nous Apporte Le Travail Nietzsche

1- Philosophie politique Cours commun : Pr. Jean-Michel BESNIER Les pages qui suivent sont destinées à compenser les séances des 7 et 10 mars 2006 qui n’ont pu avoir lieu. Ces séances devraient être suivies par deux cours sur Nietzsche. Tocqueville et Nietzsche sont convoqués dans la réflexion proposée par le cours commun (J-M. Besnier, A. Boyer et A. Renaut) sur la raison pratique dans la mesure où ils occupent une place de choix dans la mise en question de la subjectivité et de la volonté

Fribourg puis à Heidelberg où il succède à K. Knies qui fut son professeur. La j maladie l'oblige à interrompre définitivement son enseignement. Il voyage alors et I élargit son horizon intellectuel, à la sociologie notamment. En 1905 paraît le pre­mier travail sociologique majeur de Weber : L'éthique protestante et l'esprit d capitalisme. Cette étude sera suivie d'autres travaux sur les grandes religions mon­diales. En 1908, sous l'impulsion de Weber, est créée l'Association allemande de sociologie, association

lorsqu’ils trouvent des pois à manger. » Héraclite 10. « Nous ne sommes pas heureux, et le bonheur n’existe pas ; nous ne pouvons que le désirer. » Anton Tchekhov, Les trois Sœurs. 11. « Il n’y a pas de bonheur pour nous […] Nous ne devons que travailler, encore et toujours : quant au bonheur, il appartient à notre lointaine progéniture. » Anton Tchekhov, Les trois Sœurs. 12. « L’homme heureux ne se sent bien que parce que les malheureux portent leur fardeau en silence. Sans ce silence, ce bonheur

La liberté Introduction 1 I. La liberté extérieure 2 A. La liberté comme absence d’entraves (Hobbes) 2 B. La liberté et la loi 3 C. Travail et liberté 6 II. La liberté intérieure 8 A. L’origine du concept de liberté intérieure 8 B. La liberté de vouloir 9 C. La liberté de penser 11 D. L’aliénation 12 III. Liberté et déterminisme 15 A. L’affirmation du libre arbitre 16 B. Le libre arbitre est une illusion 17 C. Liberté et déterminisme ne s’opposent pas 19 IV. Liberté et morale

héritage épuisé, il vit difficilement de ses arts. Clochard aigri, sans joie et très amer il découvre la misère et les refuges pour sans-abris. Son principal passe-temps est la lecture d’ouvrage exaltant la nation germanique par exemple Georges Sorel, Nietzsche, Schopenhauer et les pamphlets racistes d’Adolf Lanz. Il a une haine qui ne cesse de grandir envers les juifs, les sociaux-démocrates, les syndicats, le parlement. En lui se développe un pangermanisme exorbitant. En mai 1913, il s’installe en Allemagne

Mosaïque ? Pourquoi ce symbole plutôt qu’un autre ? En toute franchise, je ne sais pas vraiment ce qui m’a poussé au départ à prendre ce sujet. Pourtant, je me dis qu’il faut que je réponde à cette première question. C’est la base. Alors en essayant d’y apporter une réponse, je dirais que c’est celui qui m’a intrigué le plus au départ. Assis sur ma colonne du Nord au premier rang, il est là, sous mes yeux, en permanence. On se déplace en en faisant le tour. Pourquoi mettre quelque chose qui ressemble à un

Chapitre 1 : Le bonheur consiste-t-il en la réalisation de ses désirs ?Introduction Face au bonheur, nous sommes spontanément subjectivistes et relativistes : subjectivistes en ce sens que l’expérience d’une vie « heureuse » nous semble pouvoir varier en fonction de la personnalité, des opinions et des horizons d’attente de chacun, et relativistes car il nous paraît impossible de définir de manière universelle et absolue ce qui mène à une telle expérience. Ainsi certains pensent-ils trouver le bonheur

guerres justifiées ? » C'est ce à quoi a répondu, lundi 14 avril 2008, dans l'amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne, Pierre Hassner, spécialiste des relations internationales. Bien des thèses s'opposent. D’un côté, par exemple, nous avons celles de Nietzsche, considérant qu’une « bonne guerre justifie n’importe quelle cause », en évitant notamment à une société de tomber dans l’égoïsme et le matérialisme individuel. A l’inverse se situent les témoins de Jéhovah qui voient la guerre comme un crime et

d’éternité et d’inconditionné. La raison veut la raison ultime, qui ne dépend plus d’une autre. Elle paraît ainsi être davantage la conséquence d’un désir plutôt que son maître. On doit donc refuser de penser la raison comme la maîtrise du désir. Avec Nietzsche la position se radicalise : ce n’est même plus la raison qui pense, qui dit « je », mais les pulsions qui se rassemblent en une sorte de quasi-sujet pour assurer la vie du corps. Lorsque la raison croit pouvoir penser d’une manière objective et universelle

pouvoirs de la conscience. • Nietzsche, Marx et Freud, les philosophes du soupçon. Freud fait donc partie de ces auteurs qui mettent à mal l’idéalisme philosophique et les théories du sujet. Et si l’homme n’était pas cet être idéal, capable de maîtrise de soi, d’auto-détermination, de sublimation permanente ? S’il était tout simplement terrorisé par l’inconnu au point d’accepter n’importe quel enfantillage (religion, illusions, morale) pour calmer ses angoisses (Nietzsche, texte étudié en cours) ? S’il